1. L’honnêteté intellectuelle
nécessite que la question soit qualifiée de « réchauffement climatique »
et non de « changement climatique ». La théorie veut que les gaz à
effet de serre émis par l’Homme réchauffent notre planète, et non que les
humains fassent se transformer le climat. Le climat est constamment
changeant. Il changeait déjà bien avant l’existence de l’Homme, et changera
encore après que l’espèce humaine se sera éteinte.
2. Le réchauffement climatique
anthropique est un sujet émotionnel, parce qu’il est perçu comme une excuse
potentielle pour une intervention accrue du gouvernement dans l’économie, et
donc un gouvernement plus puissant.
3. Pour la raison citée
précédemment, plus un individu est libertaire, plus il a de chances de douter
de la théorie du réchauffement climatique anthropique et de rechercher des
preuves qui réfutent ou sont inconsistantes avec cette théorie. Et plus un
individu souhaite accorder de pouvoir au gouvernement, plus il a de chances
de croire en la théorie du réchauffement climatique anthropique et de
rechercher des preuves qui soutiennent cette théorie.
4. Cette question devrait être laissée
à la science, et non à la politique, et la science n’a définitivement pas
tranché. Nous avons de chaque côté du débat des personnes hautement
instruites, et les modèles qui associent la température globale aux
évolutions de CO2 dans l’atmosphère n’ont jusqu’à présent pas fonctionné. De
plus, la science évolue constamment.
5. Le vrai problème, c’est la
pollution, pas le réchauffement ou le changement climatique. La pollution est
un très gros problème dans de nombreuses régions du monde.
6. La pollution est un problème
de droit de propriété, et devrait être traitée comme tel. Dans les pays dans
lesquels il n’existe qu’un respect minime pour les droits de propriété, et
notamment dans les pays dont les gouvernements sont les plus puissants, la
pollution tend à être un plus gros problème, et la fréquence des désastres écologiques
tend à être plus importante.
7. Dans un pays libre, le niveau
de pollution jugé acceptable devrait être déterminé par les cours de justice,
et pas par les règlementations gouvernementales. Il y a des chances que les
niveaux jugés acceptables, si la question de la pollution était traitée à la
manière d’un droit de propriété, soient inférieurs à ce qu’ils sont aujourd’hui
sous les règlementations gouvernementales.
8. Il arrive souvent que l’un
des deux camps du débat qualifie l’autre de termes dérogatoires pour le faire
passer pour diabolique. Qualifier les sceptiques de « négationnistes »
et les avocats du réchauffement climatique d’ « alarmistes » ou d’ « hystériques »
ne fait qu’envenimer la situation. Ce sont là des attaques ad hominem. Toute
personne qui a recours à ces termes pour décrire le camp opposé pourrait tout
aussi bien brandir une pancarte sur laquelle il serait écrit « Je suis
incapable d’aborder la question objectivement. »
9. Caractériser le problème
comme n’étant qu’une question de croyants et de non-croyants est une
tentative délibérée de tromper, parce que le changement climatique n’est pas
un débat en soi. Tout le monde devrait savoir que le climat a toujours changé
et changera toujours. La question à traiter est celle de l’effet de l’Homme
sur le climat.
10. Un scientifique qui tenterait
de manière honnête et rigoureuse de déterminer les effets de l’activité
humaine sur le climat devrait nécessairement analyser les autres facteurs qui
influencent le climat, parmi lesquels compte le Soleil. Il devrait aussi
répondre à des questions telles que : Parce que le climat de la Terre a
toujours été changeant, et a traversé de longues périodes de refroidissement
suivies de longues périodes de réchauffement, et que la Terre était plus
chaude avant la période d’industrialisation, quand les activités humaines n’auraient
pu avoir aucune conséquence sur le climat, pourquoi le cycle de réchauffement
climatique actuel est-il majoritairement attribué aux activités humaines ?
11. Et même si nous acceptions l’idée
que le réchauffement climatique soit un fait, et que c’est là un problème causé
par l’Homme que nous ne devrions pas sous-estimer, l’affirmation selon
laquelle la meilleure solution qui s’offre à nous est une implication plus
grande du gouvernement dans le contrôle des activités économiques est, au
mieux, un triomphe de la naïveté sur l’expérience, la logique et la théorie
économique digne de ce nom. Si l’Histoire nous a appris une chose, c’est bien
que lorsque le gouvernement tente de régler quoi que ce soit en s’impliquant
davantage dans l’économie, il ne fait qu’aggraver le problème original ou en
créer un autre ailleurs.
12. L’erreur est la seule à
nécessiter le soutien du gouvernement. La vérité peut se défendre seule. (Thomas
Jefferson)