N’investissez pas en France ! L’État s’en charge…

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Jean de Selzac
Published : May 27th, 2013
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Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, se serait-il pris les pieds dans le tapis, « Made in France » bien entendu ? Pousserait-il sa logique du « Made in France » jusqu’à ne vouloir que des investisseurs « Made in France » ?


Toujours est-il que M. Montebourg se prend pour un homme d’affaires et décide des affaires des autres. Il a ainsi empêché le rachat de Dailymotion par Yahoo!. Son explication est on ne peut plus légère : « Nous ne pensons pas que ce soit une bonne opération d’abandonner Dailymotion entre les mains d’une société, Yahoo!, dont la santé est parfois vacillante et qui de surcroît risque de dévorer, faire disparaître Dailymotion ». Et alors ? M. Montebourg vient-il de découvrir la loi du marché ? Que Dailymotion disparaisse est un risque certes, mais un risque que Stéphane Richard, le PDG de France Telecom à qui appartient Dailymotion, a jugé utile de prendre. Laissons-le faire !


Laissez faire ? C’est inconcevable pour Arnaud Montebourg. Il est donc intervenu et sa décision de bloquer la reprise par Yahoo!, prise de manière presque unilatérale, sidère investisseurs et chefs d’entreprise. Le fait est que Stéphane Richard ne décolère pas : de quoi se mêle Arnaud Montebourg ? « Dailymotion est une filiale d’Orange, et non de l’État », précise Stéphane Richard, « c’est le groupe, sa direction et son conseil d’administration qui gèrent ce dossier ». Arnaud Montebourg doit donc rester à l’écart du dossier et ne même pas le feuilleter si possible.


Mais l’avocat-ministre-apprenti-businessman n’a pas pu s’en empêcher : sa plaidoirie pour que la start-up française Dailymotion, beau succès par ailleurs, ne tombe pas aux mains d’investisseurs étrangers a parfaitement fonctionné. Yahoo!, en la personne d’Enrique de Castro, laisse tomber l’affaire. Et gageons que le numéro 2 de l’entreprise américaine ne voulait surtout rien à voir avec des tels ministres qui font figure d’apprentis-sorciers du business.


En réalité, il y a une incompréhension de fond par rapport à la nature du développement d’une entreprise sur le marché. Pour Arnaud Montebourg, ce développement ne semble pouvoir se faire qu’avec l’État : c’est pour cela qu’il a proposé que le Fonds pour la société numérique des PME investisse dans Dailymotion. Mais c’est de l’argent public, c’est ni plus ni moins une aide de l’État ! Et une aide de l’État implique son intervention dans la gestion des entreprises, ce qui se traduit par une perte de l’esprit d’entreprise. « Nous ne cherchons pas des partenaires financiers ! », rétorque Stéphane Richard qui est bien placé pour connaitre les travers de l’intervention étatique, « notre priorité est de trouver un allié qui assure le développement de Dailymotion hors d’Europe». Le PDG de France Télécom parle de « business development » alors qu’Arnaud Montebourg parle d’aides de l’État : c’est un dialogue de sourds.


Quant à Yahoo!, son retrait est un très mauvais signal envoyé aux investisseurs. Car quelles que soient les explications fournies à présent par Arnaud Montebourg, le ministère des Finances, Stéphane Richard, ou autre, l’impression qui découle de ce ratage est qu’investir en France est tout sauf simple. Surtout qu’il faut passer par la case « État », ce qui laisse planer une certaine méfiance sur une économie incapable de se débarrasser de ce Léviathan.


Alors, avec ce poids de l’État derrière son dos, Stéphane Richard reprend les choses à zéro : « Nous avons envisagé plus de 60 partenaires potentiels en France et à l’étranger avant de nous focaliser sur Yahoo!. Maintenant, nous allons reprendre nos recherches». Souhaitons-lui bonne chance et surtout que l’État ne s’en mêle pas ! Ce serait un gage de réussite.

 

 

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Comme d'habitude, les politiques trouvent que le capitalisme, l'Europe et la mondialisation c'est super génial.........mais que quand ça les arrange dans le sens Franco-Français et dans le bénéfice.
Hééééééé non les gars, la mondialisation c'est aussi le reste du monde...
1 août 2013
2/3 des étudiants et des jeunes diplômés en finance envisagent une carrière à l’étranger

(Boursier.com)
eFinanciaCareers.fr, premier site mondial d’offres d’emploi en finance, a interrogé les étudiants et les jeunes diplômés en France pour jauger l’attrait des métiers de la finance à leurs yeux. L’enquête révèle que, s’ils restent déterminés dans leur choix de carrière, les jeunes sont plutôt ouverts à la mobilité, tant géographique que sectorielle.
Ceux qui ont envie de réussir partiront.
investir en France est tout sauf simple .
n'IMPORTE QuoI .
TES NORMAL ?
Investir où ?
Le peuple pense mal.... il faut changer le peuple....
Berthold Brecht
Mieux vaut un petit chez soi qu'un grand chez les autres.

Mieux vaut un petit DM qui paye quelques bricoles d'IS ici, qu'un gros DM bien développé qui irait dégager des milliards ailleurs!

Encore une fois il se croit propriétaire des impôts et même de l'assiette de l'impôt !!
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Nous sommes désormais tombés si bas que la reformulation de l'évidence est le premier devoir d'un homme intelligent
George Orwell
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Mais qu'il est excellent . Il a encore tout compris .
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Mais qui aurait une telle idée ?
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Pour être sovietisé ?
Il rêve ? PAS marqué pigeon !
Car, pour la gauche purificatrice, il ne fallait pas se tromper de cible. L’ennemi, le vrai, le seul, n’était autre que le capitalisme agonisant et l’Amérique déliquescente.

Mais voilà que des revendications d’un nouveau type vinrent gâcher la fête des protestations de gauche. Les peuples d’Europe de l’Est se mirent à chanter d’autres antiennes, à exprimer d’autres doléances. Eux, qui avaient dégusté le socialisme réel des décennies durant, rêvaient de liberté. A la planification d’Etat, ils préféraient les lois du marché. Et s’ils demandaient quelque chose aux Américains, ce n’était pas de partir d’Europe, mais de soutenir leur lutte.

L’issue est bien connue. Au grand étonnement des « forces progressistes », ce ne fut pas le capitalisme, mais le socialisme, qui s’effondra comme un château de cartes.

La gauche ne prit cependant pas longtemps pour réajuster son logiciel de contestation. Au tournant du siècle, les altermondialistes firent leur apparition, suivis des « Indignés » de Stéphane Hessel. Puis, la crise des subprimes et la récession économique qui en découla donneraient des ailes à tout ce beau monde – comme l’avait fait dans son temps la stagflation des années 70.

Mais voilà que, encore une fois, d’autres revendications, n’ayant guère ou rien à voir avec celles de la gauche, se font jour. Les régimes ciblés ne sont pas tout à fait ceux contre lesquels la gauche aurait déversé sa colère. Il s’agit en effet de régimes, soit carrément « anti-impérialistes » et donc ayant de la respectabilité aux yeux de la gauche (Kadhafi), soit soutenus par les rivaux des Etats-Unis (par la Russie, la Chine ou l’Iran), suscitant de ce fait la sympathie, ou tout au moins le silence complice, de nos « Indignés » contestataires.

Les Iraniens demandant à Obama de leur venir en aide, Kadhafi tombant par la colère des Libyens avec l’appui de l’OTAN, le « tiers-mondiste » Laurent Gbagbo chassé par son propre peuple avec l’aide de l’ancienne puissance coloniale, Bachar al-Assad massacrant des Syriens par dizaines de milliers avec le soutien diplomatique de tout ce que l’Amérique latine compte d’« anti-impérialistes » au pouvoir (Chávez et les frères Castro en tête), autant de phénomènes qui – à l’instar des manifestations en Europe de l’Est dans les années 80 – ne correspondent pas au schéma bien huilé des protestations de la gauche.

Quant à l’Europe, davantage que les « Indignés » de Hessel, ce sont les mouvements d’extrême droite et de la droite souverainiste, ainsi que des partis idéologiquement flous comme celui de Beppe Grillo en Italie, qui tirent profit de l’impopularité croissante de Bruxelles dans les pays de la zone euro.

Plus gênant encore, les bastions de la gauche latino-américaine sont mis à mal par leurs peuples.

Au Venezuela, ce fut seulement par la mainmise du gouvernement sur les ondes de télévision, par le harcèlement politique et judiciaire contre l’opposition, et finalement par une fraude électorale constatée et dénoncée par des observateurs indépendants (notamment par ceux de l’Institut des Hautes Etudes Européennes[1]), que Nicolas Maduro, successeur désigné par Hugo Chávez et docile allié du régime des frères Castro, a pu être proclamé vainqueur des élections présidentielles d’avril de cette année.

Car n’en déplaise à la gauche pure et dure, celle d’Attac, du Monde diplomatique et autres Mélenchon, les Vénézuéliens désertent le chavisme. Même avec fraude électorale, le chavisme a perdu un million de voix entre les élections présidentielles d’octobre 2012 et celles d’avril 2013, le candidat de l’opposition ayant atteint lors de ces dernières – toujours selon les chiffres officiels, pourtant trafiqués par le pouvoir – un honorable 49,3%.

Rien ne va plus non plus chez une autre coqueluche de la gauche, le Brésil de Lula. Des millions d’hommes et de femmes viennent d’investir les villes de ce pays pour protester contre l’inflation, la corruption et la mauvaise qualité des services publics. Bilan peu réjouissant de la très gauchiste Dilma Rousseff, dont la cote d’approbation a chuté de 57% à 30% en moins d’un mois.

Quant à Cuba, c’est la répression et non pas l’approbation populaire qui depuis belle lurette fait tenir le régime des frères Castro. Comme l’aura constaté la revue The Economist : « Sur une grande partie de Cuba, il est difficile de trouver quelqu’un au-dessous de 40 ans qui parle en bien du système »[2].

Constatant l’effritement de la popularité du chavisme, la fille du Che, Aleida Guevara March, déclara que les Vénézuéliens sont un peuple « ignorant », pas suffisamment « préparé pour valoriser le chavisme »[3].

Voilà exprimé sans nuance le conflit abyssal qui existe entre les incontournables aspirations des peuples au bien-être et à la liberté et les piètres bilans d’une gauche sûre d’elle-même et de ses dogmes.

Fabio Rafael Fiallo
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Comme d'habitude, les politiques trouvent que le capitalisme, l'Europe et la mondialisation c'est super génial.........mais que quand ça les arrange dans le sens Franco-Français et dans le bénéfice. Hééééééé non les gars, la mondialisation c'est aussi l  Read more
Teubass - 7/8/2013 at 4:34 PM GMT
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