Si vous êtes américain, vous allez probablement mourir avec des dette à votre nom. C’est le cas de la plupart des gens. En fait, 73 % des Américains qui décèdent ont une dette en cours, d’après des statistiques de décembre 2016 fournies par le bureau de crédit Experian. La situation économique américaine est tout juste effrayante. En France, nous ne sommes pas mieux. Toutes nos économies reposent sur d’immenses mensonges statistiques.
À noter dans cet article : il est, à la fin, fait mention d’assurance vie. Aux USA, une assurance vie est l’équivalent en France d’une assurance décès… pas du placement financier que nous appelons assurance vie et qui n’a rien à voir avec une assurance décès.
Préparez-vous mes amis.
En moyenne, ces consommateurs ont une ardoise de 61 554 $, ce qui inclut les crédits hypothécaires. Ceux-ci exclus, cette moyenne tombe à 12 875 $.
Les données proviennent de la base de données FileOne d’Experian, qui recense 220 millions de consommateurs (alors qu’il y a environ 242 millions d’adultes aux États-Unis, d’après les estimations 2015 du bureau du recensement). Pour calculer ce chiffre, Experian a pris en compte le montant des dettes en cours des consommateurs encore en vie en octobre 2016 qui sont décédés en décembre 2016. De ces 73 % d’Américains qui devaient de l’argent lorsqu’ils ont rejoint l’autre monde, environ 68 % d’entre eux avaient des dettes via leur carte de crédit. Le second type le plus courant de dette est le crédit hypothécaire (37 %) suivi par le crédit auto (25 %), le prêt personnel (12 %) et enfin le prêt étudiant (6 %).
Voici en moyenne les montants qui devaient être remboursés : carte de crédit 4 531 $, crédit auto 17 111 $, prêt personnel 14 793 $ et crédits étudiants 25 391 $.
Cela fait beaucoup de dettes, qui ne disparaissent pas à la mort du débiteur.
Que se passe-t-il lorsqu’une personne endettée disparaît ?
Si votre dette disparaît en même temps que vous, cela ne signifie pas que cela n’affectera pas vos héritiers.
« La dette fait partie de la succession », a déclaré Darra L. Rayndon, avocat spécialisé dans les successions. « Si quelqu’un dispose d’assez d’actifs pour couvrir ses dettes, les créditeurs sont remboursés et les ayants droits reçoivent ce qui reste. Mais si la couverture est insuffisante, les créditeurs se manifestent car la famille devient responsable, comme certaines personnes le craignent. »
C’est la règle générale, mais les choses ne sont pas aussi simples. Le type de dette, votre lieu de résidence et le montant de l’héritage peuvent complexifier les choses. (…)
Comment mettre votre famille à l’abri ?
Pour ne pas engendrer de problèmes financiers pour votre famille à votre disparition, le plus simple est bien entendu de ne pas avoir de dettes. (…) Vivez dans la limite de vos moyens. Vous pouvez également considérer la souscription d’une assurance vie. Il est également conseillé de rédiger un testament afin de clarifier la destination de votre héritage et éviter que la loi ne le fasse pour vous. (…) »
Article de MarketWatch.com, publié le 29 mai 2017