19/11/2012 : Les cours de l’or sur le
marché spot étaient proches des 1 725 dollars l’once lors
de la séance de trading de ce matin à
Londres, conservant les gains obtenus dans la nuit en Asie.
Les actions et
les commodités ont aussi récupéré du terrain
perdu la semaine dernière, après l’annonce qu’un accord
aurait été trouvé pour éviter la falaise fiscale
américaine (une augmentation des impôts et une baisse des
dépenses), actuellement programmée pour le début de
2013.
L’argent-métal
s’est rallié au-dessus de 32,70 dollars l’once, récupérant
les pertes de vendredi, tandis que les prix des bons du Trésor US ont
dégringolé avec le dollar.
« [L’argent]
respecte toujours sa tendance à la hausse de long terme, [mais]
l’élan a été très peu
inspiré », affirme Scotiabank
dans sa dernière analyse technique.
Les dirigeants
du Congrès et de la Maison Blanche devraient pouvoir se mettre
d’accord sur un moyen d’éviter la falaise fiscale
« dans les prochaines semaines », affirmait vendredi le
Secrétaire du Trésor américain Timothy Geithner.
Les
négociations la semaine dernières ont produit un accord sur la
nécessité de réformes du code des impôts et du
soi-disant programme d'indemnités, selon la presse.
« Si
les partis aux Etats-Unis peuvent se mettre d’accord, cela ôtera
l’incertitude et le statut de valeur refuge à l’or »,
pense Ole Hansen, chef de stratégie des
commodités chez Saxo Bank.
« Mais
l’environnement des taux d’intérêt bas ne va pas
s’en aller. »
Les positions
nettes long (positions
créditrices) spéculatrices des traders des Futures
or et des options du Comex, qui mesurent la différence entre les
contrats haussiers et baissiers, a augmenté lors de la semaine se
terminant mardi dernier, ont chuté au cours des quatre
dernières semaines. C’est ce qu’ont montré des
données publiées jeudi dernier par la Commodity
Futures Trading Commission.
« La
réaction positive apparente dans ces chiffres était largement
due à la réélection réussie du président
Obama », affirme Marc Ground,
stratège des commodités à la Standard Bank.
« Les
participants étaient encouragés par la conviction qu’une
victoire d’Obama assurerait que la Fed continuerait avec sa position
accommodante. Une demande [en or] physique forte a aussi aidé à
maintenir l’impulsion vers le haut. »
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