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Nous mentionnions dans notre
dernier commentaire l’existence de forts supports vers 1.690-1.695 et
31,45-31,50 dollars US sur l’or et l’argent-métal qui
devaient tenir pour espérer les voir remonter d’ici fin 2012.
Ces supports ayant tenu, le risque de correction supplémentaire
à la baisse de ces métaux semble s’éloigner. Nous
restons long or et argent en dollars US avec comme prochains objectifs 1.840
et 37,50.
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A noter que
le graphique du Dow Jones des actions industrielles US contre l’or
exprimé en dollars US reste orienté à la baisse, ce qui
signifie que le potentiel de hausse de l’or est supérieur au
potentiel de hausse du Dow Jones.
Quant aux
marchés d’actions et aux monnaies, en dépit de la
faiblesse des économies occidentales et de l’aggravation des
difficultés structurelles de la zone euro (dont les problèmes
sans solutions s’accumulent) comme de la non résolution du “fiscal
cliff” aux USA à près
d’un mois de l’échéance fatidique, ils semblent
vouloir se stabiliser (dans de faibles volumes d’affaires) puisque
l’euro/dollar US n’a pas cassé son support vers 1,26 et
que l’indice Standard & Poors des actions
US n’a pas cassé son support vers 1.345. Il ne fait pas de doute
que les banques centrales ont dû intervenir pour stopper les baisses de
l’euro/dollar US et du S+P, ce qui ne nous conduit pas pour autant
à nous repositionner à la hausse sur ces actifs mais seulement
à couvrir les positions short ainsi que nous l’avons fait
presque à leur plus bas récents. Les traditionnels rallies de
fin d’année sont-ils enclenchés ? Trop tôt pour le
dire.
A signaler
que de plus en plus d’analystes considèrent que la Banque
Nationale Suisse non seulement intervient pour empêcher la cassure de
la parité euro/CHF en dessous de 1,20, mais interviendrait aussi pour
empêcher la parité euro/dollar US de casser les 1,26, tout cela
lui coûtant évidemment de plus en plus cher mais faisant les
affaires de certains Etats de la zone euro, comme la France par exemple en
dépit de la perte de son triple A décidée par une
nouvelle agence de notation, qui continuent à pouvoir emprunter
à très bas prix sur les marchés obligataires puisque la
BNS achète aussi des obligations françaises (en particulier)
pour placer les euros qu’elle accumule. Il faut remercier la Suisse
pour sa générosité qui pourrait un jour, en cas
d’implosion de la zone euro par exemple, couter
à sa BNS (outre des montants importants) sa crédibilité.
Nous
conservons nos actifs principalement en dollars US et accessoirement en CHF,
sans aucune position en euros.
http://www.moneynews.com/StreetTalk/Soros-gold-price-stimulus/2012/11/19/id/464781
http://www.zerohedge.com/news/2012-11-20/art-cashin-us-economic-growth-over
http://online.wsj.com/article/SB10001424127887324352004578134430657975840.html?mod=WSJEurope_hpp_LEFTTopStories
http://www.bloomberg.com/news/2012-11-21/europe-is-breaking-how-many-eus-will-there-be-.html
http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-j-30-avant-la-fin-du-monde-.aspx?article=4136340284G10020&redirect=false&contributor=Charles+Sannat
http://leblogalupus.com/2012/11/21/suisse-bns-le-plancher-avec-leuro-est-un-choix-partisan/
http://www.businessinsider.com/goldman-clear-and-present-risks-2012-11
http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-1-000-milliards–de-mille-sabords-.aspx?article=4137700816G10020&redirect=false&contributor=Charles+Sannat
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L’euro/dollar
US reste dans une tendance baissière mais n’ayant pas
cassé son support vers 1,26, ce qui aurait pu le faire chuter vers
1,20, il pourrait à nouveau remonter vers 1,32. Ce n’est
qu’en cas de nette cassure à la hausse de sa zone de
résistance vers 1,32-1,35 qu’il y aurait inversion de la
tendance baissière. La remontée de l’euro/dollar US est
paradoxale compte tenu de la situation européenne pire que
l’américaine mais il faut tenir compte des ajustements (en
particulier comptables) de fin d’année qui sont souvent
défavorables au dollar US.
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