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Un projet éducatif à faire connaître

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Published : April 29th, 2017
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L’échec de l’Éducation Nationale ne fait plus guère de doute. Seuls le nient encore quelques naïfs ou ceux qui, cyniques et responsables de l’échec, cherchent absolument à masquer leur faute ou, pire, à terminer leur œuvre de destruction. Certes, ce constat est amer, mais il n’en est pas pour autant définitif : une autre éducation est possible !

Ce petit billet est l’occasion pour moi de vous présenter l’initiative intéressante d’un de mes lecteurs qui me propose de vous en faire part, d’un côté pour donner un peu de publicité à son entreprise, et de l’autre pour lui permettre, avec votre aide, de la mener à bien. Ce projet, porté par Frédéric Lefeuvre, le voici.

Principe

L’enfant, de tout temps, a montré de remarquables capacités d’apprentissage. Or, quand il arrive en classe, il est bien rare que ses aptitudes natives soient réellement développées. Comme l’écrivait déjà Montaigne, « Il n’est rien de si gentil que les petits enfants en France ; mais ordinairement ils trompent l’espérance qu’on en a conçue, et, hommes faits, on n’y voit aucune excellence. J’ai ouï dire à des gens d’entendement que ces collèges où on les envoie, de quoi ils ont foison, les abrutissent ainsi. »

C’est à croire que l’école fonctionne de telle manière que seules les aptitudes communes, moyennes, sont sollicitées – au détriment de toutes les autres. On n’y enseigne toujours pas de méthode sur la façon d’aborder le savoir, ce fameux « apprendre à apprendre » dont on entend souvent parler et qu’on ne voit nulle part.

Plutôt que de continuer à propager le gâchis, il convient de changer radicalement de procédés.

Objectif

Apprendre à vingt enfants qui entrent au Cours Préparatoire à lire et écrire en moins de six semaines, c’est-à-dire avant les vacances de la Toussaint.

Nous aborderons aussi les bases du calcul.

Dans le cadre de ce projet, les journées seront entièrement filmées afin d’en tirer une méthode destinée à ceux qui préfèrent prendre en main l’avenir de leurs enfants plutôt que de le confier à une institution inefficace.

Effectif

Au minimum 10 élèves, car en dessous nous perdrons l’effet de dynamique de groupe ; de préférence 20 (pour mettre à mal l’idée que seuls de petits effectifs permettent de bons résultats). Et pour ces élèves, nous prendrons des élèves « neufs » qui ne connaissent pas leurs lettres et qui, tout au plus, sauront écrire leur prénom.

Frais et organisation

Deux options sont proposées :
– soit une prise en charge comprenant la location d’une salle pour y faire classe, la pension complète (repas, couchage), etc. ; le tout sera forcément élevé, certainement autour de 4000 à 5000 euros ;

– soit, ce qui a la préférence de notre porteur de projet, se baser sur les ressources fournies par les parents, comme une maison de vacances avec un grand jardin (il fait encore bon en septembre, on peut camper). Tout se passera beaucoup mieux avec des parents impliqués dans le succès de l’opération, car de nombreux petits problèmes trouveront immédiatement une solution. Tous ceux qui pourront se rendre disponibles, ne serait-ce que quelques jours, seront les bienvenus.

Pour filmer, nous disposons d’une caméra HD et de trois projecteurs LED. Nous aurons besoin de tablettes ou smartphones pour les plans fixes à insérer au montage, et de supports pour les placer un peu partout dans la salle de classe, ainsi que de quelques micros. Une caméra supplémentaire (avec quelqu’un pour l’utiliser) sera fort utile.

Si l’objectif est ferme et déterminé, les modalités restent en revanche à préciser, ce qui incitera au dialogue avec les parents.

En pratique, l’auteur compte sur la participation des parents pour couvrir les frais de cette première expérience mais ne se rémunèrera pas : il se contentera de la vente de la méthode, ce qui est une manière pour lui de montrer qu’il croit en son projet.

D’autre part, au lieu d’attendre la rentrée des classes, le lundi 4 septembre, M. Lefeuvre propose de commencer deux semaines plus tôt, le 21 août. Si, après quelques jours, les parents estiment que la méthode proposée est un désastre, ils pourront récupérer leurs enfants en urgence, les inscrire dans le cadre rassurant et balisé d’une Education Nationale performante, pousser de grands cris et régler le reste en justice s’il le faut. Au contraire, s’ils constatent que les élèves ont appris quelque chose de sérieux et que l’expérience a l’air prometteuse, le projet sera mené à bien avec leur bénédiction.

Évaluation des résultats

Un enfant sait lire s’il peut déchiffrer un texte et, surtout, le comprendre. Pour le tester, à chaque passage lu, nous lui demanderons ce qu’il a compris, dans ses propres mots. À part quelques rares exceptions comme le fameux gageure, on peut prononcer tous les mots de la langue française lorsqu’on connaît les bases. Aussi l’élève doit-il être en mesure de lire les mots nouveaux, parce qu’il saura comment s’y prendre pour les décrypter.

S’il n’y parvient pas, cet échec sera celui du porteur de projet et non le sien.

Écrire nécessite de la pratique, copier des pages et des pages, s’entraîner encore et encore ; on ne peut donc pas s’attendre à une écriture fluide en quelques semaines. Mais le « débroussaillage », lui, sera fait. L’accent étant mis sur la compréhension de ce qu’il lit et écrit, l’élève copiera un texte sans faire de fautes (oubli de lettres ou de syllabes).

Et ensuite ?

La réflexion devra également porter sur la suite à donner à l’expérience : que deviennent les élèves après ce demi-trimestre, d’autant qu’il sera difficile de les réintégrer dans le « circuit » en cours d’année (ils en sauront trop ou pas assez) ?

Pour M. Lefeuvre, l’option la plus logique est de poursuivre l’année scolaire avec eux.

Les parents auront alors le choix : soit continuer l’aventure en fondant une école, soit fournir le maximum sur cette seule année scolaire de façon à donner un an d’avance aux enfants qui rejoindront ensuite d’autres établissements (et faire gagner un an pour les petites classes n’a vraiment rien de compliqué lorsque les élèves savent lire dès les premières semaines).

Encore une fois, le dialogue est essentiel : les parents ont légitimement leur mot à dire, puisqu’il s’agit de l’avenir de leurs enfants.

Si vous êtes intéressé, ou si vous connaissez des parents intéressés, vous pouvez contacter directement Frédéric Lefeuvre sur l’e-mail suivant : frederic.lefeuvr@gmail.com.

Source : h16free.com
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H. Seize rédige sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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Ce n'est pas à l'école d'éduquer mais aux parents: POINT BARRE! Elle doit se contenter d'instruire, mais c'est sur que c'est incompatible avec le socialisme.
L'école primaire, c'est la clé de tout. Actuellement un gamin qui sort du CM2 a à peu près perdu en terme des apprentissages de base une année par rapport aux gens de ma génération (jeune retraité!). Et c'est irrécupérable.
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