En
réponse aux pressions de Wall Street, de la Maison Blanche et des
banques centrales Européennes, la Réserve
Fédérale a récemment drastiquement réduit les
taux d’intérêt des swaps de devises en faveur des banques
Européennes. Les marchés mondiaux seront bientôt
noyés de dollars, ce qui signifiera une augmentation des prix pour les
citoyens Américains. Cet excès de liquidités apaisera
temporairement les problèmes de liquidités de banquiers
irresponsables, mais rendra sur le long terme la situation bien plus grave
pour les consommateurs de part et d’autre de la planète. Les
marchés des capitaux ont monté à la diffusion de cette
nouvelle, mais ces gains risquent d’être illusoires.
Ne vous
y trompez pas – ces interventions ne font pas partie du capitalisme, un
marché libre ne fonctionne pas de cette manière. Sur un
marché libre, les entreprises mal gérées font faillite, même
les plus grosses banques. Nous devons nous souvenir que les marchés
libres sont les meilleurs régulateurs d’une mauvaise gestion
financière.
En
revanche, sous notre forme actuelle de corporatisme basée sur les
intérêts particuliers, certaines entreprises se voient attribuer
un statut les rendant intouchables par la banqueroute. Elles font des profits
grâce à l’inflation monétaire
générée par la Fed, et leurs pertes sont
socialisées grâce aux plans de sauvetage inflationnistes. Cela
signifie que vous et votre famille finirez par payer pour les
décisions de la Fed, puisque chaque dollar que vous gagnerez aura une
valeur amoindrie.
Seul un
tout petit nombre de personnes se rend compte qu’il enrichit les
banquiers Européen en voyant le prix de son lait, de ses œufs, de
son essence et de ses vêtements doubler ou tripler, mais c’est
bel et bien là ce qui est en train de se produire. Le rythme croissant
de ces manœuvres financières désespérées
signifie que l’inflation finira tôt ou tard par frapper bien trop
fort pour que les salaires puissent continuer à suivre. C’est
ainsi que la classe moyenne se verra éradiquée, comme nous
l’avons déjà observé auparavant lorsque la monnaie
fiduciaire avait prouvé de ses faiblesses.
Les
dernières coopérations de la Fed avec les banques centrales
quant à la mise en place de swaps de dollars contre des devises
étrangères ne sont que l’une des raisons pour lesquelles
le Congrès a besoin de se voir accorder la possibilité
d’auditer la Fed. Sous la législation actuelle, le Congrès
n’a pas le droit d’examiner de tels arrangements. Ce qui pensent
qu’un audit de la Fed représenterait une atteinte à son
indépendance devraient réévaluer cette supposée
indépendance et observer la manière dont elle s’est
empressée de délivrer des plans de sauvetage à
l’Europe immédiatement après que le président
Obama ait promis son assistance quant à la résolution de la
crise en zone Euro.
Plutôt
que de calmer les marchés, ces arrangements sont une preuve que les
gouvernements du monde ont peur de la crise financière
Européenne. Les banques centrales s’accrochent à des
brindilles en espérant qu’inonder le monde de monnaie fiduciaire
finira par résoudre une crise causée par des dépenses
gouvernementales beaucoup trop excessives et des endettements irresponsables.
Mais ces gouvernements et banques centrales ne parviennent pas à
comprendre que ce sont leurs propres politiques monétaires qui ont
permis aux banques Européennes de s’endetter à ce point.
Si ces banques ont besoin de liquidités, elles devraient en générer
comme il se doit : en attirant des déposants. Si elles n’y
parviennent pas, alors elles devraient pouvoir faire faillite. Le
Congrès ne devrait pas permettre un tel type d’engagement de la
part de la Fed, engagement qui pourrait facilement coûter des trillions
de dollars aux contribuables Américains. Ces swaps de dollars sont
purement inflationnistes et porteront tout autant atteinte aux
Américains que les politiques de quantitative easing.
Les
Américains méritent une monnaie qui ne puisse être
manipulée ou créée à partir de rien par des
banquiers centraux ne pouvant que promettre une prospérité
future. La monnaie fiduciaire a causé la crise financière
Européenne, ainsi que les autres crises économiques qui lui ont
précédé. Une augmentation de la masse monétaire
n’est en rien un remède à cela. Le système global
de monnaie fiduciaire est un échec en soi. Nous avons besoin
d’une réforme monétaire. Nous avons besoin de monnaie
réelle.
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