Mémo de la FED traitant de la suppression du prix de l’or traduit en Français

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Dans le cadre de la campagne de rapatriement de l’or Allemand, et dans l’objectif de mettre fin aux mensonges constamment répétés par les membres de l’administration Allemande quant au stockage des réserves d’or de leur pays aux Etats-Unis, la branche Bavaroise de l’Association des Contribuables Allemands a traduit, de l’anglais vers l’Allemand ainsi que vers le Français, un très important mémorandum écrit en 1975 par Arthur Burns au président de la Fed de l’époque, Gerald Ford.


Par Lars Schall

Le site internet de la campagne de rapatriement de l’or Allemand est le suivant:
http://www.gold-action.de/action-sign-up.html.

Vous trouverez ci-dessous des liens supplémentaires en rapport avec le document mentionné plus haut et contenant quelques informations quant à la manipulation du prix de l’or, ainsi qu’un document traitant de l’accord secret passé entre la Fed et la Bundesbank/Helmut Schmitt en 1975.

Le mémorandum écrit le 3 juin 1975 par Arthur Burns au président de la Fed de l’époque, Gerald Ford, a récemment été traduit pour la première fois en Allemand et en Français.

Ce mémorandum peut être trouvé à librairie présidentielle des Etats-Unis ici:

White House Central Files, FI – Finance, FI 9 Monetary Systems, Box 23, Folder FI 9 1/16/75 – 6/30/75.

Pour plus d’informations quant à ce mémorandum, voir les liens suivants :
http://www.larsschall.com/2011/11/14/former-g...ld-suppression/, et:

target="_blank" http://www.larsschall.com/2011/11/18/ford-...ce-suppression/.

Une version PDF de ce mémorandum est disponible sur le site internet du GATA sous ce lien:
target="_blank" http://www.gata.org/files/FedArthurBurn...d-6-03-1975.pdf.

Sa traduction en Allemand peut être trouvée exclusivement sous le lien ci-dessous:< target="_blank"br> http://www.larsschall.com/2012/06/05...-erinnern-kann/.

Vous pourrez lire plus bas la version Française officielle de ce mémorandum:


LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DES GOUVERNEURS

RESERVE FEDERALE

WASHINGTON, D. C. 20551

Le 3 juin 1975

Strictement confidentiel (FR)

MEMORANDUM A L’ADRESSE DU PRÉSIDENT

De: Arthur F. Burns

Lors des préparations préliminaires à la réunion du Comité intérimaire du Fonds monétaire international les 10 et 11 juin, la Réserve Fédérale et le Trésor se sont entendus sur tous les aspects d’une position américaine, sauf sur un point. Mais ce point est d’une importance cruciale. La manière dont il sera résolu pourrait bien déterminer la forme des arrangements monétaires mondiaux et ainsi affecter nos intérêts économiques et politiques pour la prochaine génération.

La question cruciale à débattre est de savoir si les banques centrales et les gouvernements doivent être libres d’acheter de l’or, entre eux ou sur le marché privé, à des prix liés au marché. (Les prix sur le marché ont récemment été de l’ordre de 160 $ à 175 $ l’once, le prix officiel étant de 42.22 $ l’once.) Le Trésor est prêt à accorder plus de liberté pour ce genre de transactions. La Réserve Fédérale y est opposée.


Le point précis de la controverse est de savoir s’il faut permettre ou non aux gouvernements individuels d’augmenter leurs avoirs en or au-delà d’un plafond déterminé (les avoirs réels au 1er mai 1975, par exemple). Le Trésor est prêt à accepter, comme le préconise fermement le gouvernement français, qu’il n’y ait aucun plafond sur les avoirs en or d’un gouvernement individuel. La Réserve Fédérale estime qu’il est essentiel que chaque pays ait son plafond individuel et que les Etats-Unis ne devraient pas accepter de nouveaux arrangements internationaux sur l’or, à moins qu’ils n’y incluent de tels plafonds.

Le communiqué du Comité intérimaire du Fonds monétaire international de janvier 1975, un document reconnu sur le plan international, stipulait que la liberté pour les autorités monétaires nationales de conclure des transactions sur l’or devrait «garantir que le rôle de l’or dans le système monétaire international diminue petit à petit ». Les plafonds individuels de chaque pays sur les avoirs en or, applaudis par la Réserve Fédérale, contribueraient à cet objectif. La position du Trésor, elle, sera interprétée par beaucoup comme un pas en arrière par rapport à l’accord de janvier.


La position de la Réserve Fédérale sur l’or s’appuie sur quatre points principaux:

Premièrement, il n’y a actuellement aucun problème pratique impératif nécessitant une action rapide sur la question de l’or. Des établissements d’emprunt non négligeables sont à disposition pour aider les pays à compenser un besoin urgent éventuel de financement de leur balance de paiements. Les pays nécessitant d’utiliser leur avoir en or peuvent vendre de l’or sur le marché ou prévoir de l’utiliser comme assurance pour des prêts. Le report d’une prise de décision sur les questions d’or actuellement en suspens ne pose par conséquent aucun problème sur le plan économique.

Deuxièmement, jusqu’à ce que nous-mêmes et d’autres pays ayons forgé un véritable consensus sur la forme souhaitée du futur système mondial monétaire, nous ne devrions pas isoler la question de l’or et la traiter en dehors des autres points critiques de la réforme monétaire. Aller de l’avant sur
​​la question de l’or en l’absence d’un tel consensus pourrait être inopinément néfaste en ce qui concernant la forme du futur système monétaire.

Troisièmement, l’élimination précoce des contraintes actuelles sur les transactions d’or intergouvernementales et sur
​​les achats officiels sur le marché privé pourrait bien engendrer des courants et des interventions qui contribueraient à augmenter limportance relative de lor au sein du système monétaire. En fait, nous avons lieu de croire que les Français, avec le soutien d’un ou deux pays de moindre importance, sont en quête d’un tel résultat.

Les pays comme la France, opposés à des plafonds sur leurs avoirs en or individuels, veulent sans aucun doute être libres d’acheter de l’or sur le marché privé pour soutenir le prix du marché. C’est un secret de polichinelle entre les banquiers de la banque centrale qu’ultérieurement, les Français et quelques autres pays pourraient bel et bien vouloir stabiliser le prix du marché dans une certaine mesure.

J’estime par conséquent que la position recommandée par le Trésor risque d’involontairement favoriser ou tout au moins de laisser place à une augmentation de l’importance relative de l’or au sein du système monétaire.


Quatrièmement, une grande liberté pour les gouvernements de négocier l’or à un prix lié au marché peut facilement contrecarrer les efforts déployés pour contrôler la liquidité mondiale. Une telle liberté inciterait par exemple les gouvernements à réévaluer leurs avoirs en or officiels, à un prix lié au marché. (La France l’a déjà fait.) Ceci pourrait alors ajouter jusqu’à 150 milliards de dollars à la valeur nominale des réserves des pays. La création de liquidité d’une telle ampleur mettrait sérieusement en danger, voire réduirait à néant, nos efforts et ceux d’autres nations prudentes en vue de maîtriser raisonnablement l’inflation. Ceci est une question de grande préoccupation pour M. Witteveen, le directeur du FMI, et pour beaucoup d’autres experts financiers.


Vu l’évolution de la politique de notre gouvernement sur ​​lor, la Réserve Fédérale a cherché à éviter de prendre une position rigide. Je me suis efforcé de tenter de concilier le point de vue français et le nôtre:

Premi
èrement, jai accepté à contrecœur la restitution partielle des avoirs en or du Fonds monétaire international aux pays membres; cette mesure, fortement souhaitée par la France, permettrait d’accroître les réserves d’or de la France et d’autres pays, mais affaiblirait le FMI lui-même.

Deuxièmement, j’ai proposé une concession majeure, à savoir qu’un gouvernement peut acheter de l’or d’un autre gouvernement, indépendamment de son plafond, si l’achat répond à un besoin d’urgence du gouvernement vendeur de mobiliser ses avoirs en or; cette concession prévoit aussi qu’un gouvernement qui vendu de l’or dans des conditions d’urgence puisse racheter ce montant d’un autre gouvernement sans engager la clause d’urgence.

Troisièmement, désireux d’un rapprochement de l’idée française, j’ai proposé la possibilité d’une relevée du plafond pour les avoirs en or de chaque pays (de 100 pour cent à 105 pour cent des avoirs réels au 1er mai 1975, par exemple).


J’ai même été prêt à aller plus loin. J’ai consulté Henry Kissinger pour savoir s’il existe une contrepartie de nature politique que nous voudrions éventuellement obtenir des Français en échange de leur acceptation d’une partie ou de la totalité de leur position souhaitée sur l’or. Mais Henry me dit qu’il n’y en a aucune à l’heure actuelle. Les Français sont très soucieux d’une prise de décision sur les problèmes de l’or allant dans leur sens et ils seront probablement prêts à payer beaucoup pour arriver à leurs fins. Bien que nous ne donnerons jamais gain de cause aux positions des Français sur l’or, nous devrions au moins utiliser notre pouvoir de négociation pour en tirer l’un ou l’autre avantage politique majeur.

Si la position des Etats-Unis sur la question de l’or ne parvenait pas à satisfaire les Français au cours des négociations internationales courantes, y aurait-t-il des conséquences économiques ou politiques défavorables? J’en doute, pour deux raisons. Premièrement, d’autres pays européens (les Allemands et les Britanniques notamment) sont peu susceptibles de se rallier aux Français sur une politique européenne unilatérale sur la question l’or. J’ai conclu un accord secret par écrit avec la Bundesbank – approuvé par M. Schmidt – précisant que l’Allemagne n’achètera pas d’or, ni sur le marché ni d’un autre gouvernement, à un prix supérieur au prix officiel de 42,22 $ l’once. Deuxièmement, les chances d’une « réussite » des négociations à Paris la semaine prochaine me semblent relativement bonnes, même s’il n’est pas possible d’obtenir l’approbation des Français concernant un plafond individuel d’avoir d’or par pays et d’autres aspects de la position américaine sur l’or. Les pressions politiques pour parvenir à un accord sur les augmentations des quotas du FMI sont grandes. Un forfait incluant ces augmentations de quotas et certains autres points relativement peu controversés, à l’exclusion cependant d’un accord sur l’or, semble réalisable et devrait être acceptable pour les États-Unis.

Somme toute, je suis convaincu que la meilleure position que nous puissions de loin adopter en ce moment est de résister à des arrangements laissant d’amples pouvoirs aux banques centrales et aux gouvernements pour acheter de l’or à un prix lié au marché.

Autant que je sache, cette position est soutenue par le Japon, le Royaume-Uni, certains autres pays développés et par la plupart sinon tous les pays en voie de développement. Cette position requiert également un soutien solide dans notre propre pays au sein des communautés financières et académiques sensibles à ces questions. Il s’ensuivrait inévitablement de sévères critiques de la part de tous les experts financiers renommés et influents si la position actuelle du Trésor triomphait.

Enfin, permettez-moi de faire remarquer que la position du Trésor sur l’or devra être rendue publique à l’issue d’audiences du Congrès, dès que d’éventuelles modifications des statuts du FMI seront soumises à approbation. J’estime que M. Reuss, qui est un leader sur les questions de ce type, dénoncera la position du Trésor sur l’or dès qu’il l’aura comprise. Une raison de plus pour que vous réfléchissiez très attentivement à la question de l’or.


Copie à:
M. le Ministre Simon

M. le Ministre Kissinger

M. Greenspan

M. Lynn

M. Seidman

PHOTOCOPIE DE LA BIBLIOTHEQUE GERALD R. FORD



 

 

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Ce passage est très intéressant, il sous-entend qu'une réévaluation des avoirs en or d'une BC (à priori à l'actif) permet une injection de liquidité.

"Quatrièmement, une grande liberté pour les gouvernements de négocier l’or à un prix lié au marché peut facilement contrecarrer les efforts déployés pour contrôler la liquidité mondiale. Une telle liberté inciterait par exemple les gouvernements à réévaluer leurs avoirs en or officiels, à un prix lié au marché. (La France l’a déjà fait.) Ceci pourrait alors ajouter jusqu’à 150 milliards de dollars à la valeur nominale des réserves des pays. La création de liquidité d’une telle ampleur mettrait sérieusement en danger, voire réduirait à néant, nos efforts et ceux d’autres nations prudentes en vue de maîtriser raisonnablement l’inflation"

Cette tambouille comptable peut expliquer la réticence allemande à laisser "des arrangements laissant d’amples pouvoirs aux banques centrales et aux gouvernements pour acheter de l’or à un prix lié au marché" et pourquoi " l’Allemagne n’achètera pas d’or, ni sur le marché ni d’un autre gouvernement, à un prix supérieur au prix officiel de 42,22 $ l’once".
Il s'agit peut être tout simplement d'une position anti-inflationiste pour l'Allemagne. C'est pourquoi elle ne veut pas voir monter le prix de l'or.

Si c'était le cas, je ne crois pas que cette position est changée d'un pouce...

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Excellente remarque.

C'est d'ailleurs une différence fondamentale entre la FED, qui continue de porter l'or à son bilan à 42 dollars, et la BCE, qui le valorise au prix de marché tous les trimestres.

Je pense qu'une réévaluation massive du prix de l'or est la seule solution que les banques centrales et les pays pourront utiliser pour continuer leur petit jeu lorsqu'elles ne pourront plus imprimer du papier sans susciter l'hostilité.

En effet, il suffirait de multiplier le prix de l'or par 100 pour régler la crise de la dette de la plupart des pays occidentaux car ils pourraient gager facilement leur or et s'endetter encore plus).
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... A condition qu'ils aient encore leur or
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@ Josey Wales

Toute la question est de savoir si il y a une réelle volonté de régler les problèmes des pays occidentaux...pour ma part, depuis 10 ans, je commence à serieusement en douter.
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Il n'y a aucune raison de douter, parce qu'il n'y a aucune volonté de régler les problèmes. vous pouvez donc etre rassuré et cesser de douter.

Mon analyse est que la solution de la ré evaluation du prix de l'or permettra de continuer le système en ireportant l'échéance inéluctable, c'est à dire en faisant plus de dettes gagées sur des stocks d'or dont la valeur monte, en mprimant encore plus de monnaie, etc, jusqu'à la destruction complète du système.

Mais ceux au pouvoir auront gagné 10 ans. Rappelez vous qu'en politique, l'horizon le plus lointain est celui de la prochaine election.
On a pu le vérifier avec la vente de 400 tonnes par sarko...
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Bien vu.

Avez vous une opinon sur ce que fera Hollande ?



Mais il fera exactement la même chose...
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Je parlais de l'or de la France.

Je ne pense pas que François Hollande, soit aussi inféodé que Sarkozy aux américains, et donc au cartel bancaire.

En revanche je suis convaincu que les Allemands ont parfaitement compris le role de l'or dans le futur système monétaire. C'est la raison pour laquelles ils commencent à proposer de preter aux grecs en gageant leur or, ou commencent également à parler de récuperer leur or stocké aux Etats Unis (bonne chance !).

Francois Hollande veut que la BCE émette du papier monnaie et devenir le roi des Piigs. Je le verrai bien échanger cela contre une partie du stock d'or de la France.
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Il est clair qu'avec Sarko, les US ont peut être eut un de leur agent à la tête de la France...nous ne le saurons jamais.

Ce qu'Hollande fera du stock d'or de la France trahira son degré d'allégeance.

On a pu voir qu'il existe encore à droite de fortes résistances à l'intégration atlantiste. Mais elles se cantonnent à la population. Les politiques des partis ayant des chances de gouverner sont totalement asservi à la construction d'un NWO. Je crois que ce qu'il adviendra de nos monnaies et des stocks d'or nationnaux est dejà décidé. Nous ne pourrons rien y faire, la population est trop sous-informée sur ce sujet.

Par contre, dans sa volonté d'intégrer le monde en une structure pyramidale, il semblerait que l'oligarchie passe par la voie classique d'intégration : la guerre. En France, nous sommes particulièrement mal positionnés : nos politiques nous entrainnent en premières lignes dans des conflits qui ne nous regardent pas et intérieurement, la France est le grand pays le plus instable. Je crois que sur tout ce qui touche à la guerre, il nous reste encore des possibilités de l'éviter, malgré la désinformation constante.
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juste un petit rectificatif à votre allusion =>
pas 400T mais bel et bien 540T à 400$ l'once !!!!???.....(aujourd'hui l'once = 1300$ environ !!)
Je vous laisse calculer le manque à gagné ,ou plutôt à quel point il ""à escroqué"" la France pour ""faire plaisir"" à ces copains (amis plutôt pardon ) américains
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En tout cas on y voit bien que la France tient énormément à l'or.
Concernant l'or allemand, est-ce bien tout "son" or? Pour ceux qui ont la mémoire courte ou n'ont pas forcément toutes les informations : La France à payé quelques millions de pièces d'or de dommages de guerre en 1870. L'Allemagne n'a payé aucun dommages de guerre pour 14-18. Enfin, sous l'occupation de 39-45, elle a pillé toutes les richesses de la France entre autre (car elle à aussi vidé les caisses de tous les pays qu'elle à occupé dont certains n'ont pas eu le temps d'évacuer leur or) et je doute fort que tout ait été rendu... Il y a quelques années un numismate professionnel me disait que pour se fournir en pièce de 20 fr or "française", il commandait des rouleaux de ces pièces en Allemagne.
En tout cas, si chantage il y a concernant l'"or allemand", je n'ai pas l'impression que cela fonctionne.
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Les reserves d'or de la France ont ete multipliees par 10 sous de Gaulle pour passer de 500 a 5000 tonnes.

http://www.24hgold.com/francais/stat_country_detail.aspx?pays=France&deid=19576B1670

A l'epoque oui.
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L'or est un métal politique, et sa détention est la source du pouvoir. En conséquence, il parait evident que les détenteurs réels du pouvoir, politiques, administrateurs et financiers, emploient à son égard la fameuse phrase de Léon Gambetta: "y penser toujours, n'en parler jamais".

C'est la raison pour laquelle les tentatives d'explicitation des manipulations du prix de l'or sont tournées en dérision et que la presse "officielle" n'en parle ni n'en parlera jamais.

De tels documents sont extrèmement rares et particulièrement précieux. Souhaitons bonne chance aux Allemands pour rapatrier leur or des Etats Unis (et de France, il semblerait qu'une partie de leur or soit conservé dans les coffres de la Banque de France), ce n'est pas gagné d'avance.
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Aucune chance que les Allemands rapatrient leur or des Etats Unis. L'Allemagne est encore un pays occupé par les américains, rappelez vous.
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A ce sujet je me demande si l'or allemand que la France détiendrait ne serait pas actuellement un moyen utilisé pour faire pression sur l'Allemagne pour qu'elle accepte les bons européens ou soit plus flexible sur l'impression de papier monnaie par la BCE.

Un chantage de cet ordre me semblerait tout à fait envisageable :
"Nous vous rendons votre or, mais en échange vous fermez les yeux sur les turpitudes de la BCE et vous nous aidez à sauver nos banques empetrees dans les PIIGS."

L'Allemagne n'y perdrait probablement pas. Elle récupérerait son or, puis quitterait l'euro quelques mois plus tard.
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juste un petit rectificatif à votre allusion => pas 400T mais bel et bien 540T à 400$ l'once !!!!???.....(aujourd'hui l'once = 1300$ environ !!) Je vous laisse calculer le manque à gagné ,ou plutôt à quel point il ""à escroqué"" la France pour ""faire p  Read more
maxim2014 - 8/27/2014 at 11:21 AM GMT
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