Cette histoire d’or ‘disparu’
a comme un air de nouveau pillage de la part du
cartel bancaire international – sont-ce là les repercussions
de menaces proférées
envers l'or Suisse par le
sénateur Américain
D'Amato en 1996 ? S'agit-il de l'or
de la mine Merkers ?
Armenian Mirror Spectator, basé aux
Etats-Unis, a publié un article intitulé “Wanted: Owners of Six Tons of
Gold Left in Historic Armenia”,
écrit par Edmond Y. Adazian.
‘Une
histoire a récemment fait surface en Suisse au sujet de six tonnes d’or,
déplacées depuis l’Arménie jusqu’aux coffres
de la banque Crédit Suisse à Genève, qui refuse désormais
de le délivrer à une famille Turque en revendiquant la
possession’, écrit Adazian.
La
nouvelle est apparue en premier lieu dans le journal Turc Hurriyet
le 17 octobre dernier, accompagné d’un commentaire par le
professeur Cagri Ehran,
qui, plutôt que de se poser des questions quant à la provenance
du trésor, questionne les raisons pour lesquelles le Crédit
Suisse refuse de délivrer l’or à un homme d’affaire
d’Elazig (cité Arménienne de Kharpert)
du nom de Sayid Ali Bayraki.
L’homme
d’affaire d’Elazig se bat depuis des années pour
récupérer 800000 pièces d’or Ottomanes
héritées de son père. L’ambassadeur Suisse en
Turquie, Raymond Kuntz, s’est
déplacé jusqu’à Elazig afin de discuter de ces six
tonnes d’or dont l’origine est encore aujourd’hui un
mystère.
L’auteur
nous rappelle que ‘Talaat Pasha
avait écrit dans son œuvre ‘Vie secrète’ que
70000 Arméniens avaient été déportés d’Elazig.
Aucun Arménien n’y était jamais retourné.
Même les familles les plus riches furent déportées’.
La
quasi-totalité des familles ayant été
déportées ont caché leur or ou l’ont
déposé auprès de voisins musulmans, espérant le
retrouver un jour. Durant des années, des histoires circulèrent
au sujet de ces trésors Arméniens. De plus en plus d’Arméniens
reviennent aujourd’hui sur les terres de leurs parents pour y rechercher
leurs trésors cachés.
‘Comment
quelqu’un pourrait-il déplacer 800000 pièces d’or
Ottomanes, d’un poids de six tonnes, depuis la Turquie jusqu’à
la Suisse ?’, se demande l’auteur. Il ajoute que ‘selon
M. Bayraki, son père aurait
transporté cet or jusqu’en Suisse, voyageant par la mer et par
la terre’. Aujourd’hui, les 800000 pièces d’or
Ottomanes ont une valeur de 3,5 milliards de dollars.
Le
professeur Cagri Erhan
indique ‘qu’au cours des premières années de la
Turquie républicaine, aucun citoyen n’avait jamais encore
possédé de telles quantités de monnaie. Par exemple,
lorsque la banque IS était fondée en 1924, son capital
était de 250000 lires Turques. C’est un problème majeur
que de cacher une telle somme de monnaie du regard du gouvernement. Selon Bayraki, son père aurait gagné cette
monnaie en faisant des affaires, et aurait caché cet or dans une cave
creusée sous sa maison. Gagner de l’or en faisant des affaires
est là un sujet questionnable, puisque lors de l’établissement
de la Turquie républicaine, les affaires n’étaient plus
menées grâce à la devise Ottomane’.
Il
semblerait que le père de Bayraki ait fait
confiance à la banque Suisse, pensant certainement qu’une banque
ayant gardé le secret quant à de l’or Nazi prendrait soin
de ses richesses de la même manière. Mais il semble avoir omis
le fait que l’or Nazi n’était pas en réalité
celui des Nazis, mais celui des Juifs.
‘Il
ne fait aucun doute que le lobby Arménien, qui ne rate jamais une
opportunité, se soit déjà concentré sur un or
dont la source est ‘inconnue’. Le Crédit Suisse
considère de tels actes de scandaleux et pense qu’une forme de
conspiration se cache derrière tout cela. De ce fait, nous voyons
assez clairement où cette affaire se dirige et ne jugeons pas sage d’impliquer
le premier ministre. Cela pourrait s’avérer embarrassant pour le
pays tout entier’.
Selon
Adazian, ‘le professeur Cagri
se réfère certainement aux avocats Arméniens lorsqu’il
parle de lobby. Ce sont eux qui se sont attaqués aux banques
françaises et allemandes ainsi qu’à de multiples compagnies
d’assurance dans une tentative hilarante de récupérer des
fonds en faveur des victimes du génocide. Heureusement, notre bon
professeur ne sait pas que ces avocats ont pour le moment mis les Turcs de
côté et passent désormais leur temps à tenter de
se trancher la gorge entre eux’.
L’auteur
nous rappelle que ‘ceux qui ont contribué à la
création d’un Musée du Génocide sont de nouveau en
train de s’entre-tuer, de se poursuivre en justice les uns les autres,
mettant en péril la construction du musée qui devrait
être achevée en 2015’.
‘Six
tonnes d’or sont actuellement dans les coffres du Crédit Suisse.
Il est disponible et en mesure de faire beaucoup de bien à l’Arménie.
Nous devons nous mobiliser pour l’occasion. Il est temps de laisser
derrière nous nos querelles et d’unir nos forces pour obtenir
cet or’, conclut l’auteur.
Source: Ruzan
Khachatryan, armeniaradio
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