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Faut-il fuir l’or pour acheter des bitcoins?

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Published : September 29th, 2017
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Category : Gold and Silver
24hGold - Faut-il fuir l’or po...

C’est un article du très sérieux et également très bon magazine économique suisse Bilan.

La rédaction se demande si l’or c’est mieux ou moins bien que les Bitcoins ou de façon générale que les monnaies numériques.

“Le métal précieux a perdu de son attrait auprès des investisseurs. Ceux-ci s’intéressent de plus en plus aux crypto-monnaies, dont les cours explosent. Mais l’or physique n’a pas dit son dernier mot”.

Non, l’or physique n’a pas dit son dernier mot, mais je pense que c’est surtout une erreur fondamentale que de vouloir comparer les crypto-monnaies à l’or, une erreur de raisonnement fondamentale, car ces deux “monnaies” sont à l’opposées l’une de l’autre, et jamais les crypto-monnaies sans existence physique ne pourront être comparées à un actif étant tangible et ayant lui une réalité physique.

D’ailleurs, vous remarquerez que pour représenter le Bitcoin, on lui donne non pas forme humaine, mais forme monétaire, en le présentant sous la forme…. d’une pièce, de surcroît généralement de couleur dorée.

Je ne dis pas cela pour dénigrer les crypto-monnaies ou cette technologie.

Simplement comparer du virtuel à du réel c’est comme comparer des choux et des carottes, et c’est tout aussi stupide que quand nos maîtres nous disaient cela sur les bancs de l’école.

Je pense donc que les postulats et prémices de cet article sont tout simplement complètement erronés. C’est incomparable.

Le cours du bitcoin a connu une hausse de 500% depuis le début de l’année, contre 15% pour l’or. 

Petite révolution à Wall Street cet été. Le stratégiste de Fundstrat, Tom Lee, est devenu le premier à formaliser ses vues sur le bitcoin dans un rapport dédié. Jusqu’à présent, les analyses et prévisions sur la crypto-monnaie émanaient essentiellement des cercles de sa communauté, les financiers traditionnels ne se risquant pas à articuler publiquement des objectifs de cours. Et Tom Lee n’y va pas à demi-mot: selon lui, la crypto-monnaie pourrait valoir jusqu’à… 55  000 dollars américains en 2022.

Plus précisément, sa valeur pourrait être comprise entre 20  000 et 55  000 dollars. Cet enthousiasme pour le bitcoin n’a d’égal que le relatif désintérêt de l’industrie de l’investissement pour l’or. Pourtant, le métal jaune, dont le lingot vaut aujourd’hui environ 42 000 dollars, s’apprécie sur les marchés cette année, le cours de l’once étant passé de 1150 à près de 1350 dollars. Reste que les conseillers financiers, même certains qui ont proposé à leurs clients des fonds sur l’or physique, ne parlent plus que… des crypto-monnaies. S’agit-il d’une bulle?

Pour Alexis Roussel, cofondateur et CEO de la plateforme suisse Bity, prédire un cours du bitcoin à 55 000 dollars n’est pas aberrant vu l’évolution de ces dernières années. Le premier week-end de septembre, la crypto-monnaie a établi un nouveau record historique en franchissant la barre des 5 000 dollars, signant une hausse de 500% depuis le début de l’année. En deux ans, la hausse atteint plus de 2000%.

Reste à savoir si le bitcoin peut, dans la catégorie alternative aux monnaies papier, rivaliser avec l’or, ou représenter une alternative sérieuse à ce dernier. Après tout, ces deux actifs ont un point commun: ils sont émis en quantités limitées, et ne sont donc pas sujets à l’inflation, comme les monnaies papier émises par les banques centrales. «C’est totalement différent, tempère Stefan Kremeth, fondateur d’Incrementum, qui gère des fonds sur l’or physique et bientôt sur les crypto-monnaies.

«L’or est tangible, et les crypo-monnaies ne le sont pas. Le fait qu’il y ait plusieurs crypto-monnaies différentes crée un volume total qui augmente. Malgré tout, je pense que la valeur des crypto-monnaies va augmenter, non parce qu’elles sont en quantités finies, mais car il s’agit d’une technologie aux applications illimitées.»

Autre différence avec l’or: jusqu’ici, le bitcoin n’était pas réglementé. Si, prochainement, l’Europe décide de l’autoriser et de le réglementer, les règles du jeu vont changer, estime Stefan Kremeth: il n’y aura plus d’anonymat et de marché noir du bitcoin. Cela peut aussi largement affecter sa valeur. L’or, en comparaison, restera plus stable.

Au fond, si l’industrie des placements parle beaucoup plus du bitcoin que de l’or, c’est avant tout parce qu’il est devenu plus facile d’y investir désormais.

L’investissement bitcoin est devenu (presque) mainstream

Fini le temps, pas si lointain, où il fallait exclusivement se rendre sur des plateformes de spécialistes du bitcoin ou des applis-portefeuilles dédiées. Un nombre croissant d’acteurs traditionnels commence à faciliter l’accès à l’investissement en bitcoin.

L’actualité récente offre plusieurs exemples en Suisse. Falcon Private Bank propose depuis quelques semaines la gestion d’actifs en bitcoin, à la faveur d’un partenariat avec le courtier Bitcoin Suisse, basé à Zoug. Swissquote s’est aussi lancé dans le courtage du bitcoin cet été, en collaboration avec une société luxembourgeoise.

Le trader en ligne international IG, présent à Genève, propose le trading du bitcoin depuis plus de deux ans sur sa plateforme. Sans être spécialiste du bitcoin, Andreas Ruhlmann, analyste chez IG Bank et chroniqueur pour Bilan, observe que les discussions se multiplient autour de ce thème. «On parle même de possibles ETF sur le bitcoin désormais. Cela sera intéressant à suivre. Pour ma part, j’ai l’impression que les acteurs investissent davantage par peur de rater une opportunité que par connaissance réelle des fondamentaux.» Il est tenté de comparer cela à la bulle internet. «Je ne dis pas que nous sommes dans une bulle sur le point d’exploser, mais l’ambiance qui se dégage actuellement ressemble assez à celle de l’excitation des dotcoms.»

Un véritable concurrent à l’or?

Le stratégiste américain Tom Lee estime que les crypto-monnaies «cannibalisent la demande de l’or», dans son rapport Un cadre pour valoriser le bitcoin en tant que substitut de l’or. «Le bitcoin a beaucoup de caractéristiques assez similaires à l’or, ce qui en fera à terme la monnaie alternative ultime, en tant que réserve de valeur.»

Andreas Ruhlmann estime aussi que l’or a largement perdu de son attrait auprès des investisseurs, et qu’il ne faut pas s’attendre à une hausse sensible dans les mois à venir. «L’or a bien sûr pris 15% depuis le début de l’année, ce qui est une excellente performance, mais cela s’explique principalement par la baisse du dollar, nuance-t-il. Techniquement, on peut toutefois s’attendre à quelques poussées haussières, avec des tensions géopolitiques comme avec la Corée du Nord.»

D’autres sons de cloche plaident davantage en faveur du métal jaune. «L’or est un réservoir de valeur, mais on n’a pas cette caractéristique avec le bitcoin, qui n’est pas un actif tangible», estime Stefan Kremeth. Même opinion chez Dominique Casaï, fondateur d’URAM, société de gestion de fonds spécialisée dans l’or et les matières premières. «Le bitcoin a un gros désavantage: il n’a pas 5000 ans d’histoire. Il peut être une solution alternative aux monnaies papier, mais il ne remplacera pas l’or.» Sur les perspectives du métal jaune, le spécialiste observe un regain d’intérêt pour l’or physique depuis un an et demi.

Les ETF sur l’or physique affichent des souscriptions plutôt que des remboursements, «ce qui est une mesure objective de l’intérêt des investisseurs pour l’or physique». On est en phase d’investissement dans l’or physique plutôt que de désinvestissement, et ce flux positif contraste avec les années 2013 à 2015, où la léthargie régnait sur ce marché, et des ventes de lassitude étaient observées. Les deux actifs alternatifs aux monnaies évoluent donc en parallèle, sur un marché où les quantités croissent d’environ 2,5% par année.

Le bitcoin dispose d’un autre facteur de soutien à la hausse, selon Alexis Roussel; ce sont les opérations d’ICO, en forte augmentation cette année. Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds fonctionnant via l’émission d’actifs numériques, échangeables contre des crypto-monnaies.

Certes, mais la Chine a fait grand bruit en annonçant le mois dernier l’interdiction de ces opérations. «Il faut appréhender ces annonces avec un certain recul par rapport à leur force juridique et leur réalité d’application, estime le CIO de Bity. La Chine a interdit le bitcoin plusieurs fois et il est toujours largement utilisé.» Il interprète cette décision des autorités chinoises comme un moyen de freiner la spéculation.

Investir dans les crypto-monnaies nécessite des conseils avisés pour se retrouver dans la centaine de variétés qui existent aujourd’hui. La dominance du bitcoin aujourd’hui ne veut pas dire qu’il restera le leader incontesté dans dix ans.

La capitalisation totale du bitcoin se situe autour de 80 milliards de dollars aujourd’hui; autant dire une goutte d’eau dans la finance mondiale. En comparaison, le marché des investissements en or (lingots et pièces, réserves d’or des banques centrales), c’est 2400 milliards de dollars. La bonne idée consiste peut-être à se créer un portefeuille diversifié d’actifs anti-inflation, avec de l’or physique et plusieurs crypto-monnaies.

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Le Dollars, si j'en ai, je peux vivre avec aux US (et d'autre pays). Idem pour l'euro en Europe. Le Yen au Japon, la livre en GB etc...

En quoi les crypto-monnaie peuvent être une monnaie, et qui les acceptent ?

Soyons francs, à ce jour, ces "monnaies" attirent uniquement les spéculateurs. Peut de gens accepterai de se faire payer en bitcoin leur salaire. Aucune entreprise de taille sérieuse non plus.

"- Pourquoi j'achèterai des crypto monnaie ?
-Parce que demain ça vaudra 50 000$"
- Ok, du coup, ça ne coute rien de mettre un billet dessus..."

C'est ce que font ceux qui les achète. Point à la ligne.

C'est donc uniquement de la spéculation. A 100%.
Personne sur terre ne vie avec, ou ne l'utilise comme une matière première.

Un peu comme une startup sans chiffre d'affaire, ni bénéfice.

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Sannat a du faire des recherches fructueuse sur le sujet, comme je lui ai (certainement avec d'autres lecteurs) sugere a de nombreuses reprises.

On sent clairement une prise en compte des realites du marche, meme si helas il y a encore de nombreuses approximations (Les ICO se faisant en majorite sur la plate forme ETHEREUM, Bitcoin n'est pas la devise favorite contrairement a ce qui est ecrit) dont je vous fais grace de developper plus avant.

Encore quelques mois a ce rythme et il sera interessant de lire ce bon Charles sur le sujet lorsqu'il aura enfin acquis une pensee autonome sur le sujet.

Les nombreux detracteurs bitcoin n'ont peut etre pas integre le fait que c'est la confiance accordee dans un moyen d'echange qui l'etablit ensuite comme monnaie.
Et rien d'autre.
On peut donc fort bien se passer de banques centrales et de gouvernement du moment que des utilisateurs agreent a utiliser un medium d'achange base sur la confiance.

D'ou les tentatives deseperees de beaucoup de comparer bitcoin a une bulle, la ou je ne vois que l'emergence d'une monnaie purement gagee sur la confiance des utilisateurs.
Trop d'annees de socialismes ont decidemment transforme bcp de nos concitoyens en teteurs gloutons de mamelles etatiques, y perdant le gout pour la liberte.
Des lions transformes en moutons.

Ceci etant dit, Birtoin est mort tellement de fois (bitcoin obituaries en mot clef) que cela en deviens amusant
Ce
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Ce qui me perturbe dans le Bitcoin est que tout le monde le présente comme une monnaie, alors que manifestement personne ne s'en sert pour acheter et vendre et qu'il s'agit essentiellement d'un moyen de spéculer.

De ce coté là, les résultats sont absolument fascinants. Mais du coté monétaire, je continue à ne pas comprendre
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Vous roulez en voiture sans savoir comment fonctionne le moteur, l'avion n'en parlons pas, le sous marin ca fonctionne mais vous ne savez pas pourquoi.
La monnaie c'est pareil, les gens n'y comprennent rien, mais payent avec du papier (MDR) parce que tout le monde le fait (re MDR)

Bitcoin est a 4500 quasi ce jour, l'euro coule, le dollar aussi et les métaux précieux en hausse constante.
Une belle fuite en dehors de l'appareil étatique et des banques centrales.
Les lecteurs de24hgold qui ne comprenne pas le concept de monnaie privée?
Surprenant
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Monnaie privée mais tout autant que l'officielle constituée de "Néant habillé de monnaie".
Du vent hautement explosif gonflant la bulle du nouvel HINDENBURG.
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Je ne percuté pas vraiment à vos exemples, car j'évite de me servir d'une machine que je ne comprends pas.
Pour les placements, si je ne comprends pas... ben j'achète pas.
Pour un contrat, pareil: je signe pas.

Au moins, j'ai le sentiment de comprendre mon environnement, à défaut de le maîtriser. Comment pourrait-il y avoir liberté dans l'ignorance ?
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Etant depuis longtemp interessé par le marché des collections en général, je ne peux que m'interroger sur le phénomène de speculation sur le bitcoin et en général les cryptomonnaies.
Dans les années 80 une nouveauté pour les telecoms grace à l'invention de Monsieur Moreno, les cartes téléphoniques prépayées permettant de téléphoner dans les cabines téléphoniques. Pratiquement immédiatement celles ci deviennent des objets de collection. Dans les premiers mois , de grandes entreprises en nombre très limitées obtiennent le droit d'opposer leur publicité ou leur logo en effectuant des tirages extremement limités , souvent en dessous de mille cartes, les régions obtiennent aussi des droits pour imprimer des logos au dos des cartes qui sont vendues dans les bureaux de poste.
La difficulté à l'époque pour se procurer les cartes émises dans les régions, c'est d'avoir un correspondant dans chacunne d'entre elle , pour pouvoir acquérir ces fameuses télécartes.
Pour celles émises par les entreprises privée c'est beaucoup plus difficile, l'accé à l'information pour connaitre quelles sont les entreprises qui ont l'autorisation d'en emettre est très parcélaire, les cartes étant souvent distribuées au cours de grandes messes parmis les collaborateurs , et souvent le faible tirage étant épuisé en une seule journée.
A Paris sur le "carré Marigny " la spéculation sur ces cartes privées et régionales était incroyable, une carte privée pouvait valoir 150 à 200 euro ( valeur nominale 10 euros quand elle était neuve.
On achetait des cartes régionales dans les bureaux de poste, il suffisait d'aller à Paris pour les vendre le double du prix acheté la veille .
Je me souviens suite à un voyage effectué dans l'ile de Chypre avoir rammené un sac remplis de plusieurs centaines de cartes téléphoniques chypriotes usées et d'avoir revendu celui ci 10 000 francs ( 1500 euros ) à un revendeur ( pied tendre ) du carré Marigny.
En bref , le phénomène de spéculations a duré environ 4 ou 5 ans. Les télécoms se sont intéressés à ce phénomène et ont créé le bureau de vente des télécartes , ou en toute démocratie les collectionneurs pouvaient avoir par abonnement toutes les nouvelles cartes qui sortaient. Bien sur , comme la multiplication des pains, le nombre de cartes émises à particulièrement augmenté, pour enfin de compte rassasier l'appétit des collectionneurs qui se sont mis à vendre leur stock en salle des ventes.
Les cours ont dans un premier temps fortement chuté, et puis cette collection est devenue désuette
avec très peu d'amateurs
Quel rapport avec les cryptomonnaies?
Probablement la multiplication de celles ci, le fait qu'elles soient accéssibles de plus en plus démocratiquement?
le nombre d'acteurs qui augmente pour en tirer profit ?
On parle de creer des ETF adossés sur celles ci ? en fin de compte la multiplication des pains !!!
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Pâris - 10/3/2017 at 4:29 PM GMT
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