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La fenêtre doit rester fermée

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Published : June 28th, 2012
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Category : Editorials

 

 

 

 

En rejetant avant même la tenue du sommet européen le plan pourtant déjà émoussé du quartet, le ministre allemand adjoint aux affaires étrangères, Michael Link, s’est placé à l’avant-garde des opposants à toute tentative de compromis. La ligne pure et dure de la « chancelière de fer » n’a pas changé : l’union politique d’abord, mais plus tard, le reste éventuellement ensuite. Risque de ne survivre du savant échafaudage qui n’est plus proposé que dans ses grandes lignes, même pour le volet de l’union bancaire, que le transfert à la BCE de la supervision bancaire de la zone euro. Une seule porte de sortie reste ouverte : l’application de la stratégie allemande reposant sur le désendettement public prioritaire.


Pour le sommet, Angela Merkel refuse « les formules magiques » et cherche à s’en tenir au « message fort » que représente le plan de croissance décidé à Rome, immédiatement considéré comme quantité négligeable. François Hollande devra s’en contenter pour faire bonne figure. « Il s’agit de trouver des solutions durables et non de faire un feu de paille », ajoute-t-elle. Les « réformes structurelle seront tout en haut de l’ordre du jour » a-t-elle proclamé devant le Bundestag, s’il restait encore une équivoque, quitte à utiliser à sa façon le document du quartet


Cette stratégie continue pourtant d’être mise en échec. Les Grecs reconstituent une équipe gouvernementale étêtée par des problèmes médicaux, alors que les prévisions leur accordent désormais une contraction de -6,7 % de leur PIB cette année ; Mariano Rajoy averti que l’État espagnol ne va pas pouvoir longtemps se financer aux taux qu’il doit consentir sur le marché, alors que la récession s’approfondit ; la rumeur d’une éventuelle démission de Mario Monti commence à se répandre, tandis que Silvio Berlusconi fait sa réapparition dans la coulisse.


La poursuite du bras de fer engagé par Angela Merkel n’a comme limite que l’épuisement des ressources du FESF et du futur MES, qui interviendra sans rémission lorsque l’Italie basculera à son tour dans le trou. À moins, comme elle l’espère, que les dirigeants européens ne viennent auparavant à résipiscence, prolongeant une agonie devenue collective. On aura rarement vu pareille détermination à promouvoir sa propre perte.


Mariano Rajoy a donné son accord pour une « union budgétaire et bancaire plus étroite », mais le compte n’y est pas. Dans une tentative de sauver le projet du quartet, José Manuel Barroso traçait hier la perspective d’une nouvelle rédaction du traité budgétaire afin d’y intégrer les nouvelles dispositions contraignantes qu’il propose. Le compte n’y est toujours pas. Mario Monti est prêt à travailler tard dans la nuit de dimanche pour avancer. On verra bien.


Le gouvernement grec est mal parti pour obtenir la renégociation du second plan de sauvetage, en application du mandat qui a présidé à sa constitution. Chypre, qui demande à son tour une aide européenne pour ses banques (qui devra être étendue au pays, comme dans le cas de l’Espagne), tout en se préparant à un afflux de réfugiés syriens, s’apprête à prendre la présidence de l’Union européenne, tout un symbole. Mario Monti peut commencer à écrire sa lettre, au cas où… Car une émission obligataire italienne à six mois a aujourd’hui vu ses taux grimper, à la veille d’une autre à cinq et dix ans.


Ceux qui veulent que les fenêtres soient fermées dans les bus ont toujours raison. C’est le règlement.

 

 

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Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).
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Continuer à acheter de l argent métal. La Chine fait artificiellement baisser le prix pour se faire livrer en physique à bon compte. Le prix va encore baisser mais d'ici un an ou deux ça va être le retour à ça vrai valeur. Concernant les dirigeants européens ils ne font que retarder l'inevitable. Pas de croissance, de plus en plus de chômage, les économies qui s'envolent à cause de l'inflation. J'espère que je me trompe l'avenir nous le dira...
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P.A.G.E. ????????????????????



intox ?? pure foutaise ?? canular ??.....




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C'est fou comme on vexe des gens malhonnêtes, radins, égoïstes, sur ce site, dès que l'on touche à leurs impôts. Partez donc en Suisse, ou en Angleterre. C-----n vous attend pour vous s---r ^^
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Marrant ce type de commentaire, comme si on n'avait pas le droit de critiquer un système fiscal oppressif.

Ca me rappelle vaguement quelquechose, genre : "La France, tu l'aimes ou tu te barres". Ici ce serait : "La France, tu y payes tes impots ou tu te barres".

Rappelez vous que la démocratie est fondée sur le consentement à l'impot. Il n'y a pas de démocratie possible dans un régime fiscal oppressif
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"Rappelez vous que la démocratie est fondée sur le consentement à l'impot. Il n'y a pas de démocratie possible dans un régime fiscal oppressif"

Une phrase et son contraire. Et bien entendu que 75% c'est trop. Mais pas en cette période. En cette période, le jour où l'état annoncera 90%, cela voudra dire que nos MP auront pris une énorme valeur, et que tout est fini.

Donc au lieu de grogner, râler, faut positiver. Les très riches ont quitté les marchés boursiers et vidé leurs comptes en banque depuis un bon moment déjà. Ils ont converti tout cela en francs suisses, immobilier, or, vin, oeuvres d'art,...
Il doit leur tarder que tout le manège prenne fin, pour recommencer une nouvelle partie avec encore plus d'acquis concrets qu'avant entre les mains.
Annoncer qu'on leur prendra, en 2013, 75% de la tranche supérieure 2012, à quelques mois de la fin, ça doit les faire doucement rigoler.

Les loups ne se mangent pas entre eux. Si Hollande annonce ça maintenant, c'est qu'il sait bien, derrière ses grands discours, que tout est fini.
Sarko aussi le sait. Rappelez vous ce lapsus révélateur de sarko, lors du grand débat hollande-sarko, où il a dit "nous sommes dans un système économique qui va bientôt se term....repartir!, se relancer!".

Il n'y a aucun rapport avec la démocratie. La démocratie nous l'avions perdue bien avant, lorsque sarko et merkel signaient des chartes sans la moindre demande au peuple français.

Le MES c'est quoi ??? C'est donner les pleins pouvoirs aux banquiers pour diriger....toute l'Europe. Sans la moindre élection. C'est là, déjà, qu'il aurait fallu gueuler.

Mais le français aime bien qu'on fasse tout à sa place. C'est tellement bon d'être un mouton...
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Le mot à la mode "la CROISSANCE", après l'inflation modérée qui permettait de limiter l'impact des gabegies financières des états imprévoyants (ou plutôt des gouvernants), la nouvelle solution miracle est là : la croissance.

C'est étonnant, alors qu'elle se réduit de plus en plus dans les pays "civilisés", comme les courbes démographiques.

Si la croissance était LA SOLUTION, il y longtemps que nos élus auraient votés une loi la décrétant (Humour).

Hélas, elle ne se décrète pas, on peut seulement préparer le terrain à celle-ci ou moindre mal, éviter de la casser par des mesures inappropriées.

Taxations, sur-règlementation, instabilité politique, sociale (voire religieuse dans certains pays) et économique, État pléthorique qui étouffe ou insuffisant qui n'assure pas son rôle, voila les ennemis de la croissance.

Recherche, formation, innovation, créativité, investissements, bons sens et mesure au niveau des États voila les amis de la croissance.

Pour le reste, Paroles et parlotes.
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Je pense qu'une notion résume tout : quand l'ouvrier ne peut pas acheter ce qu'il produit, c'est mal parti.

Un pays, et avec l'Europe un continent, même, où les liquidités affluent sans que les salaires ne montent, ça veut dire quoi ?

Ca veut dire que ce pognon va forcément quelque part... mais dans un nombre trèèèèèèèèès très restreint de poches. Et qui dit plus de liquidités dit hausse des prix.
Et qui dit tout ça dit : baisse du pouvoir d'achat pour tous les autres.
Et comme ces individus, ceux qui absorbent le surplus comme des éponges, n'ont ni l'envie ni le temps ni l'idée d'acheter les fringues, voitures, vêtements, que les ouvriers ne peuvent plus acheter, alors la production diminue, le chômage augmente, la libre concurrence et les textes de plus en plus libre PERMETTENT au patron de jouer sur la loi de l'offre et la demande pour faire travailler plus en gagnant moins "il y en a 10 dehors qui veulent ta place! si t'es pas content tu dégages!", ça ne va pas aller en s'arrangeant.

C'est marrant comme l'Allemagne s'en sort mieux que la France.
Il faut dire qu'en Allemagne, les écarts entre salaires ouvriers et salaires techniciens, ingénieurs, ont longtemps été plus limités qu'en France.
Là où l'ouvrier allemand gagnait 2 à 3 fois moins qu'un ingénieur allemand,
l'ouvrier français gagnait de 3 à 7 ou 8 fois moins qu'un ingénieur français.

Résultat : l'ouvrier français, gagnant moins, ne pouvait pas forcément se payer le même confort que l'allemand.
L'allemand, lui, pouvait se payer du confort : consommer.
Donc faire tourner les usines. Payer des impôts. Bref faire tourner la baraque, quoi.

Je parle des allemands de l'ouest. Ceci dit l'intégration des allemands de l'est, regardez.....ça s'est bien passé!

On a toujours trouvé normal que l'ouvrier français roule dans l'équivalent actuel de la 308, Mégane, le technicien en Laguna, et l'ingénieur en 607.
Pendant ce temps, en Allemagne, l'ouvrier avait le choix entre l'équivalent actuel de l'Opel Astra pour les plus radins, ou la Mercedes Classe C, Audi A4,....
le technicien la classe E, Audi A6, et l'ingénieur, les mêmes en mieux motorisées, voire les classe S et Audi A8. Désolé pour ceux qui n'y connaissent rien en automobile et ne comprennent rien aux "classe", aux "A*", ....

Enfin bref. A force de bien maintenir le pouvoir d'achat de l'ouvrier à ras des pâquerettes, puis d'en mettre une partie au chômage, puis baisser les salaires de ceux continuant à bosser,... on en est arrivé là où nous sommes.
Au bord du gouffre.
Car il ne faut pas regarder les espagnols et italiens, grecs, avec mépris. On va droit au même endroit qu'eux. On a juste un peu de retards.

Et les armateurs grecs qui ont, légalement, esquivé l'impôt, ceux sont les équivalents de nos rusés sportifs, comédiens,... à des échelles différentes, mais nos sociétés sont les mêmes.
Et si le français moyen trouve normal que les riches, par peur des 75%, aient envie de se sauver, c'est normal aussi. Il ne rêve que de ça, lui aussi, se soustraire à l'impôt.
La différence entre les italiens et grecs d'un côté, et les français de l'autre : difficile pour le français d'échapper à l'impôt, s'il n'est pas riche...
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Je suis d'accord sur la première phrase, un peu moins pour le reste.
Pour le reste, la France a fait le choix du modèle keynésien : donner du pouvoir d'achat à tout le monde pour booster la consommation, ce qui est devenu le moteur de la croissance Française. Ce coup de pouce est d'autant plus aisé avec le crédit à tout va.
Les problèmes commencent quand il faut financer cette mesure avec une monnaie dont on maîtrise pas la planche à billets (l'Euro), comme ce fut le cas dans les années 80.
Quand le moteur menace de caler (arrêt de la conso des ménages), l'état prend le relais avec les dépenses publiques et planche à billets (Ce que veut faire Hollande). Sauf que cette fois, ce n'est plus la Banque de France qui a la main, mais la BCE.
Les importations low cost et un Euro fort, sont en faveur du consommateur Français, mais pas du salarié Français.
D'où l'inflation maintenue à un niveau bas, malgré les prix des produits frais et des services en forte hausse, grâce à des produits bas cout qui détruisent l'emploi (chômage à 10%).

Les Allemands se sont tourné vers les exportations pour motoriser leur croissance, en baissant le coût du travail (En réalité, ils importent de la main d'oeuvre des pays de l'Est), en plus le salaire mini supprimé, charges réduites, tva augmentée... Bref, un modèle libéral

Les patrons allemands, roulent en S500, SLS AMG, BMW X6 ou Audi Q5 et Q7... comme vous dites, mais dans les rues de Saarbrucken, l'Allemand moyen roule en 206, C3, Opel ...

Une chemise made in France coûterait 150€ en boutique. Alors la demande se tourne vers les chemises made in China (Même en Allemagne où je fais des fois du shopping).

Mais ce n'est pas avec la Chine que la France a le plus gros déficit commercial (Mais Belgique et Allemagne).

Somme des salaires en France : 1300 Md€, dont 50% de cotisations
Impôts sur revenus : 50 Mds environs, 70 Mds de niches fiscales
Impôts sur sociétés : 50 Mds environs, 170 Mds de niches fiscales
TVA: 130 Mds €

Augmenter la TVA, supprimer les niches fiscales et réduire les cotisations salariales et patronales (de 50% à 20%), c'est rendre les entreprises plus compétitives et exportatrices, donner du pouvoir d'achats aux ménages et booster la consommation, donc la croissance. Rationaliser les aides de l'état et réduire son budget pour pérenniser le modèle social Français ...

voilà, il nous faut dispatcher la croissance entre consommation et exportations, orienter le travail vers la création de richesses et non les services publics, même si ceux-ci doivent mieux optimisés (Permettre aux forces de l'ordre d'être plus présents sur le terrain et sous traiter ou informatiser les tâches administratives ...)

Et surtout une vision d'avenir, une stratégies, pas des mesures court terme, une méthode empreintée au corporations qui cherchent aveuglement les bénéfices.
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Bolchevik !

Troll !

... Et j'en passe...

Tu vois comment ça fait, quand on commence à parler avec ses tripes ?

Bienvenue au club !



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Je n'ai traité personne de ces qualifications,
Si je dois moi même parler avec "mes tripes", voici un aperçu:

Mes voisins, un couple de jeunes (20 ans) avec enfant , madame au foyer et monsieur travaille à mi-temps, occupent un F3. J'occupe un F1.

Certains collègues et certains amis ouvriers et techniciens (1300 à 1700€ par mois) roulent en Audi A3, Golf V ou BMW1 : 30 000 €. Je roule en voiture à 15 k€ achetée d'occasion. Il ont déja acheté un appart ou une maison (100 k€, 250 k€), je suis locataire.

Je ne sais pas comment ils gèrent leur budget, mais je sais qu'à la fin du mois, je peux encore me permettre d'acheter une once d'or ou 2 kilos d'argent, et ça me rassure.

Peut être qu'ils prêtent beaucoup d'attention aux apparences et s'endettent, et qu'après ils préfèrent acheter du made in china, ce qui tue lentement leur emploi ?

Aujourd'hui avec la crise, ils ne peuvent plus faire les soldes et acheter chinois !

Trouvez l'erreur !


Je m'adressais à La Caye, cher Twinpeaks.

Désolé de la méprise.

Je me ferai plus explicite la prochaine fois
(la faute aux messages qui s'empilent quand on clique sur "répondre").

Lolo a rectifié, mais je tenais le faire aussi personnellement.

Voilà chose faite.

Avec encore mes excuses pour le quiproquo.




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@Pépin et Lolo27,
Merci pour vos éclaircissements,
En effet, je savais que le message était adressé à La Caye, mais je pensais qu'il était solidaire avec lui (à cause du "bienvenu au club"). Je l'ai interprété comme suit:
"Quand on parle avec ses tripes sur ce forum, on se fait traiter de bolchévik", d'où ma réponse.

On va pouvoir échanger paisiblement j'espère.
Bonjour Pépin,

Je pense que, la prochaine fois, ce serait bien de mettre un truc du style "@ +nom de la personne à qui vous vous adressez" afin que d'autres ne se sentent pas inutilement concernés.

Bonne journée avec les écureuils. ;-)

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Troll, bolchevik,.... ça n'est pas très constructif.

Et comme je l'ai dit par la suite, on ne peut pas toujours être d'accord sur tout et c'est bien légitime. Si je ne suis pas contre les 75%, et même plutôt pour, c'est d'abord parce que c'est un signe prouvant qu'on file droit vers le mur. Car prendre 25% de plus à certains ne rendra pas leur pouvoir d'achat à tous les autres. Mais c'est surtout que lorsqu'un état en arrive là, ça n'est pas le signe que nous perdons notre démocratie (ça c'est fait depuis longtemps!), c'est surtout le signe que cet état est dépassé.

En temps normal, j'aurai dit moi-même que c'était abusé. Mais en temps de crise... Et puis qui d'entre nous est assez dupe pour se dire que ça va peut-être régler le problème de la dette française, et le problème de nos banques??? Personne.

En plus on parle d'impôts à régler en euro. Et l'euro c'est quoi? Pour le moment, l'euro, imprimé sur de petits bouts de papiers, permet encore d'acheter quelques affaires. Mais jusqu'à quand. Il peut bien prélever 75%, quand une baguette coûtera 1000 fois plus, et que l'état touchera, en 2013 ou 2014, les impôts de l'année précédente, ça ne vaudra plus rien!
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@ La Claye:

Pour savoir si c'est légitime de prendre 75% au delà de 1 M€, regardons de près quelques profils et surtout d'où vient l'argent :
joueurs de foot : Revenus financés par les publicités (via sponsoring et droit de diffusion à la télé) complétés par les recettes d'entrée aux stades.
Il y a deux types de "contribuables" à ces revenus > 1M€ :
- Spectateurs des matchs
- Consommateurs des produits affichés par la pub,
Ces produits sont généralement bien choisis, en ciblant le profil du spectateur du foot (tout comme les pubs diffusées mercredi matin ciblent les enfants)

Idem pour les chanteurs, les fans financent leurs revenus.

S'il y a des gens qui acceptent de payer 50€ pour un spectacle ou un match, on va pas les empêcher si ça leur fait plaisir. D'autres choisiront d'autres divertissements (et seront ciblés par des pubs aussi, c'est le marketing)

A chacun de choisir son mode de consommation.

Pourquoi on augmente les impôts de la classe moyenne ? Voyons le calcul que font nos élus :

Classe Moyenne : 25 000 000 personnes * 1000 € de plus = 25 Md € de plus

Riches: 5 000 pers * 500 000 de plus = 2.5 Md € de plus

De tout temps, les ouvriers et le personnel travaillant dans certains secteurs ( automobiles haut de gamme, luxe, grande restauration, etc... ) n'ont jamais pu accéder à titre personnel aux produits qu'il contribuaient à produire ( ou à fournir pour les services ).

La principale différence des 20 dernières années, c'est la répartition des bénéfices des sociétés, deux à trois fois plus vers les actionnaires et les dirigeants, moins d'investissements et de réserves ( hors réserves légales ) et des miettes pour l'ensemble des salariés ( et intérimaires ) quand ils ne sont pas réduits à la portion congrue ( en effectif et en revenus ).

Si les Allemands sont mieux payés en apparence, leur salaire indirect est bien plus faible que chez nous. De plus les règles allemandes ( pas de SALAIRE MINIMUM, disparité croissante entre les salariés, etc ... ) ne plairaient sans doute pas à l'ensemble des salariés français, ils ne faut pas voir que les avantages, mais aussi les contraintes qu'ils ont subies.

En Plus l’État Allemand pèse moins sur l'économie et sur ses habitants ( -10% de PIB de coût par rapport à la France ), pourtant, ils ne semblent pas sous-administrés. Ils ont eut le courage de faire depuis longtemps, ce que nous refusons toujours ( et encore ) de faire, alors qu'ils avaient en plus à "réorganiser" ( absorber ) l'Allemagne de l'Est. Même De GAULLE, si est cassé les dents. Continuons à vivre comme au temps de la Révolution Française et à envier les autres.
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Idée à liste - 8/24/2012 at 9:26 AM GMT
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