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Imprimer de la monnaie est notre seul moyen de maintenir le système à flot

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Published : October 25th, 2012
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Lundi dernier, GoldMoney publiait sur son site internet mon article traitant de l'augmentation inquiétante de la quantité de dollars en circulation. Dans cet article, j’explique que le taux de croissance monétaire hyperbolique, si la tendance actuelle venait à se maintenir, atteindrait bientôt plus de 300 milliards de dollars chaque mois, contre les 85 milliards de dollars mensuels officiellement déclarés par la Fed dans le cadre de sa politique d’expansion monétaire.

S’il est une chose que nous pouvons relever, c’est que la Fed crée de la monnaie parce qu’elle l’estime nécessaire. La croissance hyperbolique de la quantité de monnaie en circulation n’est que le reflet de cette nécessité, ce qui signifie que si la création de monnaie par la Fed se faisait à un rythme plus lent qu’elle l’estime nécessaire, le système financier subirait des pressions trop importantes. Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles la masse monétaire augmente, la plus importante d’entre elles étant le besoin de perpétuer l’apparition de bulles sur les marchés. Nous pouvons toutefois énumérer trois problèmes que pose l’augmentation de la masse monétaire.

Dépenses gouvernementales

Les dépenses gouvernementales ne cessent de s'accélérer en raison de la rapide escalade des engagements de l’Etat en termes d’aides sociales, dont seulement une partie est comprise dans son budget. Le profil démographique des Etats-Unis se modifie constamment, particulièrement du fait du départ à la retraite des baby-boomers et de la constante augmentation de la part budgétaire représentée par les allocations de chômage. Pourtant, la base imposable continue de diminuer en raison de la faible performance économique actuelle et de l’ampleur que prend l’évasion fiscale. En plus de cela, les finances étatiques et municipales se trouvent dans un état désastreux.

Economie

L’économie des Etats-Unis est surchargée de dettes au point de ne plus pouvoir répondre positivement aux politiques de stimulus monétaire et les interventions successives du gouvernement ont engendré tant de mauvaises allocations de ressources économiques que leurs niveaux sont aujourd’hui critiques. Le secteur privé titube au sommet d’un précipice chargé de dettes et d’interventions gouvernementales.

Banques commerciales

Les banques sont de plus en plus réticentes à prêter de l’argent à des emprunteurs endettés et ont échoué à dévaluer la valeur des collatéraux relatifs aux prêts existants. Si plus aucun crédit bancaire n’est rendu disponible pour supporter de nouveaux achats d’actifs, les évaluations des actifs seront constamment sur le point de s’effondrer. En d’autres termes, les banques refusent désormais de nourrir un niveau de dette en constante hausse et perpétuent la bulle des actifs d’avant-crise.

Nul ne devrait tenter de donner meilleure image aux ratios relatifs aux actifs. Selon la Federal Deposit Insurance Corporation, le ratio des actifs par rapport au capital Tier 1 ajusté au risque est actuellement de 11,25. En revanche, ce chiffre ne reflète pas les activités qui ne sont pas présentées sur les bilans et les actifs non-bancaires que sont les produits dérivés. Inclure les produits dérivés aux bilans des banques Américaines en tant qu’exposition nette plutôt qu’exposition brute entraîne une sous-estimation du risque réel.

Les banques font donc face à deux types de problèmes. Une dépréciation des actifs collatéraux de moins de 9% suffirait à faire s’effondrer le système bancaire tout entier et certaines banques pourraient se voir anéanties par bien moins que cela. Les modifications des lois comptables des PCGR sur les actifs au début de l’effondrement de Lehman leur ont permis de pouvoir dissimuler l’ampleur de leurs pertes – une situation toujours irrésolue aujourd’hui, et qui suggère que le système bancaire soit déjà proche de l’effondrement. En plus de cela, toute défaillance de la chaîne de contreparties menacerait d’effondrement toute grosse banque dans laquelle se concentre l’exposition aux produits dérivés.

Conclusion

Nous sommes à l’aube d’une tempête financière dont la seule solution – en dehors d’un défaut général – semble être l’augmentation de la masse monétaire. La détérioration des bilans financiers des gouvernements, des banques, du secteur privé et des marchés d’obligation finiront par causer la panique. C’est pourquoi une somme bien plus importante que les 85 milliards de dollars mensuels prévus par QE3 seront nécessaire afin de maintenir le navire à flot.



 

 

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Effectivement, le traumatisme Allemand à ce sujet va devenir le modèle du traumatisme mondial, c'est pourquoi l'Europe n'a pas (plus) d'autre choix que d'imprimer de la vrai-fausse monnaie pour contrebalancer les autres planches à billet américaines, chinoises ou russes ... ?
Ps. Il ne faut pas non plus oublier les fausses monnaies.
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zelectron - 10/26/2012 at 6:29 AM GMT
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