Si
vous ne croyez toujours pas que vos
moindres faits et gestes sont surveillés de près, cet
article devrait suffire à vous convaincre. L’information dont je
parlerai ici n’a bien entendu pas été publiée par
des sources officielles, mais après que des pirates informatiques
aient pénétré le réseau de messagerie
électronique sécurisé de la firme d’analyse Stratfor plus tôt cette année.
New
York ayant récemment lancé un programme de sensibilisation à une surveillance
domestique constante, de nombreux Américains qui ne vivent pas
dans l’Etat police du maire Bloomberg se pensent protégés
du regard attentif de Big Brother.
Mais
voici de quoi leur faire changer d’avis :
D’anciens
employés des services secrets ont mis en place un système de
surveillance plus précis que la technologie de reconnaissance faciale
– un système qu’ils auraient, selon des mails
repêchés par Anonymous,
installé aux quatre coins des Etats-Unis sans en prévenir les
citoyens Américains.
Toutes
les quelques secondes, des données enregistrées par ces
dispositifs de surveillance placés dans les plus grandes villes des
Etats-Unis sont cryptées et envoyées vers un centre
sécurisé situé dans un endroit tenu secret pour y
être fichées aux côtés d’autres archives des
services de renseignements. Cela fait partie du programme TrapWire,
l’enfant prodige d’Abraxas, une société du Nord de
la Virginie qui emploie des élites des services secrets
Américains autrefois employés par le Pentagone, la CIA et d’autres entités gouvernementales. J’ajouterai
ici que les liens de la société avec le gouvernement sont
supposées aller bien plus loin que ce qu’elle nous en dit.
Les
informations concernant Abraxas et TrapWire sont
rarissimes, ce qui n’est pas sans raison. Puisque ce programme est
supposé venir en aide à la guerre contre le terrorisme et
enregistrer les activités des citoyens, il est compréhensible
qu’Abraxas ne désire pas le rendre public. Mais grâce au
piratage de l’agence de renseignements secrets Strafor
l’an dernier, la situation est doucement en train de changer.
Source:
RT via Infowars
Le
système TrapWire enregistre activement ce
qu’il se passe dans chacune des plus grandes villes des Etats-Unis.
Avez-vous déjà remarqué cette petite caméra au
coin de votre rue ? Ou ces nombreuses caméras de surveillance
dans les magasins ?
Chacune
d’entre elles enregistre et transfère ce qu’elle capture
vers un centre d’archives – que ces informations concernent
l’endroit où vous vous situez, votre numéro
d’immatriculation et votre visage. Cette information est
conservée aux côtés de nombreuses autres (ce que vous
avez acheté avec votre carte de crédit hier, ou avec qui vous
avez échangé des messages sur votre réseau social
favori) avant d’être transférée à un service
d’évaluation de menace.
Bien
évidemment, dans un récent communiqué
de presse, TrapWire est décrite comme
n’ayant pour objectif que d’éradiquer les activités
terroristes et non de violer notre vie privée :
Notre
produit phare, le système TrapWire, a
été conçu pour apporter un moyen efficace de
récolter des informations sur les activités potentiellement
dangereuses. Une fois qu’une activité potentiellement dangereuse
est décelée par le système, elle est analysée et
comparée avec des données récoltées par
d’autres systèmes afin de déterminer si oui ou non ce
comportement peut être indicateur d’une future attaque. Aucune
information personnelle ou sensible n’est généralement
enregistrée par le système TrapWire,
et aucune de ces informations n’est utilisée par notre logiciel
dans la pratique de ses fonctions.
Il
n’en est pas moins que comme nous l’avons vu par le passé,
lorsqu’un gouvernement ou une forme de tyrannie en a la
capacité, ces informations sont utilisées contre le public. TrapWire nous indique que, bien que la
société conserve les informations privées qu’elle
enregistre, elle est en capacité de les fournir aux services
chargés de l’application de la loi si nécessaire. Nous
pouvons donc nous attendre à ce que toute information
enregistrée par le système soit partagée avec les
autorités locales, régionales et fédérales sur
simple demande.
On
vous observe – où que vous soyez.
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