L’or et l’argent n’ont pas
su conserver leurs gains d’hier
Aujourd’hui,
12/02/2013 : L’or
n’a pas su récupérer le terrain perdu hier, planant sous les 1 650 dollars
l’once ce mardi matin. Les actions et les commodités ont affiché des hausses
et l’euro a affiché des gains contre le dollar, après l’annonce d’un nouveau
test nucléaire en Corée du Nord et les démentis des dirigeants politiques
concernant une guerre des devises qui aurait lieu entre les économies
majeures.
Comme l’or, l’argent n’a pas
su conserver ses gains d’hier, et cotait sous les 31 dollars l’once tout au
long de la matinée.
« Il n’y a pas de guerre
des devises », a affirmé l’ancien président de la Banque nationale
suisse, Philipp Hildebrand, dans son article du Financial Times.
« Les banques centrales
font simplement ce qu’elles sont censées faire et ce qu’elles ont toujours
fait. Elles fixent la politique monétaire en [suivant] leurs mandats
domestiques. Tout ce qui a changé depuis la crise est que les banques
centrales ont eu à prendre des mesures non conventionnelles afin de raviver
les économies endommagées. »
En septembre 2011, la Banque
nationale suisse a fixé le franc suisse à l’euro à un taux de 1,20 CHF, en
disant qu’elle était prête à « acheter des devises étrangères en
quantités illimités », dans un effort du gouvernement pour « un
affaiblissement substantiel et soutenu » du franc suisse.
Le franc suisse a baissé
contre l’euro ce matin après des commentaires du président actuel de la
Banque nationale suisse, Thomas Jordan, qui a déclaré qu’il s’attendait à ce
que cet encadrement à 1,20 CHF reste en place et que le franc s’affaiblisse
contre l’euro.
François Hollande a affirmé ce
matin que les parités (monétaires) ne devraient pas être utilisées à des fins
commerciales. Ces déclarations sont intervenues une semaine après avoir
appelé à un objectif de « taux de change sur le moyen terme » dans
un discours devant le Parlement européen.
Les pays du G7 ont réaffirmé
« leurs engagements de longue date aux taux de change déterminés par le
marché » dans un communiqué commun publié mardi.
« Nous réaffirmons que
nos politiques fiscales et monétaires ont été et resterons orientées vers la
satisfaction de nos objectifs domestiques respectifs en utilisant des
instruments domestiques, et que nous ne [prendrons pas pour cible] les taux
de change », pouvait-on lire dans le communiqué imputé aux ministres des
finances du G7 et aux gouverneurs des banques centrales.
Le Japon, membre du G7, a
annoncé le mois passé qu’il implémenterait des assouplissements quantitatifs
sans échéance l’an prochain quand son programme d’assouplissement actuel
prendra fin. Ceci dans le but d’augmenter le taux d’inflation vers un nouvel
objectif à 2%.