L’or
est la monnaie des rois ; l’argent la monnaie des marchands, et la
dette celle des esclaves. La dette n’est pas une monnaie !
‘De tous les stratagèmes ayant été mis en place en vue de
frauder la classe ouvrière, aucun n’a jamais été
plus efficace que le leurre de la monnaie papier’ ~ Daniel Webster.
‘Nous sommes sur le
point d’être accablés de quantités astronomiques de
papier, ne représentant non pas de l’or ou de l’argent,
mais rien d’autre que des promesses brisées, une société
en banqueroute, des créditeurs trompés et des citoyens
ruinés’ ~
Discours de Daniel Webster au Sénat, 1833.
Nous
en sommes à nouveau là aujourd’hui.
Depuis
que le Département de l’Education fut créé aux
Etats-Unis en 1980 et que les programmes scolaires furent retirés des
mains des professeurs et des associations de parents
d’élèves, trois générations
d’école publique ont fait subir un véritable lavage de
cerveau aux populations du monde développé, à tel point
qu’elles sont aujourd’hui incapables de penser par
elles-mêmes. Plutôt que d’avoir appris à penser,
elles se sont vues dicter une manière de penser. Cette forme de
désinformation a été développée par les
élites, les fonctionnaires et les banquiers, par le biais des
médias et des centres d’endoctrination
portant le nom d’écoles publiques.
‘L’opinion de
10000 hommes n’a aucune valeur si aucun d’entre eux ne sait de
quoi il parle’ ~Marc-Aurèle
Adam
Smith, dans son ouvrage ‘Richesses
des nations’, étudie le rôle du public dans la
création de richesse future. La productivité d’une
économie est le fruit de l’éducation de ses citoyens, de
leur capacité à résoudre les problèmes et
à faire preuve d’une pensée critique, et de leurs
connaissances des leçons de l’Histoire. Si on devait leur donner
une note, alors les systèmes scolaires Américain et Européen
recevraient un E, pour Echec. Des océans de citoyens attendent
aujourd’hui patiemment la création de nouveaux emplois dont ils
seraient incapables de gérer la responsabilité.
Ils
sont devenus dépendants du gouvernement. Ils se sont vus enseigner la
foi envers leur gouvernement, et offrir un accès aux soins
médicaux et à des emplois de base.
‘La liste des
‘droits’ ne se prolonge pas indéfiniment – le
‘droit’ à l’éducation, le ‘droit’
aux soins médicaux, le ‘droit’ d’accès aux
biens alimentaires et immobiliers. Ces droits n’ont rien à voir
avec la liberté. Ils ne sont pas des droits, mais une forme de
dépendance. Ces droits sont la ration de l’esclavage – le
foin et la grange du bétail humain’. ~ Alexis de Tocqueville.
Aucune
reprise réelle n’a
été enregistrée depuis la crise financière de l’an
2000, ni depuis celle de 2008. Si l’expansion des dépenses
gouvernementales, financées par
la dette, était otée du calcul du
PIB, la croissance réelle des économies
développées aurait implosé à un taux annuel de 4
à 12% depuis 2008. L’insolvabilité
s’élargit. Attendez-vous à ce que les élites,
fonctionnaires, banquiers centraux et capitalistes de copinage continuent de
faire ce qu’ils ont toujours fait depuis que 1971, alors que Nixon changeait
à jamais la définition de la monnaie.
Quelle
est la meilleure chose à faire lorsque vous vous retrouvez avec un
pistolet pressé contre votre tempe ? Tenter d’esquiver, ou
vous faire tirer dessus ? Les politiciens feraient la même chose
que vous, ils esquiveraient… et laisseraient, comme à leur
habitude, le public prendre la balle. En pratique, ils vont continuer d’imprimer.
C’est ce qu’ils ont fait depuis la création de la FED en
1913 et les traités de Bretton Woods qui ont permis l’émancipation définitive
de la planche à billets. Le seul à avoir jamais eu le courage
de réduire les dépenses du gouvernement et les impôts fut
Ronald Reagan, et sa décision entraîna une vague de
prospérité.
Mère
Nature concocte une crise qui bientôt viendra balayer nos illusions, et
les tissus de mensonges en lesquels nous croyons. L’Histoire viendra
à se répéter pour punir ceux l’ayant
oubliée. Avant que le monde développé puisse
renaître, il lui faudra traverser une phase de destruction, au cours de
laquelle plus seront blessés que secourus.
L’idée
qu’il est possible d’obtenir quelque chose sans ne rien faire
pour sera anéantie. C’est ainsi que s’achèvent
toutes les expériences socialistes, sans exception. La Russie et la
Chine communiste ont appris ces leçons au cours de ces 50
dernières années, et ce sera bientôt autour du monde
développé que de se les voir brutalement inculquées. Etudiez
les préceptes du marxisme sur internet, et vous vous apercevrez
qu’ils correspondent parfaitement au fonctionnement des
économies du monde développé.
Il
existe aux Etats-Unis des douzaines de Grèces,
d’Italies et de Portugals : l’Illinois, la Californie et le
Michigan, pour ne nommer qu’eux. De plus en plus de cas
d’insolvabilité de communes et de collectivités font
surface. Des trillions d’obligations, d’aides sociales, et
d’allocations médicales demeureront impayées, ou le
seront par le biais de l’impression monétaire.
Jusqu’à
ce que le droit à la propriété privée soit
restauré, la création de richesses ne pourra pas reprendre.Le droit de propriété
privée a été aboli lorsque Nixon a rompu le lien entre l’or
et la monnaie de réserve du monde, le dollar.
Entre
régulation et taxation, la propriété privée
n’est plus qu’un mythe voulant que le dollar soit aussi fiable
que de l’or. Les dollars sont des obligations, tout comme le sont
toutes les autres devises fiduciaires du monde, des promesses de paiement de
gouvernements, d’élites et de banquiers centraux en banqueroute.
C’est la raison pour laquelle la classe moyenne est aujourd’hui
ruinée, que pouvoir d’achat lui a été
dérobé, et qu’elle est désormais forcée de
s’asservir et de devenir esclave de la dette pour assurer sa survie.
Theodore “Ty” Andros
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