N’oubliez pas que la semaine prochaine les Pays-Bas vont voter.
N’oubliez qu’en 2005 ils avaient, comme les Français, refusé le projet de Constitution européenne.
N’oubliez pas qu’à l’unanimité du Parlement néerlandais, les Pays-Bas ont lancé une enquête sur le fait de savoir s’il faut sortir de l’euro et si oui… comment le faire.
C’est évidemment une échéance politique essentielle. Un test fondamental.
« Avant les Français en avril mai, et les Allemands en septembre, les Néerlandais se rendent aux urnes, mercredi 15 mars, pour des élections législatives. Le parti du leader d’extrême droite Geert Wilders pourrait devenir la première force politique du pays, sans toutefois être représenté dans le futur exécutif.
Ses thèmes de prédilection – islam, asile, immigration, questions identitaires – ont dominé les débats, ses sorties fracassantes ont attiré l’attention des médias néerlandais et étrangers et son Parti pour la Liberté (PVV) pourrait battre un nouveau record historique.
À une semaine des élections législatives du mercredi 15 mars aux Pays-Bas, où 26 listes politiques brigueront les suffrages des électeurs néerlandais pour le renouvellement des 150 députés de la deuxième chambre de parlement, Geert Wilders affirme avoir en tout cas gagné la campagne en termes de visibilité.
«Beaucoup de candidats reprennent mes idées. J’espère seulement que le jour du scrutin, les citoyens sauront préférer l’original à la copie» explique le leader d’extrême droite, proche du FN, qui entend « rendre les Pays-Bas aux Néerlandais ». De fait, depuis des mois, les sondages le placent en tête des intentions de vote, avec des prédictions pouvant lui offrir jusqu’à 35 sièges au Parlement (contre 15 actuellement). »
Dans tous les cas, la constitution d’un gouvernement sera rendu très complexe et difficile car les votes seront vraisemblablement très éclatés.
Il n’empêche que les Pays-Bas risquent de basculer et de créer un précédent qui pourrait tomber à point nommé pour le FN français.