Mes chères contrariées, mes chers contrariens
!
J’ai dit et répété ces dernières
semaines que la sortie de l’euro ne constituait pas une recette miracle
et une solution à tous nos problèmes économiques.
N’imaginez pas que je sois en train de défendre la monnaie
unique. Je souhaitais donc prendre le temps de partager avec l’ensemble
des lecteurs du Contrarien ces réflexions
sur l’euro afin de faire comprendre mon point de vue sur le fait que
sortir de l’euro n’est pas un projet politique en soi, mais que
la sortie de l’euro doit être la conséquence d’un
projet politique fort, ambitieux et courageux.
Une sortie que nous qualifierons de « sèche » de
l’euro serait d’une utilité économique marginale
et, dans un tel cadre d’ailleurs, une sortie de l’euro pourrait
avoir plus d’inconvénients que d’avantages et c’est
assez logique puisque la crise que nous traversons est multifactorielle. Ne répondre
à cette crise que par une réponse monétaire sans
répondre aux autres problèmes économiques serait une
erreur qui pourrait nous faire payer bien cher un retour pourtant souhaitable
à notre monnaie nationale.
La sortie de l’euro doit être la conséquence
logique, une forme d’aboutissement d’une grande politique
économique globale. La monétisation pure et simple n’est
pas la solution. En revanche, dans le cadre d’une politique
économique repensée, elle peut avoir sa place en plus de
réformes structurelles afin de pouvoir donner des marges de manœuvres
économiques.
Avant d’aller plus loin dans la réflexion, je souhaitais
revenir sur la dernière intervention de notre DSK national puisque ses
propos sonnent le glas justement de cette aventure européenne à
l’échec retentissant dont l’euro n’est qu’une
des composantes bien qu’elle soit, et de loin, la plus visible.
Zone euro :
le scénario "cauchemardesque" de DSK
C’est un article du Point (dont vous avez le lien ci-dessous)
qui se fait écho d'une conférence à Séoul
où l'ancien directeur du FMI a prédit « des troubles
sociaux, puis des menaces contre la démocratie » en raison de la
crise.
Dominique Strauss-Kahn a tiré à boulets rouges sur les
dirigeants européens en dressant un réquisitoire cinglant
« contre la stratégie de l'Eurozone
qui mène le Vieux Continent tout droit à un cauchemar ».
« La faible croissance va conduire à des troubles
sociaux, puis à des menaces contre la démocratie. »
Pour lui, « les timides signaux favorables entrevus en Europe
depuis l'été sont illusoires. Personne ne peut croire à
cette image rose bonbon. Nous allons avoir une faible croissance qui ne
crée pas d'emplois, pendant de longues années, jusqu'à
ce que cela crée des problèmes sociaux et politiques ».
« Les dirigeants européens se cachent tous
derrière la BCE pour camoufler leur inaction. »
Bref, lors de cette conférence, DSK a brossé un tableau
plus que sombre de l’avenir européen.
Je suis parfaitement d’accord avec les analyses de DSK sur ce
scénario cauchemardesque qui attend une Europe engluée dans une
rigueur élevée au rang de grande stratégie alors que la
rigueur n’est pas une fin en soi et que, très clairement, nous
constatons qu’elle est profondément déflationniste. En
Grèce, en moyenne, en cinq ans, les Grecs ont perdu plus de 40 % de
pouvoir d’achat.
Appliquez ce chiffre à vos revenus. Imaginez que le coût
de la vie soit constant (alors qu’en réalité, il
augmente), et diminuez vos revenus de 40 %... Parce que c’est
exactement l’avenir qui nous attend avec cette Europe, cette politique
et cette monnaie.
Définir
un projet politique national et européen
Encore une fois, sortir de l’euro n’est pas un projet, car
un projet n’est pas juste de jouer que sur un paramètre de nos
problèmes mais sur le plus grand nombre. Définir un projet,
c’est définir une stratégie globale dans laquelle la
sortie de l’euro peut être et doit être envisagée
comme l’un des éléments nécessaires mais pas
suffisant.
Je vous livre quelques questions que l’on doit se poser pour
accompagner une telle décision et qui sont des sujets complémentaires.
La position
de la France à l’égard de la mondialisation et de la
fiscalité
Si nous sortons de l’euro, doit-on sortir de l’OMC ?
Doit-on rétablir les frontières ? Doit-on se lancer dans une
politique protectionniste ? Oui ? Alors cela aura comme corollaire des
pénuries de biens de consommations courantes comme les PC, les
tablettes les smartphones, ou des paires de
chaussures sans parler du textile… que nous finirons bien par
reproduire nous-mêmes (souvenez-vous de la qualité
d’appareils comme Sagem ou Alcatel… pas vraiment sexy !), mais
pas avant une longue période de pénurie, et encore faudra-t-il
réussir à se faire livrer les matières premières
nécessaires… surtout si nous payons en monnaie de singe
n’inspirant pas confiance. Conclusion ? Simple. Sortir de l’euro
est la conséquence logique d’une politique globale suscitant
l’adhésion populaire et celle de nos grands partenaires
internationaux. Les autres doivent comprendre pourquoi nous faisons cela,
dans quel objectif, dans quel but, et ils doivent y avoir un avantage sinon
une telle politique sera vouée à l’échec.
La France peut beaucoup toute seule mais ne doit pas oublier ce que
c’est qu’un pays autarcique ! Ne tombons pas dans le syndrome
nord-coréen ou cubain, à un moment d’ailleurs où
Cuba… s’ouvre et libéralise son économie !
Alors à défaut d’un protectionnisme bête et
méchant, économiquement douteux et dont
l’efficacité serait toute relative à moyen terme tant
l’économie est désormais globalisée, remettons
à plat notre fiscalité afin de l’orienter
intégralement autour des productions locales et des cycles courts,
sans oublier de nous attaquer à la durabilité des produits
ainsi qu’à leur recyclage, etc.
Mais ce n’est pas tout. Nous avons plus de 6 millions de
chômeurs. Nous avons donc la possibilité « techniquement
» de contrôler 100 % ou presque des marchandises qui rentrent sur
notre sol afin de vérifier leur conformité à nos normes
sanitaires et de sécurité… ces fameuses normes CE que
nous ne faisons même pas respecter. Commençons par cela. Le
gouvernement vient de recruter 100 000 emplois d’avenir sans aucun
futur et ne servant pas ou si mal la collectivité nationale (comme
quoi cela est parfaitement possible y compris financièrement). Ces 100
000 jeunes devraient contrôler tous les containers qui rentrent sur
notre sol, tous ! Et retour à l’envoyeur systématique et
à ses frais en cas de non respect des normes
et directement sur les navires battant pavillon français de notre
compagnie nationale basée à Marseille, la CMA-CGM !
Vous obtiendrez un résultat très efficace. On produira
plus localement, et les fournisseurs étrangers devront
s’adapter. Le consommateur, au final, y gagnera. En Chine, personne ne
s’offusque des interventions du gouvernement sur le prix du café
Starbucks jugé trop élevé…
Il ne s’agit pas de mettre fin à la mondialisation mais de ne
plus accepter ses dérives extrêmes… Vous voyez que nous
n’en sommes pas encore à parler de l’euro !
Reprenons : fiscalité environnementale favorisant la production
locale à tout prix, plus respect intransigeant de la qualité et
des normes des produits étrangers livrés. Voici les deux
premiers volets.
La position
de la France par rapport à la dette
Beaucoup considèrent la dette comme illégitime et
voudraient ne pas la payer. Beaucoup considèrent que la dette
n’est pas du fait du peuple mais des politiciens. C’est faux et
c’est trop facile.
Que nos politiciens soient des lâches, corrompus, couards
minables et pas à la hauteur est une évidence. Mais en ce qui
nous concerne nous, Français, la dette c’est quoi ?
La dette, c’est le coût de nos politiques sociales et de
redistribution dont nous profitons tous (y compris moi par exemple avec mes
enfants pris en charge à 600 % par la sécu dès
qu’un petit nez coule). C’est le coût de nos politiques
sociales dont nous ne voulons pas assumer le véritable prix
aujourd’hui ! Donc pour ne pas payer collectivement le véritable
prix (qui est tout simplement impayable) nos gouvernements (de droâte comme de gôche)
nous ont endettés sur 50 générations…
Ensuite, la dette de l’État c’est
l’épargne des gens, et en particulier de nos seniors ! Alors ne
pas payer les dettes, en gros, c’est ruiner nos parents et nos
grands-parents, or aujourd’hui, l’aide intergénérationnelle
représente environ 250 milliards d’euros chaque année, ce
qui est une somme colossale. Ruiner les parents et les grands-parents
c’est donc ruiner indirectement les enfants.
Au-delà, ne pas payer notre dette, si cela s’accompagne
d’une sortie de l’euro, est le plus court chemin pour la ruine de
notre pays. Une des questions fondamentales est donc de savoir si ne pas
payer les dettes est compatible avec une sortie de l’euro… tout
en sachant que pour rester dans l’euro… on exige de nous de
rembourser les dettes !
Pourtant, on constate qu’aux États-Unis la Banque
centrale américaine, qui achète officiellement chaque mois pour
45 milliards de dollars de bons du Trésor US, fait plus qu’aider
au financement de la dette puisque sur 75 milliards de dette mensuelle…
elle en rachète plus de la moitié (ces fameux 45 milliards !!).
Sortir de l’euro oui, mais à ce moment-là, si nous
voulons avoir une politique nationale d’indépendance et
crédible à l’international, nous devrons payer notre
dette mais en rendant ce paiement moins douloureux en nous appuyant sur une
Banque de France à nouveau au service du peuple sur le modèle
de la politique menée actuellement par les USA et le
Royaume-Uni… mais en évitant à tout prix
l’excès de « planche à billets » qui finirait
par ruiner notre pays.
Au bout du compte, et ce débat est essentiel, ne pas rembourser
nos dettes serait incompatible avec une sortie de l’euro.
La position
de la France par rapport à son modèle social
d’État-providence
Voilà un autre sujet très important qui ne peut pas
être éludé si l’on veut parler de la sortie de
l’euro.
Sortir de l’euro sans revoir en profondeur notre système
social, de protection et de redistribution serait une très grande
erreur.
Nous devons savoir et définir ce qui relève de la
protection collective et de la redistribution et ce qui relève de la
prévoyance personnelle. Nous devons définir ce que nous payons
collectivement et ce que nous payons individuellement, en n’oubliant
jamais qu’en France, la solidarité nationale est devenue au fil
des ans et des décennies le fait que l’on fait la
générosité avec l’argent des autres en
prélevant des impôts de plus en plus importants.
Aujourd’hui, nous sommes, avec ou sans l’euro, dans une
impasse économique totale. Le PIB français est à presque
60 % constitué de dépenses publiques ! C’est une
absurdité économique qui rend illusoire tout retour à
une véritable croissance et à une vraie création de
richesse. Le poids de nos impôts, de la dépense publique et
donc, au bout du compte, le coût de nos politiques sociales
étouffent l’économie de notre pays largement plus que
l’euro (sans pour autant dire que l’euro n’est pas un
problème).
Or ce débat est absent ! Totalement absent ! Vouloir sortir de
l’euro sans parler de notre stratégie sur le couple
recettes/dépenses de l’État est une faute intellectuelle.
Considérer qu’une sortie de l’euro est un blanc-seing pour
dépenser sans compter sans que cela n’ait de conséquence
est mensonger ! En ce sens, sortir de l’euro ne peut pas être une
solution miracle. Une sortie de l’euro, pour qu’elle soit
réussie et profitable à notre pays, doit s’accompagner en
amont et pas en aval d’une véritable réflexion sur tous
les grands sujets concernant l’économie de notre pays. En faire
l’économie n’est pas un service à nous rendre.
Comment voulez-vous que notre pays soit respecté et qu’il
inspire confiance si ce type de réflexion n’est pas mené
? Comment voulez-vous qu’une sortie de l’euro soit réussie
si nous ne changeons rien d’autre et que nous continuons comme avant
peut-être en pire mais avec notre propre monnaie ? Mais soyons
sérieux, c’est la ruine assurée en quelques mois pour ne
pas dire en quelques semaines !
La position
de la France par rapport à l’Europe
C’est le dernier grand sujet permettant de constituer un projet
pour la France.
La sortie de l’euro ne doit pas être la fin de
l’Europe mais le commencement et la construction d’une nouvelle
Europe, d’une nouvelle idée de l’Europe.
L’Europe nous est indispensable, dire le contraire est un
mensonge.
L’Europe c’est notre géographie.
L’Europe c’est notre histoire.
L’Europe c’est nos clients.
L’Europe fait donc partie des intérêts
stratégiques de notre pays. Mais de quelle Europe veut-on parler ?
D’une Europe de l’absurdité tendance « UERSS »
ou une Europe des États-nations ? Il y a deux conceptions de l’Europe
qui s’affrontent. L’Europe qui veut casser les pays pour pouvoir
exister en partant du principe que les États sont le principal
obstacle aux États-Unis d’Europe.
L’autre conception consiste à dire qu’une Europe
qui ne respecte pas les pays donc les peuples est vouée à
l’échec et ne peut que devenir une espèce de machin
informe ingouvernable. C’est ma position. C’est ma conception
personnelle.
À ce moment-là, il faut définir un nouveau projet
européen et le porter !
Car, et je vous livre l’un des derniers sujets sur lequel notre
Europe travaille (merci à notre camarade contrarienne
qui m’a fait parvenir cette perle)… Avec notre argent
évidemment !
L’exécutif européen s'est penché sur la
consommation d'eau des toilettes !
« Il aura fallu mobiliser experts et industriels une
année entière pour recenser les meilleurs pratiques en
matières de toilettes, selon des documents en ligne sur le site de la
Commission. Mais cette fois, tout est prêt : la Commission devrait
adopter durant la première semaine de novembre la nouvelle norme de
chasses d'eau.
« L'objectif premier est d'optimiser l'utilisation de l'eau.
»
L'initiative remonte à janvier 2011, selon des documents de
l'Institut de prospective technologique (IPTS) du Centre commun de recherche
de la Commission européenne. Un premier groupe de travail ad hoc s'est
réuni à Bruxelles en octobre 2011, puis dans la ville espagnole
de Séville en juin 2012.
Selon un rapport technique de 60 pages publié par la suite, le
groupe de travail a accompli les tâches suivantes :
Définir le champ de l'étude d'impact
Définir le produit
Réaliser des analyses économiques et de marché
Étudier le comportement de l'utilisateur
Évaluer le scénario de base
Identifier les meilleures technologies disponibles, et celles qui ne le
sont pas encore
Rapports par pays et conclusions principales
Les experts ont indiqué qu'aux Pays-Bas et au Royaume-Uni,
l'installation de chasses qui utilisent plus de 6 litres d'eau est interdite.
Ce pourrait également bientôt devenir le cas en France et au
Portugal.
Au Royaume-Uni, l'installation de toilettes qui consomment moins de 6
litres d'eau par chasse est encouragée, mais dépend, entre
autres, de la situation géographique de la propriété, de
sa date de construction et du système de drainage. La Commission note
qu'en Grande-Bretagne, certaines toilettes requièrent 7 ou 9 litres
d'eau par chasse d'eau.
Pour l'exécutif européen, qui prévoit d'adapter
les textes législatifs, ces volumes d'eau sont excessifs. Les chasses
d'eau devront se contenter d'un maximum de 5 litres d'eau pour les toilettes
classiques, et les urinoirs d'un seul litre d'eau.
Une limitation du réservoir des urinoirs à 0,5 litre a
été rejetée, car « irréalisable ». Il
en va de même pour une limitation du réservoir des toilettes
à 3 litres.
« La réduction de la valeur moyenne à 3 litres
réduirait la possibilité d'appliquer un label écologique
à ce groupe de produit », peut-on lire dans les documents.
Les procès-verbaux de l’une des réunions du groupe
de travail mettent en évidence les « conclusions principales
» suivantes :
Les sièges et les abattants des toilettes ne sont pas vraiment
associés à la fonction du produit ;
Les sièges et les abattants des toilettes sont souvent vendus
indépendamment du « produit » principal ;
Le choix des consommateurs dans les sièges et les abattants de
toilettes est très variable.
Selon les experts, deux « éléments principaux
» semblent avoir des conséquences sur la consommation d'eau des
toilettes à chasse et des urinoirs : le design et le comportement de
l'utilisateur. À partir des discussions avec les parties prenantes,
les experts ont décidé de fixer le volume moyen du
réservoir comme suit : « La moyenne arithmétique entre un
réservoir plein et trois volumes réduits. »
L'exécutif européen a d'ailleurs récemment
abandonné ses projets de réglementation de la taille des
bouteilles d'huile d'olive, tout comme une politique qui discrimine les
concombres courbes. Pour mieux se concentrer sur les toilettes,
visiblement….
L'Europe des
chiottes !
Voilà ce qu’est devenue cette Europe. Une Europe des
concombres et des chiottes ! Alors disons-le, l’idée
européenne aujourd’hui, clairement, c’est de la merde et
ne pas vouloir le voir est stupide. Cette Europe-là ne peut plus
avancer.
Cette Europe-là ne peut plus être une solution.
Cette Europe-là est devenue un véritable
problème.
Ce problème il faut le traiter, et vite.
La sortie de
l’euro n’est pas un projet mais la conséquence d’un
projet
Voilà l’idée que j’ai souhaité
partager avec vous aujourd’hui.
Oui j’aime l’Europe et l’idée
européenne sans que cela ne m’empêche de penser que cette
Europe est devenue l’un de nos problèmes mais pas le seul.
Oui je pense que l’euro, une monnaie unique collée de
force sur 17 économies hétérogènes, est devenue l’un de nos problèmes mais pas le
seul.
Oui j’aime notre modèle social sans que cela ne
m’empêche de penser que ce modèle social est devenu trop
coûteux et économiquement parfaitement improductif. Le
modèle social français d’État-providence est
devenu l’un de nos problèmes mais pas le seul.
Alors à tous ceux qui pensent qu’une sortie de
l’euro et un renfermement de la France derrière ses
frontières est une solution miracle qui résoudra nos
problèmes je vous dis que non. C’est faux et c’est
mensonger.
À tous ceux qui pensent qu’il faut un grand projet pour
notre pays, que nous devons et que nous pouvons être maître de
notre destin, que nous pouvons définir ce que nous voulons,
d’où nous partons et où nous voulons aller, et que dans
ce cadre nous devons retrouver des marges de manœuvres monétaires
et politiques et que pour faire la révolution dont nous avons besoin
nous devons porter un nouveau projet d’Europe fière de ses
États-nations, alors je vous dis oui.
La seule solution c’est que notre pays définisse son
grand projet et, dans le cadre de ce projet, nous devrons sans doute choisir
le retour à notre monnaie nationale.
Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et une sortie de
l’euro sans projet c’est à cela que ça ressemble
furieusement.
La solution viendra de nous. C’est nous qui devons
résoudre nos maux. Cette Europe est stupide avec ses
législations sur les abattants de toilettes mais l’Europe et
l’euro ne sont pas responsables de tout ! Ils amplifient nos problèmes
mais ne les créent pas tous, loin de là !
À ce jour, je ne peux que constater en tant que citoyen, la
vacuité du projet européen, et la vacuité de nos projets
nationaux. Inexistants.
La solution, les solutions ne pourrons que venir de notre peuple, tant
ses élites sont désormais disqualifiées et en
échec sur tous les sujets.
Il se pourrait également que l'euro se meurt de lui-même
auquel cas, cela ne nous exonérera pas d'une réflexion
réelle sur ce que nous voulons comme avenir. Quel que soit ce chemin,
il sera difficile, il sera douloureux.
Restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez-bien !!
Charles
SANNAT
Editorialiste et rédacteur du Contrarien
Matin
Directeur des Études Économiques Aucoffre.com
http://www.lecontrarien.com/
http://www.lepoint.fr/economie/zone-euro-le-s...-1750252_28.php
http://www.euractiv.fr/developpement-durab...sur-news-531405
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