24/12/2012 : Le
dernier jour avant Noël, les cours de l’or ont offert une hausse
mardi matin à Londres, grimpant à 1 665 dollars l’once et
recouvrant une partie du terrain perdu la semaine dernière.
Le fixing de l’or vendredi après-midi sur le
marché de référence de Londres était de 1 651,50
dollars l’once, soit une baisse sur la semaine de 2,6% et la plus
grosse chute hebdomadaire depuis juin.
« [La baisse de l’or] ouvre un mouvement vers le
prochain support majeur, qui sont les niveaux bas dans les 1 520
dollars », affirmait Scotiabank vendredi
dernier dans une analyse technique.
Sur le marché des métaux-précieux physiques, la
demande en or du pays consommateur d’or leader mondial, l’Inde, a
repris lundi, selon des négociants.
« La demande est bonne », a affirmé plus
tôt dans la journée à Reuters un négociant
d’une banque publique à Bombai.
« Les acheteurs placent des ordres pour des réserves
limitées avec les banques. Ils savent que la situation de
l’offre restera serrée lors des prochains jours. Les
fournisseurs étrangers sont en congé. »
L’argent s’est rallié à 30,39 dollars
l’once avant de baisser légèrement.
Les actions et les commodités sont restées
généralement plates lundi matin, alors que l’euro a
affiché des gains contre le dollar mais est resté sous le pic
de sept mois atteint la semaine dernière.
A New York, les soi-disant positions nettes long spéculatives des
traders en « futures » or et options (la
différence entre les contrats haussiers et baissiers détenus),
ont baissé à leur plus bas niveaux depuis août la semaine
se finissant mardi, selon les chiffres hebdomadaires publiés par la Commodity Futures Trading
Commission.
Ailleurs aux Etats-Unis, les politiciens négociant des accords sur
le déficit du gouvernement ont quitté Washington pour Noël
sans s’être mis d’accord sur quoique ce soit.
L’économie américaine devrait être touchée
par la falaise fiscale d’environ 600 milliards de dollars de coupes budgétaires
et d’expiration des baisses des impôts, commençant lundi
prochain, si les membres du Congrès ne s’entendent pas sur un
projet de loi.
En Europe, le premier ministre italien Mario Monti a
déclaré samedi qu’il ne se présentera pas aux
élections parlementaires de février. Il a ajouté
cependant qu’il considérerait le poste de premier ministre
s’il était nommé par une coalition élue qui
soutiendrait ce qu’il appelle « l’agenda
Monti » des réformes économiques.
|