Dans une proposition au
caractère plus gouvernemaman que jamais, le FMI
nous fait part de sa vision des Etats-Unis d’Europe (sans pour autant
utiliser cette désignation dans sa proposition).
Veuillez considérer cette
traduction d’un article publié par El Pais, intitulé Le
FMI suggère une allocation de chômage commune pour la zone euro.
Le FMI propose une discipline et une intégration fiscale
accrues et la création d’une allocation de chômage commune
et d’un mécanisme de partage du risque pour venir en aide aux pays qui ont le
plus souffert de la crise.
Selon le FMI, cette gouvernance fiscale commune, de la
même manière que l’union bancaire, est nécessaire à l’équilibrage des
‘faiblesses architecturales’ de la zone euro et protègera le club des 17
contre les crises à venir. En plus de cela, l’étude ajoute que l’étape la
plus importante dans l’établissement d’une union bancaire est la mise en
place d’un système fiscal général.
Les piliers d'une union fiscale, selon le FMI, consistent
en une série de mécanismes qui permettent d’éviter les risques et les plans
de sauvetage coûteux sujets à une plus grande discipline fiscale. Le contrôle
des finances de chaque pays, qui génèrent tous des revenus et des dépenses,
est la condition de mise en place de ces projets imaginés par Bruxelles et le
FMI.
Le respect des lois et l’amélioration des standards de
contrôle permettraient la création d’un fonds de liquidité pour les pays en
difficulté ainsi que d’une allocation chômage commune et d’un fonds d’urgence
pour les temps difficiles.
Ce fonds sera financé grâce à un apport à hauteur de 1,5 à
2% du PIB des pays membres.
Harmonisation de l’emploi
Mais il reste encore beaucoup à faire pour qu’un tel
projet voie le jour sur un marché du travail aussi diversifié que celui de la
zone euro. ‘Un régime d’assurance commune exigerait un minimum
d’harmonisation en matière de fiscalité de l’emploi et de droit à la pension,
qui sera une étape positive vers la création d’un marché unique du travail’.
L’intégration fiscale nécessite aussi une forme
d’euro-obligations ou de financements joints, gérés par le centre du pouvoir
et soutenues par les recettes globales, qui pourrait être établie une fois la
structure fiscale ébauchée.
Un système de contrôle devrait également compléter
l’établissement d’un pare-feu solide ‘pour renforcer la confiance envers le
système bancaire’. Et cela nécessiterait également une certaine
somme d’argent : ‘bien qu’une assurance contre les échecs bancaires
puisse être fondée par l’industrie elle-même, un fond commun de
recapitalisation et de dépôt de garantie permettra de réduire les risques
d’infection’.
Les Etats-Unis d’Europe
Voici la description la plus complète d’Etats-Unis
d’Europe que je n’ai jamais lue jusqu’à présent. . Je propose que soit
organisé un vote immédiat dans les 17 pays membres.
Je suis certain que les chômeurs de Grèce, d’Espagne,
d’Italie et du Portugal seront d’accord à 100% avec l’allocation chômage
commune, particulièrement si l’Allemagne paie l’addition. Et la France vote
constamment en faveur de taxes accrue. Quel que soit le contexte, plus les taxes augmentent, mieux elle se porte.
Les lois communes devront bien évidemment être alignées à
la loi du travail Française. Et qui pourrait possiblement s’opposer à des
fonds de pension communs aux dépens de l’Allemagne et des pays de l’Europe du
Nord ?
Plus j’y réfléchis et plus je trouve le projet impeccable.
Rien ne pourrait plus correspondre à ce que veulent les Etats distributeurs d’aides
sociales. Qu’attendons-nous pour agir ? Il nous faut voter dès
aujourd’hui, et que chacun décide si oui ou non il adhère aux taxes
nécessaires à l’établissement d’Etats-Unis d’Europe.