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La fuite en avant du Japon

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Published : January 25th, 2013
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Category : Editorials

 

 

 

 

Le Japon vient de franchir une étape supplémentaire dans sa fuite en avant dans la dette et la monétisation avec ce que l'on peut nommer un coup de force du nouveau Premier ministre Shinzo Abe envers sa banque centrale.


La Banque du Japon (BoJ) est pourtant la banque centrale qui fait tourner la planche à billets depuis le plus longtemps. Précisément depuis l’éclatement de la bulle boursière et immobilière du début des années 1990. La Fed, la BCE, la BoE ne s’y sont vraiment mises que depuis la crise de 2008.


Depuis l’éclatement de cette bulle, les différents gouvernements japonais enchainent les plans de relance, creusent le déficit budgétaire, accumulent une dette publique qui est désormais la plus importante du monde développé (220% du PIB). Et la BoJ apporte sa contribution en achetant une partie de ces obligations d’Etat émises pour financer la dette.


Quel est le résultat de cette politique dispendieuse ? Inexistant, la croissance ne repart pas. Raison de plus pour continuer et amplifier le mouvement, affirme Shinzo Abe, le nouveau Premier ministre ! La BoJ, qui en est à sa dizaine de plans "d’assouplissement quantitatif", renâcle, résiste, d’où le coup de force du nouvel élu. Son indépendance, garantie par ses statuts, n’y a pas résisté. C'est un coup de force, consacré par une "déclaration commune" précisant les objectifs de la BoJ.


Un nouvel ennemi est désigné : la déflation. Les prix n’ont baissé que de 0,2% sur 2012, mais ça fera l’affaire. Il faudra atteindre 2% d’inflation en 2013 est-il fièrement écrit dans la déclaration commune. L’inflation devient un objectif en soi ! Pour cela, la BoJ gardera son taux directeur à 0% et augmentera ses achats d’obligations d’Etat, et ce "sans limite temporelle"…


L'ennemi ce n'est pas la dette, le déficit budgétaire, la diminution drastique de l'excédent commercial, non, c'est la déflation, largement imaginaire, mais qui sert de prétexte à monétiser toujours plus. Tragique aveuglement.


Shinzo Abe continue la politique qui ne marche pas avec un plan de relance de 20.200 milliards de yen (175 milliards d’euros). Et voici encore plus de déficit budgétaire. Incapable de se remettre en cause, malgré les alternances politiques, le Japon s'entête et fonce tête baissée vers le défaut ou l'hyperinflation.

 

 

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La dette publique japonaise vient de dépasser le seuil symbolique et inquiétant d'

un million de milliards de yens (7.734 milliards d'euros)

, au moment où le gouvernement envisage des mesures pour limiter son déficit abyssal.

D'après un chiffre communiqué vendredi par le ministère des Finances, la dette publique du Japon atteignait à la fin juin quelque 1,008 million de milliards de yens, contre un peu moins de 992.000 milliards de yens à la fin mars.

La dette du Japon représente quelque 245% de son produit intérieur brut, d'après le Fonds monétaire international (FMI), qui a encore réclamé lundi aux autorités un "plan budgétaire à moyen terme crédible" pour réduire cet endettement colossal.

Contrairement à plusieurs pays européens, le Japon ne connaît pas de crise de la dette, entre autres parce qu'il s'agit d'une économie beaucoup plus puissante - la troisième plus importante de la planète - et que cet endettement est détenu à plus de 90% par des Japonais.

Mais le FMI et d'autres organisations internationales ont plusieurs fois appelé Tokyo à agir promptement pour réduire ses déficits publics.

Jeudi, le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe a annoncé son intention de sabrer 8.000 milliards de yens de dépenses publiques en deux ans (62 milliards d'euros), après avoir à l'inverse ouvert les vannes en début d'année pour donner un coup de pouce à l'activité du pays.

Son gouvernement devrait aussi se prononcer à l'automne sur l'opportunité ou non d'augmenter la taxe sur la consommation, actuellement fixée à 5%, à 8% en avril 2014 puis à 10% en octobre 2015.

Quelque 46,3% du budget de l'Etat nippon d'avril 2013 à mars 2014 est financé par l'émission de nouvelles obligations et le remboursement de la dette représente, lors du même exercice, 24% des dépenses.


Tout va bien ...
bof de toute façon ceux qui sont restés sur honshu (l'île principale) sont des morts vivants.
alors un peu plus morts ça va pas changer grand chose.
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La dette publique japonaise vient de dépasser le seuil symbolique et inquiétant d' un million de milliards de yens (7.734 milliards d'euros) , au moment où le gouvernement envisage des mesures pour limiter son déficit abyssal. D'après un chiffre commu  Read more
clair et net - 8/9/2013 at 10:07 AM GMT
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