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Et si… Airbus faisait faillite ? Le scénario qui fait trembler Merkel et Macron

Charles Sannat

Insolentiae

Published : October 18th, 2017

348 words - Reading time : 0 - 1 minutes

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	Je vous invite à lire cet article repris du site d’Euractiv.fr. Je ne ferai pas de commentaire particulier car c’est à la fois un sujet très technique et très complexe, qui rejoint évidemment les lois “extraterritoriales” américaines permettant de mettre Airbus en faillite et d’en finir avec l’avionneur français. Ce qui se passe est tout simplement totalement énorme et hallucinant. Je vous passe le nombre de cadavres dans les placards d’Airbus, et de financements occultes de partis et de campagnes de part et d’autre du Rhin… “Emmanuel Macron et Angela Merkel sont unis pour sauver le constructeur aéronautique, en danger de mort. Cela pourrait passer par la nomination d’une nouvelle direction. Le dossier est explosif, très explosif. Trop peut-être. Il est fort probable qu’il fasse pschitt malgré tout. Selon les informations que La Tribune a recueillies durant son enquête, tout le monde se tient chez Airbus entre les nouveaux « parias » du groupe et les nettoyeurs mais aussi au niveau des États. Car ce dossier ne concerne pas n’importe quelle société en Europe : Airbus est l’une des entreprises industrielles les plus emblématiques du Vieux Continent, sinon la plus emblématique. Airbus est même la fierté de la France et de l’Allemagne, le symbole de leur coopération. Mais aujourd’hui Airbus est en danger de mort, des enquêtes sont ouvertes en Grande-Bretagne et en France sur des éventuels faits de corruption. Les États-Unis sont quant à eux en embuscade. Sa survie va donc dépendre de l’équilibre des forces entre d’un côté l’Allemagne et la France, et de l’autre les États-Unis. Il y aura bien sûr des concessions de part et d’autre de l’Atlantique et certainement des habillages de communication habiles pour faire croire à la sévérité des sanctions. Au sein du groupe, personne n’a également intérêt à aller au bout de l’histoire car chacun sait où est son intérêt (financier) à éviter de déclencher le premier les hostilités même si un grain de sable peut toujours se glisser. Explications sur un dossier où la morale est bannie…” Lire la suite directement sur le site d’Euractiv.fr ici Photo via VisualHunt

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RalphZ

10/19/2017 at 9:21 AM GMT
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Guerres commerciales, économiques, politiques... il ne reste plus grand chose avant la guerre physique.

Il suffit de voir le traitement de la crise d'indépendance catalane.
Ou comment l'Occident traite les Kurdes. On les soutient à fond quant ils vont se faire tuer à notre place contre l'Etat Islamique : vive le kurdistan, merci les kurdes, articles de presse en-veux-tu-en-voilà sur combien les kurdes sont des gens bien, et tellement progressistes-féministes vu que chez eux les femmes se battent aussi.
Et puis l'EI se tasse, alors on n'a plus besoin des kurdes, et on leur tourne le dos. "Ah, vous voulez l'indépendance.... euh, en fait, c'est pas une très bonne idée quoi, mais bon, nous on va juste regarder ailleurs pendant que vous disparaissez".

Récemment je m'informais sur les stratégies du général Mattis. Sa doctrine est la suivante : dans un monde de guerres de coalitions, les stratèges efficaces sont ceux qui assurent la meilleure harmonie entre les alliés.
Sauf que harmonie est vite devenue hypocrisie...
Et les peuples fiers n'oublieront pas de si tôt la traîtrise de l'Occident. C'était déjà le cas en 1990 quand l'Occident a tourné le dos aux peuples irakiens après les avoir motivés à la rébellion. Ils se sont fait massacrer.
Et puis en 2003 quand les soldats US se font attaquer de toutes parts et que l'Irak devient un bourbier suite à la chute du régime de Saddam Hussein.... "on ne comprend pas pourquoi ?"

Mais bon, l'UE est aussi une coalition, et son "harmonie" est devenue "hypocrisie", avec tous les ressentiments qui en découlent.

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silvera

10/19/2017 at 6:31 AM GMT
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Je trouve que l’article manque de sérieux. Encore une fois on nous présente une entreprise non américaine comme étant fautive, comme si les américains étaient vertueux! En fait c’est comme le dopage dans les compétitions sportives, certains se font prendre, d’autres non. Comprenez que je ne défends pas la corruption mais aillant connu des gens œuvrant dans le domaine du génie conseil où les projets dépendent des gouvernements, pour celles œuvrant dans à l’échelle mondiale, il est inévitable que le problème se présente puisque certains gouvernements sont franchement corrompus. C’est souvent la seule façon d’avoir accès à ces marchés. Certes, il y a du ménage à faire chez Airbus mais cette histoire risque de mal tourner.

Je discutais avec un canadien qui me racontait que la renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain ne va pas bien du tout. Trump critiquait les ancienne administrations offrir des entrés aux lobbyistes alors que la sienne en offre comme jamais. Les poursuites se multiplient contre des entreprises canadiennes accusées de bénéficier de subventions de l’état canadien. C’est le cas de Bombardier accusé par Boeing de concurrence déloyale et de bénéficier de subventions alors qu’on sait que cette dernière est largement subventionnée par la défense américaine.
In extremis, Airbus est venu à la rescousse du petit constructeur canadien en achetant 50% et des poussières des actions du programme C series. Reste que les canadien perdront puisqu’une partie de la production se fera à l’usine d’Airbus en Alabama.
On imagine que Boeing ne se gênera pas pour s’en prendre à son plus grand concurrent dans le contexte actuel. La réalité est que Jupiter aura beau lancer ses foudres contre le géant américain mais l’économie française n’est pas de taille pour livre une guerre commerciale.

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RalphZ - 10/19/2017 at 9:21 AM GMT

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