Commentaire de
l’éditeur : Il est difficile d’expliquer quand, ou comment, le prochain
effondrement sera déclenché, mais toutes les conditions sont désormais
optimales pour son arrivée.
Ce qui est certain, c’est
que les technocrates qui cherchent à contrôler l’avenir façonnent déjà la
société post-effondrement. L’élite de Davos compte parmi ses rangs beaucoup
d’individus qui souhaiteraient établir un « revenu de base
universel » dans tous les pays du monde, et forcent les populations vers
un réseau digital au sein duquel les espèces deviennent peu à peu obsolètes,
mais aussi vers une société où la propriété privée est illégale.
Ils imaginent pour nous un
avenir dans lequel il nous faudra emprunter ou louer tous les biens dont nous
aurons besoin auprès de corporations ou du gouvernement, si tant est que nous
soyons autorisés à les obtenir.
Rendez-vous à
l’évidence, le revenu de base universel est une forme de féodalisme
par Daisy Luther
Que réserve l’avenir aux gens
ordinaires ?
Le féodalisme.
Et ils l’accueilleront à bras
ouverts, convaincus d’avoir embrassé un système intelligent et juste capable
d’éliminer la pauvreté. La cupidité, l’habilitation et le manque d’ambition
qui semblent aujourd’hui inhérents à tant d’individus les pousseront à se
laisser entraîner volontairement vers un monde de servitude.
Voici où je veux en venir.
Avez-vous déjà côtoyé des gens
qui tiennent des propos tels que,
« Je ne peux pas me le
permettre, mais je le mérite… »
« Posséder [insérer
objet matériel ici] est un droit fondamental… »
« Être privé de ce droit ne
me dérange pas si je le perd pour le bien commun… »
Le problème, c’est que ce que
nous méritons vraiment, c’est de vivre librement nos rêves.
- Nous méritons
ce que nous gagnons.
- Nous méritons
de voir nos vies, notre liberté et notre propriété protégées.
- Nous méritons
la liberté de vivre nos vies comme bon nous semble et de prendre les
décisions que nous souhaitons tant que nous n’entravons la vie, la
liberté et la propriété de quiconque.
Personne ne nous doit quoi que
ce soit de plus.
Un certain
nombre de personnes sont prêtes à abandonner leur liberté pour que quelqu’un
d’autre s’occupe d’elles.
Beaucoup de gens ne sont pas
d’accord avec cette liste de droits.
Ils pensent mériter une subsistance
simplement parce qu’ils respirent. Comme le stipule un gros titre de Gawker, Un
revenu de base universel est l'utopie que nous méritons.
L’idée d’un revenu
de base universel pour tous les citoyens gagne du terrain de par le
monde. Est-elle trop belle pour être vraie ? Je me suis entretenu avec
l’auteur d’un nouveau livre sur les tenants et aboutissants du rêve utopique
qu’est le revenu de base universel. Ce mouvement a gagné du terrain cette
semaine après que l’association
GiveDirectly a annoncé publiquement l’établissement d’un projet pilote de
dix ans et de 30 millions de dollars qui vise à offrir un revenu minimum à un
village kenyan et à en étudier les effets. En tant que solution
anti-pauvreté, le revenu universel attire aussi bien les gens les plus démunis
d’Afrique que les Scandinaves relativement aisés et les Américains qui perdent leurs
emplois face aux robots.
Il est vrai qu’en surface,
obtenir de l’argent contre rien du tout puisse sembler intéressant.
Mais quels seraient les
véritables résultats d’un revenu de base universel ?
Le féodalisme, la servitude et
l’esclavage.
Nous en reviendrions au
féodalisme du Moyen-Âge. Il est vrai que nous continuerions de vivre dans des
bulles de micro-efficacité moderne plutôt que dans des cabanes. Nous
continuerions aussi d’avoir des emplois relativement modernes plutôt que de
nous remettre à élever des moutons pour le maître du domaine.
Mais finalement, nous ne serions
propriétaires de rien, parce que la propriété privée serait abolie pour tous
sauf pour la classe dirigeante. Nous n’aurions plus la capacité d’avancer en
termes de vie personnelle. Nos chemins seraient tracés, et toute déviation
serait lourdement découragée.
Les gens deviendraient
complètement dépendants des gouvernements et de la classe dirigeante pour
toutes leurs nécessités : nourriture, logement, eau, vêtements. Quel
meilleur moyen de contrôler le peuple que de rendre l’acquiescement
nécessaire à la survie ?
(Si vous êtes comme moi et qu’un
avenir de servitude n’est pas ce que vous souhaitez, il vous faut prendre
votre indépendance entre vos propres mains. Suivez ce lien pour
accéder à des guides gratuits.)
Par simple souci de
comparaison, voyons cet exemple de vie paysanne au Moyen-Âge.
La période historique qui
s’étend du Ve au XVe siècle est connue sous le nom de Moyen-Âge. A cette
époque, l’Europe était dominée par le système féodal. Ce système était la
manière dont les 10% les plus riches (les nobles) contrôlaient les 90% les
plus pauvres (les serfs ou paysans).
On estime que plus de 90% de la
population européenne était paysanne. Une majorité des paysans étaient
essentiellement des esclaves. On leur fournissait un petit logement sur une
terre de qualité inférieure, et leur offrait la protection des nobles propriétaires
du terrain. En retour, ils travaillaient pour le domaine, cultivaient la
terre sans récompense, payaient des taxes et n’avaient aucun contrôle sur
leurs vies. Certains paysans étaient « libres » et possédaient de
petites entreprises : forgerons, charpentiers, boulangers, etc. Ils
obtenaient la protection de leur seigneur grâce à des versements en argent,
en biens et en services.
Les paysans n’avaient que peu de
droits. Ils pouvaient faire l’objet de taxes à tout moment, étaient obligés
d’utiliser (et de payer pour) les services offerts par le seigneur tels que
les moulins et les fours, et avaient à demander la permission de se marier,
de déménager ou d’éduquer leurs enfants.
Chaque année, les paysans se
voyaient demander de livrer le plus gros de leur production à leur seigneur.
Les paysans n’étaient pas autorisés à posséder quoi que ce soit qui était
susceptible de rendre leur vie moins pénible, comme des bœufs ou des chevaux,
par exemple. Un paysan n’était pas propriétaire de la terre sur laquelle il
vivait, et était obligé de vivre là où on lui disait de vivre, et de cultiver
comme on lui demandait de le faire. Il n’était pas autorisé à chasser sur le
domaine de son seigneur, et le braconnage était un crime passible de peine de
mort. Il n’était pas autorisé à couper du bois pour faire du feu, ou à
ramasser des branches pour se réchauffer. Un paysan ne pouvait pas posséder
d’armes – qui étaient réservées à l’armée de la noblesse, destinée à
contrôler les paysans et à faire taire la moindre demande de dignité et
d’indépendance.
Une majorité des paysans
semblaient satisfaits de cet arrangement, parce qu’ils recevaient en échange
la protection de leur seigneur. Ce dernier était dans l’obligation de les
protéger des maraudeurs et des barbares, et de leur fournir suffisamment de
terres pour leur permettre de survivre (lisez-en
plus ici.)
Les gens seront pris au
piège par la servitude parce qu’ils croient mériter un certain mode de vie.
Ces quelques dernières années,
le système éducatif a inculqué un certain sens d’habilitation aux étudiants.
Et voilà qu’aujourd’hui, les chefs d’Etats comptent sur ce sentiment pour
forcer la société vers une petite cage dorée.
Le Forum
mondial pour l'économie a lieu tous les ans à Davos, en Suisse. C’est
lors de ce forum que quelques milliers de dirigeants politiques et
économiques se réunissent pour discuter de notre avenir.
Si vous me pensez folle de
comparer le revenu de base universel à un état de servitude, attendez de voir
ce qui est ressorti du forum de cette année.
Ida Auken, une politicienne
danoise qui contribue au Forum économique mondial, ne pense pas que nous
devrions être propriétaires de quoi que ce soit. Elle est d’avis que nous
devrions renoncer à notre intimité au sein même de nos foyers, que les
espèces ne sont pas nécessaires, et que même nos pensées et nos rêves ne nous
appartiennent pas vraiment. Vous pourrez en apprendre plus sur ses idées d’un
avenir parfait dans un article qu’elle a elle-même rédigé pour la réunion
annuelle du Global Futures Council, intitulé Welcome
to 2030. I own nothing, have no privacy, and life has never been better.
Dans son article, Auken idéalise
le féodalisme et les individus qui pensent « mériter » certaines
prestations telles que le revenu de base universel et qui, pour elle, accueilleront
à bras ouvert cette perte d’individualité et de liberté.
Je vous conseille de visionner
la vidéo ci-dessous. Il y a des choses qui ne s’inventent pas.
Pour plus d’informations concernant
l’idée de société futuriste féodale, regardez le documentaire Obsolete,
disponible gratuitement avec un abonnement à Amazon Premium.