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L’hypothèse Macron : un deuxième quinquennat de Hollande, en pire

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Published : January 14th, 2018
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Category : Editorials

Billet initialement paru le 30.01.2017

Il y a un an, la France était déjà en proie à une campagne présidentielle qui ne faisait plus vraiment dans la dentelle et nous promettait, à la tête de l’Élysée, des choix tous aussi consternants et plus liberticides les uns que les autres. Partant à l’époque de l’hypothèse de moins en moins hardie que Macron décrocherait la timballe, j’en arrivais à la conclusion que son quinquennat serait placé sous le signe d’une continuation pathétique des précédentes impulsions sociales-démocrates et décidément taxogènes des président précédents. Les premiers six mois en poste de Macron me donnent pour le moment raison…

Même si dans les médias, les petits papiers acides s’empilent sur Fillon, toute l’actualité ne peut pas être dominée par ses déboires. Dans les « chiens écrasés », on peut certes combler avec quelques entrefilets navrants sur la primaire de gauche qui désole une partie des Français et endort passablement l’autre, mais cela laisse encore pas mal de place. Pourquoi ne pas alors s’étaler en publicité créative pour Emmanuel Macron ?

Pensez donc ! Il a tout pour plaire, le brave petit : il est jeune, il est mignon avec sa coupe de cheveux bien peignés et son petit côté premier de la classe ! Avec cette allure, il ravit les ménagères de moins de 50 ans et fait rosir les joues des grands-mères. Et quand il parle, il susurre des petits mots doux et ces phrases qui caressent le poil de tous dans le bon sens ! Pardi, il est anti-système, est sans parti, et veut évidemment renouveler la vie politique avec une organisation différente, de vraies idées qui changent !

Bon, certes, lui aussi comme Fillon semble un peu empêtré dans des histoires de fonds utilisés comme il n’aurait pas dû, à la différence évidente que lui, au moins, est un peu plus de gauche que son opposant, vilain conservateur catholique dont le programme, ultra-violent, mérite l’opprobre de la presse. Ceci expliquera sans doute l’écart de traitement médiatique et judiciaire de l’un par rapport à l’autre.

En définitive, la presse fait feu de tout bois pour détruire consciencieusement Fillon. Force est de constater qu’elle n’a d’ailleurs pas beaucoup d’efforts à mener tant le pauvret, gérant mal la pression, s’embourbe encore plus de lui-même. A contrario, la même presse a ouvert toutes les vannes de ses torrents de câlins les plus chaleureux pour Macron. Dans la bouche de certaines de ses figures de proues les plus émotionnellement chargées, Manu l’Énarque se retrouve propulsé en véritable icône des temps modernes quitte à être comparé à Barack Obama.

Du reste, si l’on écarte deux minutes le grotesque de la comparaison, on pourra se rappeler qu’Obama n’a jamais été autre chose qu’un socialiste tout ce qu’il y a de plus traditionnel, avec toute la panoplie complète depuis la tendresse immodérée pour les déficits publics, l’augmentation des taxes, impôts et ponctions tous azimuts et les grands projets sociétaux clivants. À ce titre, Macron lui emboîte effectivement bien le pas, empilant chaque jour, de tweets en déclarations, les propositions et idées toutes plus socialistes les unes que les autres. Sa récente saillie sur le « pass culture » à 500 euros pour les jeunes, dégoulinant de démagogie et de putasserie électoraliste typique de ce système dont il prétend pourtant ne pas faire partie, est un exemple aussi consternant que frappant de l’abandon en rase-campagne de toute velléité de libérer la société française de ses carcans collectivistes.

Cette gauchisation pépère du discours de Macron et l’introduction de bonnes grosses doses de redistribution grasse dedans ne doit rien au hasard : tout le monde comprend que les primaires du PS, exercice mortifère s’il en est, aboutissent à la désignation d’un utopiste collectiviste complètement hors sol. Son élimination dès le premier tour ne fait plus guère de doute et ne laissera donc personne à part l’énarque aux dents longues comme solution de repli.

Ceci explique assez bien la vague discrète mais de moins en moins timide de soutiens et de ralliements en loucedé tant de la part de députés du rang que des ténors d’une gauche complètement éparpillée.

Eh oui : « la chose » de Hollande, la montgolfière Macron, gros ballon plein d’air chaud zigzaguant par la seule force des vents d’opinion alentours, semble le seul recours des socialistes de gouvernement, qui ne trouveront à peu près nulle part ailleurs de candidat capable de leur fournir une chance crédible de mandat supplémentaire ou d’un éventuel maroquin. Plus les semaines avancent, plus s’afficher ouvertement avec le PS deviendra une gêne politique voire un handicap face aux candidats des gauches plus ou moins extrêmes qui, n’ayant aucune chance d’aboutir au pouvoir, n’auront aucun mal à jouer la surenchère démagogique.

Même l’inconnue incarnée pour le moment par Marine Le Pen ne semble pouvoir rivaliser avec le jeunot. Et quoi que puissent en penser beaucoup, en cas de second tour contre lui, elle aurait contre elle cet immense blob mou d’un centre sans colonne vertébrale idéologique, prêt à tout pour ne surtout pas voter pour elle, et ne lui permettant de toute façon pas d’envisager, même de loin, un rassemblement d’au moins 15 millions de voix sur son nom, barrière fatidique dans une élection présidentielle.

En somme, si l’hypothèse « Fillon président » tenait la corde il y a encore un mois, celle qui verrait Macron à l’Élysée devient chaque jour plus crédible. Les Français, économiquement incultes, bercés d’illusions socialistes depuis 40 ans, complètement déboussolés et orphelins de tout candidat crédible, sont prêts à se jeter sur n’importe quel aventurier approximatif qui peut faire semblant d’être différent pour rafler la mise.

Malheureusement, dans cette hypothèse, les différences idéologiques de « la chose » de Hollande avec son créateur sont si ténues qu’on sait déjà à quoi ressemblerait un quinquennat Macron : une véritable quadrature du cercle pour obtenir une majorité parlementaire et l’évidente fragilité de son gouvernement (d’Union Nationale For The Lol), une navigation à vue sur chaque sujet d’actualité (« le changement, c’est tout le temps ! »), une avalanche de mesurettes et de bricolages minuscules d’impact indéfini, et surtout la prolongation des politiques sociales-démocrates en diable qui n’ont fait qu’enfoncer le pays sur les cinq dernières décennies.

J’avais expliqué dans un précédent billet que le prochain président français pourrait bien nous faire regretter l’actuel. On en prend le chemin.

Ce pays est foutu.

Source : h16free.com
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H. Seize rédige sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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"Merde j'ai rien foutu du weekend ! Pas un article à poster !"
"C'est pas grave, tu n 'as qu'à recycler un vieil article sous l'angle de la prise de recul !"
"Pas con !"
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Trump a qualifié Haiti ( entre autres) de "pays de merde"... pauvre Haiti décolonisée par Toussaint Louverture et Dessalines en 1804 et qui, depuis, oscille entre dictatures et insurrection permanente.
Toute la bien-pensance pousse des cris d'orfraie: "paises de Porqueria" ? raciste !Quelle honte...
De son côté, Macron qualifie la France de pays "criminel", accuse son pays de crime contre l'humanité ( imprescriptible), réclame la repentance sur une chaine algérienne: Ech Chorouk news, et la bien-pensance approuve et en redemande...
Tragique !
Au fait, qui pense aux Amérindiens originels des Iles colonisées qui refusèrent de cultiver l'indigo et furent refoulés sur les Hauts puis éliminés par les actuels Haïtiens importés d'Afrique, colonisateurs à leur tour ?...
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Billet prémonitoire!
On peut reprocher tout ce que l'on veut à Trump, mais au moins avec lui c'est "América first".
On peut reprocher tout ce qu'on veut à Poutine, mais lui aussi aime son pays, la Russie.
On peut reprocher ce qu'on veut aux Anglais, mais "Brexit" = "England first".
Un mois avant son élection, Macron a été à Alger dire que la colonisation avait été un crime contre l'humanité, rien que ça. Le lendemain de son élection il a été à Berlin cirer les pompes à Angela.
Et le jour de son intronisation, on a pas eu droit à la Marseillaise, mais à l'hymne européen.
Et une majorité de Français béats battent des mains.
La différence avec Hollande, c'est qu'avec Macron la vaseline ne sera pas remboursée par la sécu.
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Bravo à H16: il avait raison
Et bravo à Merisier pour sa conclusion (la vaseline ...) Amusant et bien dit. Je retiens.
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Ceux qui ont voté pour lui (et les autres aussi) ne savent pas vraiment ce qui les attendent.
Ils applaudissent comme des zombies dès que le voyant s'allument.
Ils ont tous ouverts les bras à Macron chantre de l'Euro et à l'Europe sans savoir combien la France est rachetée jour après jour, mois après mois avec des emprunts étrangers; la BCE même avec des emprunts de pays pétroliers , ce qui nous a permis de passer le Nouvel an sans casse... à quelque 60 milliards près.

Voir pour cela le site :http://www.chevallier.biz/ (technique) où il est dit en résumé que ...

"Ces mystérieuses et anonymes administrations publiques et ces non moins mystérieux et anonymes non-résidents sont obligés de prêter depuis la semaine se terminant le 22 décembre quelques… 600 milliards d’euros (!) aux Marioles de la BCE pour qu’ils ne soient pas en faillite chaque vendredi soir en essayant de boucler leur bilan! "
... et il rajoute : ...avec la contrepartie (oubliez ça si vous voulez vous endormir tranquille.)

Tout l' article vous mettra la chair de poule si vous n'avez pas encore bien évalué le niveau de péril qui nous attend. Cependant cette mascarade, le mot est faible, peut durer un certain temps, sans que les innocents ne s'aperçoivent de rien.
Derrière, on parle de faillite bancaire, le mot n'est pas assez large, ce qui nous attend est bien plus sombre.
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blitzel - 1/15/2018 at 4:43 PM GMT
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