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L’érosion des libertés Européennes est financée par les banques

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Published : June 25th, 2012
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‘La Grèce n’est pas une exception. Elle est l’une des principales terres d’expérimentation d’un nouveau modèle socio-économique à l’application potentiellement illimitée : un modèle technocrate dépolitisé au sein duquel les banquiers et autres experts sont autorisés à démolir la démocratie’.

Slavoj Žižek


‘La corruption pourrait être représentée par un grand arbre aux branches immensément longues et s’étendant dans toutes les directions, sur lesquelles la rosée se dépose puis glisse au sol, infectant sans exception tous les sièges et fauteuils d’autorité’.


Beaumont et Fletcher, la Fortune de l’Homme Honnête





Slavoj Žižek, dans une récente édition du London Review of Books, offre une perspective fascinante à la situation financière Européenne. Son écrit ressemble, dans une certaine mesure, à la variante d’un ancien script dans lequel les termes ‘balle’ et ‘troupes’ auraient été remplacés par ‘dollar’ et ‘banquiers’.

Observer le rôle de Goldman Sachs et de certaines autres banques, ainsi que de leurs associés politiques qui pour beaucoup ne sont désormais plus que leurs propres représentants sur le théâtre qu’est celui de l’érosion de l’Europe, est une chose pour le moins fascinante. C’est un peu comme regarder un train se renverser, mais au ralenti.

Ceux tirant quelque intérêt financier de la situation Européenne mettent en avant leurs propres agendas et candidats dans le même temps qu’ils maintiennent leur discours en faveur d’un gouvernement populaire. Ils marchent au rythme de l’opportunisme financier et de la loi oligarchique ayant permis de répandre le culte du surhomme depuis le début du XXe siècle.

Le contre-exemple à tout cela est l’Islande, ayant choisi d’agir différemment envers les banques en confrontant le capitalisme de copinage et la trappe de la dette plutôt qu’en s’y accommodant.

Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne s’en tirent un peu mieux que l’Europe, ayant tous deux établi un équilibre politique temporaire au sein duquel ceux tirant un intérêt financier de la situation continuent de consolider leurs gains. De quelle autre manière pourrions-nous expliquer le manque actuel de poursuites pour fraude financière, la constante stagnation de leurs économies nationales sous le poids du capitalisme de copinage, et les incessantes réductions de taxes pour les plus riches ? La liberté des citoyens continue d’y être bafouée en le nom de la guerre contre le terrorisme.

Viendra un jour où les citoyens se soulèveront, et où les banques seront forcées de leur faire une proposition qu’elles penseront irrésistible. C’est ce qu’il se passe actuellement en Grèce, et se rapproche lentement de chez vous.

London Review of Books
Save us from the saviours
Par Slavoj Žižek
25 Mai 2012


Imaginez la scène d’un film dystopique dépeignant notre société dans un futur proche.  Des soldats en uniforme patrouillant de nuits des rues de centre-ville à moitié vides, à la chasse aux immigrants, aux criminels et aux sans-abris. Ceux qu’ils trouvent sur leur passage sont immédiatement brutalisés. Ce qui pourrait paraître comme étant une scène Hollywoodienne n’est autre que ce qu’il se passe actuellement en Grèce. La nuit, des vigiles en vêtements noirs appartement au mouvement néo-fasciste Aube Dorée – ayant récolté 7% des voix lors des récentes élections, et a obtenu le soutien de plus de la moitié des officiers de police de la ville d’Athènes – ont pris pour habitude de patrouiller les rues de la capitale et de martyriser les étrangers qu’ils trouvent sur leur passage : Afghans, Pakistanais, Algériens… C’est ainsi que s’organise la défense de l’Europe, en cet été 2012…

 

Les annonciateurs de l’apocalypse ont raison, mais pas dans le sens où ils l’espèreraient. Ceux qui critiquent nos arrangements démocratiques actuels se plaignent du fait que les élections n’offrent aujourd’hui plus de choix à proprement parler : tout ce qu’il nous reste n’est autre qu’un choix entre des partis de centre-droite et centre-gauche dont les programmes sont quasiment indiscernables. Le 17 juin prochain, les Grecs se verront offrir un vrai choix : la nouvelle démocratie et le mouvement socialiste panhellénique d’un côté, et la gauche radicale de l’autre.


Et, comme c’est généralement le cas lorsqu’un choix à proprement parler vient à s’offrir, la panique règne : si le choix pris par les citoyens ne s’avère pas être le bon, chaos, pauvreté et violence s’en suivront. La simple possibilité de la victoire de la gauche radicale installe un climat de terreur sur les marchés. L’idéologie de la prosopopée a connu ses heures de gloire : les marchés s’expriment comme s’ils étaient de réelles personnes, font part de leur ‘inquiétude’ au vu de l’éventualité que les Grecs manquent à élire un gouvernement désireux de maintenir sa relation avec l’Union Européenne et le FMI et son programme d’austérité fiscale et de réformes structurelles actuellement en vigueur.


Les citoyens Grecs n’ont pas le temps de s’inquiéter de tout cela : ils ont suffisamment de quoi s’inquiéter pour leur niveau de vie, se dégradant de jour en jour et atteignant aujourd’hui des niveaux n’ayant pas été rencontrés en Europe depuis plusieurs décennies…


Voici le paradoxe qui permette aujourd’hui au maintien du droit de vote dans les sociétés démocratiques : une personne est libre de choisir, à la condition qu’elle fasse le bon choix. C’est pourquoi, lorsqu’une mauvaise décision est prise (comme ce fut le cas lorsque l’Irlande rejeta la constitution Européenne), cette dernière est considérée comme étant une erreur, et qu’un nouveau ‘processus démocratique’ est mis en place afin de pouvoir corriger cette mauvaise décision. C’est ce qu’il s’est produit à la fin de l’année 2011 lorsque George Papandreou, alors premier ministre, proposait un référendum au sujet du plan de sauvetage de la Grèce. Le référendum fut rejeté, ayant été jugé comme étant un ‘mauvais choix’.


Il existe dans les médias deux versions différentes de l’histoire de la crise Grecque : la version Germano-Européenne (les Grecs sont irresponsables, fainéants, dépensent trop et tirent aujourd’hui des leçons de leur indiscipline financière), et la version Grecque (la souveraineté nationale de la Grèce est menacée par la technocratie libérale imposée par Bruxelles).


Lorsqu’il devint impossible de continuer d’ignorer la situation Grecque, une troisième version de l’affaire commença à émerger, présentant les Grecs comme étant des victimes humanitaires dans le besoin, comme si une guerre ou une catastrophe naturelle avait frappé leur pays. Bien que les trois versions de l’histoire soient fausses, cette dernière est de loin la plus révoltante. Les Grecs sont loin d’être des victimes passives : ils sont en guerre contre l’établissement économique Européen, et ce dont ils ont besoin est de notre solidarité, parce que leurs problèmes sont également les nôtres.


‘La Grèce n’est pas une exception. Elle est l’une des terres d’expérimentation d’un nouveau modèle socio-économique à l’application potentiellement illimitée : un modèle technocrate dépolitisé au sein duquel les banquiers et autres experts sont autorisés à démolir la démocratie’.


En sauvant la Grèce de ce qui se font appeler ses sauveurs, nous pourrons également sauver l’Europe.


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Bienvenue au NWO, le nouvel
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Quand il y a ordre dans le titre d'une organisation c'est pour vous indiquer qu'il faudra vous habituer a excecuter lesdits ordres de l'organisation
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Les Grecs [...] sont en guerre contre l’établissement économique Européen, et ce dont ils ont besoin est de notre solidarité, parce que leurs problèmes sont également les nôtres. La Grèce n’est pas une exception. Elle est [...] un modèle technocrate dépolitisé au sein duquel les banquiers et autres experts sont autorisés à démolir la démocratie’.

Très bien, et comment fait-on pour leur offrir notre solidarité ?

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Si les élections pouvaient changer quelquechose, il y a longtemps qu'elles auraient été interdites
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Exact...
La dernière preuve que les politiques se foutent de notre opinion, c'est quand ils ont voté le traité de Lisbonne à l'assemblée nationale, en totale contradiction avec le référendum
auquel les français avaient dit non.
C'est la preuve que ceux qui nous dirigent, de droite comme de gauche ne sont à l'écoute des français que durant les campagnes précédant les élections, où là, ils semblent se soucier de notre sort et de nos avis.
Mais une fois élus, ils ont une tendance incroyable à complètement oublier toutes leurs belles promesses. Le pire, c'est que le sachant, nous continuons à les élire.
Et quand les promesses ne marchent plus, ils commencent alors à utiliser la peur, en menaçant le peuple de grave problèmes si celui ci ne continue pas de se comporter comme un mouton. Tout comme le berger guidant son troupeau, ils veulent nous imposer la direction qu'ils ont choisi, celle où l'oligarchie profite à plein du système, et où le bon peuple va trimer, dans des emplois de moins en moins payés. Les banquiers spéculent à fond sur des marchés genre subprimes, qui les conduisent à perdre des sommes d'argent phénoménales.
L'état s'empresse alors de renflouer ces banques, avec l'argent du contribuable, ce qui augmente la dette. Puis, au lieu d'imposer aux banques de plutôt soutenir les entreprises, en les aidant à se financer, ils laissent de nouveau celle ci faire de nouveau n'importe quoi, et le phénomène se reproduit à l'identique.
Au bout du compte, c'est les français qui continuent de mettre la main au porte monnaie, et quand il commence à dire quelque chose, à demander des comptes, on lui répond qu'il a vécu au dessus de ses moyens, et qu'il faut désormais qu'il en paie l'addition. A ceux qui seraient tentés de résister, on leur promet la politique du bâton. Le peuple français est comparable à un troupeau de moutons, bêlant sans arrêt, mais se dépêchant de rentrer dans les rangs dès que le loup montre les crocs...
Pourquoi ne pas séparer les banques de dépôts de celle qui spéculent sur les marchés boursiers ? Cela ne vous parait il pas logique ? Pourquoi alors nos dirigeants laissent ils ce système complètement pourri continuer à appauvrir les plus faibles au profit des plus riches, sans que ceux ci ne soient autorisés à dire quoique ce soit ? Et nous, quand prendrons nous conscience que nous sommes pressé comme des citrons, quand bougerons nous pour essayer de changer les choses ?
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Juste une suggestion que vous trouverez peut etre un peu provocatrice, mais réflechissez y : et si l'Etat ne travaillait pas pour le bien commun ?
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Non, je ne vois en votre réponse aucune provocation, mais une vérité qui malheureusement, s'affirme de jour en jour.
Il y a bien longtemps que le peuple n'est plus la priorité de nos dirigeants. Ceux ci, par lâcheté, où par intérêts, se sont retrouvés sous la coupe de l'oligarchie, des "banksters", de la finance quoi !
Je pense que eux aussi, ne sont plus que des pions entre les mains de la finance, avec quand même la différence d'avec nous, c'est qu'ils profitent eux aussi de l'argent confisqué aux contribuables, à l'aide de leurs plans d'austérité.
Il suffit de voir à quel point l'industrie du luxe ne s'est jamais aussi bien portée en France, pour comprendre que la crise, ce n'est que pour les gens de la classe moyenne où inférieur.
On demande à tout le monde de faire des efforts, mais les plus privilégiés se dépêchent d'aller mettre leurs fortunes loin du trésor public français.
Car eux ne se sentent pas concernés par cet effort, sous prétexte que ce sont eux qui font vivre l'économie. Ils oublient un peu vite que sans le peuple, leurs usines,entreprises...ect...ne sont rien !
Dans un système juste, tout le mode devrait profiter, selon son importance dans l'entreprise, des bénéfices. Mais ce n'est pas le cas, tout va pour les plus favorisés, et nous, les ouvriers, c'est soi nous la fermons, soi nous pointons...au assedic !!!
Je ne suis pas contre le fait qu'il y ai des riches, car c'est normal qu'une personne ayant pris des risques bénéficie en retour de bons salaires. mais ce dont je suis contre, c'est des sommes absolument incroyables dont nous entendons parler régulièrement( parachutes dorés, bonus...ect), et qu'à coté, les salaires des ouvriers ne suivent même plus l'inflation, ce qui fait que tous ceux ci, qualifiés où non, se retrouvent avec des salaires leurs permettant à peine de subvenir aux besoins de leurs familles !
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@ Numis',

"Ils oublient un peu vite que sans le peuple, leurs usines, entreprises, etc.... ne sont rien !"

Mais que fait le peuple pour le leur rappeler ? Elle est où la solidarité du peuple qui permettait de faire grève pour remettre les pendules à l'heure ? Aujourd'hui, il arrive même qu'une grève (alors que le droit de grève est un droit fondamental), soit condamné en justice ! Enfin, qui va suivre celui qui dénoncera cela ? Les médias ont tellement instillé dans l'esprit des gens que la grève c'est MAL (manque à gagner; ce sont les gens qui travaillent qui sont pénalisés; etc.) que très peu de gens seront encore d'accord d'y participer.

Le Consensus de Washington est un document qui contient plusieurs "règles" qu'il fallait mettre en application pour arriver là où voulaient arriver les néo-libéraux. Une des premières règles à appliquer était de décrédibiliser les syndicats en les accusant de tous les maux et/ou via la culpabilité de leurs revendications afin que tout le monde se retourne contre eux. Ca a marché !

Maintenant, je ne dis pas qu'ils n'ont pas exagéré certaines fois. Mais il faut avouer qu'en les cassant, on a cassé la solidarité qui existait au sein du peuple et ça c'est très grave à mon sens.

Ceux qui nous dirigent ont réussi grâce à l'appui des mass-médias et grâce à la diversification des contrats de travail (CDI, CDD, intérims, titres-services, nominations, etc.) à nous diviser pour mieux régner. Trop de statuts différents, trop de visions différentes, trop d'intérêts différents et les mass-médias d'enfoncer le clou de toute forme de "perte" qu'entraîne une grève en taisant bien les effets bénéfiques qu'elle peut obtenir.

La grève reste l'arme la plus puissante que nous puissions utiliser contre les multinationales toutes puissantes ! D'ailleurs en Chine, c'est ce qu'ils font... de plus en plus. Et le pouvoir ne peut pas y restert indifférent. C'était aussi l'arme favorite de Ghandi : la désobéissance civique (ou civile) n'étant rien d'autre qu'une forme de grève de l'obéissance au pouvoir !

Le pire, c'est que le sachant (que élus n'écoutent pas le peuple), nous continuons à les élire."

Mais qu'avons-nous comme choix réel ? Ne pas voter et laisser ceux qu'on ne veut pas voir arriver au pouvoir être élus; ou voter pour ce qui nous semble le moins pire... et quand même devoir subir le dictat de gens qu'on ne voulait pas ? Qui établit les listes ? Les partis qui sont au pouvoir ! Pourquoi faut-il "x" signatures pour avoir le droit de faire une nouvelle liste ? Pour compliquer l'accession au pouvoir de ceux qui ne l'ont pas ! Etc.

"Au bout du compte, ce sont les Français qui continuent de mettre la main au porte-monnaie, et quand ils commencent à dire quelque chose, à demander des comptes, on leur répond qu'is ont vécu au-dessus de leurs moyens, et qu'il faut désormais qu'ils en paient l'addition."

Mais bien sûr ! La culpabilisation du peuple est le fond de commerce de ces élites néo-libérales !

C'est comme entendre ces ministres de la sécurité sociale se plaindre parce que le peuple consomme trop de médicaments. Mais qui les prescrit et pourquoi ? Avant le lobby des firmes pharmaceutiques, la majorité des gens soignait beaucoup de ses bobos avec des "remèdes de grand-mère" et ne voyait le médecin QUE quand ça ne marchait pas. Mais maintenant, le passage par le médecin est devenu OBLIGATOIRE (certificat pour l'employeur et prescriptions intenses d'antibiotiques et d'anti-dépresseurs pour retourner plus rapidement au boulot; on ne laisse plus le temps au corps de se retaper naturellement). Dans beaucoup de cas le médecin est devenu un "dealer" qui doit "doper" les employés/ouvriers afin qu'ils soient plus vite "opérationnels".

"Pourquoi ne pas séparer les banques de dépôts de celle qui spéculent sur les marchés boursiers ?"

Ca existait sous le nom de glass-steagall act si je ne m'abuse, mais il a été "défait" sous Reagan ou Clinton. Or comme on sait qui est aux commandes, il n'y a aucune raison qu'ils acceptent de se remettre une nouvelle limite alors qu'ils ont tellement travaillé pour la faire tomber...

Allez ! Courage ! Il paraît que ce n'est que le début ! ;-)

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En France on encourage la tonte des moutons et on les incite à venir brouter sur le marché obligataire par le biais de la baisse des taux du livret A. On dissuade cette forme, moins spoliatrice, de placement, afin de faire plaisir aux banques.

Gundlach, qui l’un des plus gros gérants américains de fonds obligataires, est inquiet, on le comprend: "La situation sur le marché obligataire est un changement énorme, un cercle vicieux de pertes et de rédemptions peut se développer ".

On aurait tort de croire que seule la perspective du ralentissement des achats de titres à long terme par la Fed est la cause de la déroute.

Il y a surtout des ventes continues de valeurs du Trésor américain en provenance des pays émergents, Chinois en particulier; le robinet des étrangers est ouvert. Ils ont besoin de cash.

Par ailleurs de très gros spéculateurs comme Goldman Sachs poussent à la roue de la baisse dans l’idée que la liquidité globale pourrait se restreindre fortement d’ici quelques mois.

BRUNO BERTEZ 23 Aout 2013
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PLOECKS HORS DE MA VUE - 8/23/2013 at 6:23 AM GMT
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