39% des mines Sud-Africaines en arrêt de production

Il y a un peu plus d'un mois, alors que je discutais des conséquences que pourraient avoir les grèves des employés des mines d’Afrique du Sud sur les bilans financiers des sociétés minières si elles ne prenaient pas fin avant que des augmentations de salaire ne soient accordées, j’écrivais également ceci : ‘attendez-vous à ce que de plus en plus de mines Sud-Africaines ne ferment leurs portes, dans le même temps que la production d’or du troisième plus important producteur mondial s’immobilise.

Si l’exemple de l’Afrique du Sud venait à s’étendre à d’autres pays, le prix de l’or continuerait d’augmenter et ce, peu importe les politiques d’impression monétaire que pourront employer les banques centrales au cours de ces prochaines semaines ou de ces prochains mois’.

Nous avons aujourd’hui pu se rendre compte de l’ampleur que prend désormais la situation : ‘les grèves des mineurs Sud-Africains ont déjà entraîné la fermeture de 39% des mines du pays – dont celles d’AngloGold (AGG), Ashanti Ltd et Gold Fields Ltd (GFI) -, et les grèves non-officielles continuent de prendre de l’ampleur, les employés des mines réclamant des augmentations de salaire supérieures au taux d’inflation’. Plus encore : ‘AngloGold, troisième plus important producteur d’or de la planète, vient d’annoncer que l’intégralité de ses activités minières en Afrique du Sud ont été provisoirement arrêtées. Gold Fields a quant à elle perdu une tonne d’or, soit 32.000 onces de production, après que des grèves aient éclaté dans ses mines KDC et Beatrix’. Mais tout ça n’est pas grave, Bernanke pourra toujours imprimer plus d’or.