Ce soir, je vous propose l’interview par Thinkerview de Mounir Mahjoubi. Précédemment président du Conseil National du Numérique, il rejoint le mouvement En marche ! en janvier 2017 et s’occupe du numérique dans l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, ce qui lui vaudra sans doute sa place actuelle de secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé du Numérique.
Dans cette heure de questions-réponses seront abordés, plus ou moins rapidement, différents sujets comme l’importance de la relation entre la France et les Etats-Unis, notamment sur le plan numérique, le poids supposé ou réel des grandes sociétés (américaines) du numérique (les GAFA, Google – Amazon – Facebook – Apple, mais aussi les autres, depuis les opérateurs du réseau jusqu’aux gros utilisateurs), INDECT (évoqué ici) et pour lequel le secrétaire d’Etat indique (fort heureusement) être contre a priori, ainsi que quelques platitudes sur l’intelligence artificielle, la robotique et le numérique (y compris en lien avec l’écologie et la gestion de l’énergie).
Une bonne nouvelle est à noter puisque le secrétaire Mahjoubi n’est semble-t-il pas pour la création d’un Cloud étatique (on peut le comprendre vu la foirade auxquelles se résument les tentatives jusqu’à présent), d’autant qu’il reconnaît même (autour de 19:00) que l’inclusion des questions du numérique dans la plupart des ministères rend son rôle progressivement obsolète.
On écoutera avec plaisir le passage à partir de 23:00 jusqu’à 29:00 sur la sécurité numérique appliquée tant au niveau des ministères et de son propre secrétariat qu’au niveau des équipes de campagnes pendant la dernière présidentielle où, on s’en souvient, l’équipe de Macron avait dû subir les « Macronleaks ».
Enfin, notons sa volonté louable (vers 46:30) d’amener progressivement l’Etat à une meilleure fourniture de services numériques, depuis les évidentes productions de cerfas jusqu’aux impôts en passant par le vote électronique dont on comprend cependant que le chantier ne fait que commencer.
Si l’interviewé ne nous apprend pas forcément grand chose de neuf, il nous rassure un peu en montrant que le numérique semble enfin mieux maîtrisé par ceux qui en ont la charge au sein du gouvernement. C’est, peut-être, la première fois que ça arrive et ça mérite d’être dit.
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