Et les politiques monétaires accomodantes continuent...
Aujourd’hui, 04/04/2013 : L’or a regrimpé vers les 1
556 dollars l’once vendredi matin à Londres, le point bas de 2013 avant la
chute d’hier. Les actions et les commodités ont baissé en anticipation de la
publication mensuelle des chiffres sur l’emploi américain.
L’or en livres sterling a regrimpé à 1 020 livres l’once, en hausse d’un
bas de trois mois atteint hier, alors que l’or en euros a augmenté au-dessus
de 1 200 euros l’once, après avoir touché son niveau le plus bas depuis
février.
L’argent est brièvement passé au-dessus de 28 dollars l’once, ayant chuté
à des points bas de 8 mois hier, et les bons du Trésor US à long terme ont
affiché des gains.
Le dernier rapport de situation de l’emploi américain, qui inclut les
chiffres des emplois non fermiers pour le nombre d’emplois ajoutés le mois
dernier, ainsi que le dernier taux de chômage, devrait sortir à 08H30, heures
de Washington, D.C.
« Le fait que l’or ait manqué de maintenir les bas intra-jour dans
les environs de 1 540 dollars est un souci pour la tendance baissière sur le court
terme », ont affirmé des analystes techniques Scotia Mocatta, se
référant au point bas de 10 mois de l’or.
« Il y a un grand niveau de support entre 1 522 et 1 532 dollars qui
ne sera pas passé avant que nous voyons un autre mouvement important vers le
bas dans l’or. »
Le cours
de l’or se moyennera à 1 730 dollars l’once cette année, s’échangeant
dans un écart entre 1 530 et 1 850 dollars selon une prévision publiée jeudi
par le cabinet-conseil spécialiste des métaux précieux Thomson Reuters GFMS.
GFMS a ajouté cependant que l’amélioration du contexte économique
« pourrait facilement entraîner le début d’un marché baissier à long
terme » en 2014.
« L’influence principale derrière la faiblesse de l’or cette année a
été l’attention portée sur la croissance mondiale et cela signifie la
rotation en dehors d’un actif défensif comme l’or », a annoncé
l’analyste d’UBS Joni Teves.
« Il y a ce sentiment de faiblesse et il s’est auto alimenté. Les
banques centrales continuent de poursuivre les politiques monétaires
accommodantes exceptionnelles et créent encore un environnement de soutien
pour l’or. »