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Avant hier, le président des Etats-Unis demandait au
Congrès d’augmenter la limite de la capacité d’endettement
des Etats Unis de 1,2 trillions
de dollars upplémentaires. Selon Bloomberg,
c’est la dernière des trois demandes possibles de ce type que le
Congrès a accordé au président des Etats Unis lors par
la loi sur le plafond de la dette ratifiée le 2 Aout 2011. Cette augmenation
fera passer le plafond de la dette des Etats-Unis à 16,334 trillions
de dollars, ce qui permettra, selon le Trésor, de financer le
gouvernement jusqu’à fin 2012.
A la fin de l’année, nous pourrions assister
à un nouveau débat du type de celui de l’an dernier quant
au plafond de la dette – seulement cette fois-ci, avec les
élections présidentielles en toile de fond. Le Congrès
votera en faveur d’une nouvelle augmentation du plafond de la dette,
dans la mesure où les républicains ne voudront pas assister
à un nouveau scénario au cours duquel les démocrates et
la presse les blâmeront pour avoir compromis le statu quo
économique – même si ce dernier prend les airs d’une
voiture roulant à pleine vitesse en direction d’une falaise.
Aucun article concernant la dette du gouvernement
Américain ne serait complet sans une référence au record
le plus bas des rendements sur obligations. La semaine dernière, nous
avons encore une fois vu les investisseurs étrangers réduire
leur possession d’obligations d’état américaines,
et ce pour la sixième semaine consécutive et pour le niveau record
de sortie de 85 milliards de dollars. C’est là un record en
termes de ventes cumulées d’obligations du Trésor par des
investisseurs étrangers.
Sur un marché de plus de 2,5 trillions de dollar, 85
milliards ne représentent pas grand-chose. Si la situation
économique Européenne se détériorait – si
elle pouvait encore être pire qu’elle ne l’est actuellement
– et que la Grèce, le Portugal ou autre nation souveraine
faisait défaut, alors les investisseurs étrangers
s’intéresseraient à nouveau aux obligations
Américaines, annulant en quelque sorte les récentes ventes.
Mais si l’Europe parvenait à trouver un moyen de se tirer
d’affaire (du moins sur le court terme), alors cette tendance ne ferait
que se poursuivre. Ces ventes pourraient s’intensifier dans le
même temps qu’elles s’ébruiteraient et que
l’esprit de ‘troupeau’ se diffuserait parmi les
investisseurs.
Les choses pourraient bientôt devenir
intéressantes.
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