Des nouvelles de Chypre

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Published : November 29th, 2013
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Category : Opinions

Mi-mars 2013, la petite île de Chypre apparaissait brutalement dans la presse économique en Europe, et démontrait à tout le monde que des expériences macro-économiques pas forcément amusantes étaient parfaitement réalisables en grandeur réelle. Passées les premières semaines d’atermoiements, les nouvelles économiques européennes sont revenues bien vite à leur train-train habituel de bidouillages monétaires un peu mous de Draghi et de constatations tristounettes de la Commission européenne sur une reprise qui n’en finit pas de ne pas venir.

Huit mois sont passés et s’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives de l’expérience chypriote, on a maintenant un peu de recul sur la valeur des actions entreprises. D’autant que, comme on va le voir, elles ont eu des effets adverses que peu de médias relatent, ce qui est dommage dans la mesure où ce qui s’est passé là-bas pourrait bien se reproduire ailleurs.

24hGold - Des nouvelles de Chy...En attendant, on trouve bien quelques articles consacrés à Chypre, soit pour y dénoncer la difficulté de coopération fiscale, soit pour raconter les bisbilles politiciennes entre l’actuel président et le directeur de la banque centrale. Pour ce qui est du plan de sauvetage qui fut appliqué, du point de vue européen, les efforts de Nicosie sont applaudis, quand bien même la population trinque.

Et pour trinquer, elle trinque.

Magie de l’internet, j’ai pu en discuter avec un Français installé sur place. Et de cette discussion, il ressort que l’opération menée en mars dernier fut non pas destinée à éviter le pire aux Chypriotes, mais plutôt à mitiger les ennuis pour toute une clique de néfastes aigrefins, pour partie composée de corrompus locaux, et surtout d’étrangers très gourmands (américains, allemands, français, anglais, notamment, on y reviendra plus tard). Comme par hasard, tous les comptes n’étaient pas pleins lorsque fut décidé le contrôle des capitaux dans l’île ; certains avaient eu l’information suffisamment en avance et ont pu s’exfiltrer sans casse. Du reste, on ne peut s’empêcher de noter que Chypre bénéficiait jusqu’alors d’un statut de havre fiscal que toute l’opération aura clairement remis en question. De ce point de vue, l’Europe aura servi de magnifique rouleau compresseur fiscal.

Quant aux Russes, qu’on aura en partie utilisés pour justifier l’opération d’un grand nettoyage anti-mafieux, pour beaucoup d’entre eux, ils sont encore sur place : s’ils devaient partir en nombre, la valeur de leurs propriétés dégringolerait ce qui n’arrangerait ni les affaires chypriotes, ni les affaires russes. Ceux de ces Russes qui, appartenant effectivement à la mafia, ont des moyens crédibles de pression (éventuellement criminelle, bien sûr) n’ont rien perdu.

Comme prévu, les banques en faillites ont chèrement coûté à leurs déposants : ceux de Laiki Bank ont tout perdu au delà des 100.000€ de dépôt, et les actionnaires et autres créanciers n’ont plus rien. Les déposants de Bank of Cyprus ont vu leurs avoirs gelés au-delà des 100.000€, et peut-être récupèreront-ils environ un tiers de la partie gelée, le reste étant placé sur des comptes à terme non rémunérés ou converti en actions. Légalement parlant, c’est cruel mais dans les clous. Ce qui l’est moins, c’est que, comme d’habitude, les dirigeants de ces banques et l’ex-patron de la Banque Centrale n’ont pas été inquiétés alors que les irrégularités ont dû se compter par centaines.

Parallèlement, la situation pour les Chypriotes s’est diablement dégradée et pour beaucoup, elle est passée de grave à désespérée. Fréquents sont les gens qui ne paient plus leur loyer ni leurs factures d’eau ou d’électricité. Les salaires ont été parfois divisés par deux. L’assurance chômage représente déjà plus de 10% des dépenses sociales (qui incluent la couverture santé et les retraites), et les loyers ont été amputés de 20% par voie législative ; or, si les loyers sont les dépenses des uns, ils constituent aussi les revenus d’autres… À l’évidence, le secteur immobilier chypriote est mort, peut-être pour les dix ans qui viennent. On trouve ainsi des milliers de biens à vendre à Nicosie, dans une ville qui, pour rappel, compte moins de 200.000 habitants. Les transactions qui se font en ce moment en centre ville de la capitale s’établissent autour de 1000€ le m², c’est-à-dire pas beaucoup plus que le coût des matériaux de construction.

24hGold - Des nouvelles de Chy...Dans toute l’île, les pas-de-porte des baux commerciaux sont gratuits. Pour rappel, il y a quatre ans, il fallait amener de six à douze mois de chiffre d’affaire pour les mêmes pas-de-porte. Les grandes rues « de luxe » de Nicosie sont vides ; les trois quarts des locaux sont libres d’occupation, et les autres sont sans clients. Au rythme où vont les faillites, les restaurants auront bientôt fermé pour moitié ; les autres ont bien des peines à se remplir un peu, et sont finalement vides ou servent des cafés et de la limonade. Les grandes enseignes ferment entre un quart et un tiers de leurs points de vente. La fusion Bank of Cyprus et Laiki Bank (pesant plus de la moitié du secteur bancaire local) a entraîné la fermeture de la moitié de ses guichets. Sur place, les activités de service à la consommation sont dévastées.

Pour certains, la proximité culturelle avec le Royaume-Uni offre une soupape et permet aux jeunes d’y émigrer, comme ce fut le cas à l’occasion de chaque crise dans le pays, cette dernière ne faisant pas exception à l’habitude historique. Mais tout le monde ne peut pas s’expatrier, et ceux qui restent voient les perspectives économiques s’assombrir encore un peu. Tout ceci s’est mis en place depuis que la crise s’est déclarée, ce qui fait à peine huit mois. Et tout le monde a le sentiment que cela ne fait que commencer.

Autre point à souligner : les dettes chypriotes ont été en partie contractées en hypothéquant discrètement les gisements gaziers dans la zone économique de l’île. Ce gaz, consommé en Europe, sera exploité par des entreprises américaines, anglaises, allemandes et un peu français et russes, qui paieront des prix très inférieurs aux prix du marché pour le produit de leur pillage. Pour des raisons diplomatiques, les Turcs n’interviendront pas directement mais pour les « dédommager » de leurs bons services (leurs gesticulations pour faire respecter la minorité turque de l’île), il suffira de les payer très cher pour le transit par les gazoducs de leur territoire.

Cette manne gazière est actuellement utilisée pour calmer la population locale en lui faisant miroiter un avenir meilleur. On comprend qu’avec ce montage, les Chypriotes ne verront pas grand-chose de la richesse qui sera générée…

À présent que l’état des lieux est fait, on ne peut s’empêcher de penser que ce qui est arrivé à Chypre (et qui se déroule, bien que d’une autre façon au travers de l’inflation dans le reste de l’Europe) pourrait bien aussi se produire en France, surtout si l’on s’en tient aux prétextes (bobards ?) qui furent avancés pour justifier l’opération. Pour rappel, l’idée générale derrière la ponction autoritaire de 10% était que le secteur bancaire était devenu hypertrophié par rapport au reste de l’économie chypriote, et qu’une partie de cette activité couvrait en réalité des pratiques mafieuses notamment ukrainiennes ou russes. De ce point de vue, la France n’est pas forcément mieux lotie si l’on se rappelle que les activités bancaires des principaux établissements français représentent bien plus que le PIB du pays et que les BNP, Société Générale ou Crédit Agricole sont, de surcroît, facilement considérées comme systémiques (i.e. trop grosses pour qu’on les laisse faire faillite).

La différence essentielle est que la France est facilement considérée comme riche, les Français ayant cette manie d’entasser les noisettes au contraire de ce que fait leur État. Partant de là, il est relativement aisé leur en ponctionner une partie, et le chyprage des comptes n’apparaît pas comme inéluctable. Mieux : on peut, comme nos dirigeant actuels, distribuer de rassurantes affirmations pour calmer l’épargnant.

une offre du fisc qu'on ne peut pas refuser

Et c’est important, de calmer l’épargnant : la France, en 2012, pouvait se targuer d’être le second pays le plus épargnant d’Europe après l’Allemagne, avec un taux d’épargne de plus de 15% sur le revenu disponible brut ; et le cumul porte à plus de huit années de revenu ce qui est stocké en France sous forme d’épargne (l’INSEE évalue le total à plus de 10.000 milliards d’euros). Autrement dit, Bercy doit regarder cette masse gigantesque de pognon avec un appétit d’autant plus féroce qu’une ponction de 20% permettrait d’effacer d’un coup la dette, et garantirait aux étatistes dépensiers au moins 40 nouvelles années de cocagne (au prix, bien sûr, d’une petite douleur passagère des fourmis françaises). C’est d’ailleurs la probabilité de plus en plus forte de cette douleur qui fait actuellement réfléchir beaucoup d’épargnants et qui incite les uns et les autres à différentes actions : déplacements judicieux des sommes ailleurs qu’en France, achats physiques (immobilier, or, tout autre placement moins risqué car visible qu’un compte trop liquide, fût-il rémunéré), autres monnaies, sorties plus ou moins volumineuses d’espèces…

Devant les masses qui sont en jeu, un mouvement de foule pourrait avoir des conséquences tragiques. Il est alors de la plus grande importance pour nos politiciens de bien rappeler le nécessaire consentement à l’impôt, préalable indispensable à toute ponction autoritaire qui, sans ce « consentement », se terminera avec des bruits de lames sur des billots de bois. Contrairement aux sophismes de Libération, la courbe de Laffer correspond bien à une réalité, sociologique avant que d’être économique, dans laquelle « disparition du consentement à l’impôt » et « se trouver du mauvais côté de la courbe de Laffer » sont de proches synonymes : quand la population cesse de produire (réellement ou seulement de façon visible fiscalement parlant) ce qui servait à des dépenses superflues, la baudruche étatique perd son air (fiscal) et retombe au sol dans un grand fracas mou.

En attendant, à Chypre, et même si la Troïka applaudit des deux mains, le bilan est désastreux et a des odeurs de sociale-démocratie morte dans un « bail-in » trop coûteux. Les habitants, résignés, se sont fait à l’idée que la situation n’allait pas être rose pour encore un moment. En France, tout le monde sait maintenant que le plus dur est à venir, mais personne ne veut entamer le moindre semblant d’effort pour amoindrir la catastrophe qui se profile.

Une lueur d’espoir existe cependant, et c’est aussi à Chypre qu’elle luit : l’Université de Nicosie accepte maintenant le paiement des frais de scolarité en Bitcoins. Autrement dit : une monnaie indépendante des États, des politiciens et des banques centrales. L’amère ticket de la « monnaie unique » pourrait-il avoir servi à ça ?

« Car c’est au bout des pires calvaires que l’humanité a érigé les pierres blanches de ses victoires les plus décisives »
Goethe

J'accepte les Bitcoins !

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Vous aussi, foutez Draghi et Bernanke dehors, terrorisez l’État et les banques centrales en utilisant Bitcoin, en le promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !

Source : h16free.com
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H. Seize rédige sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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Quand on cherche, on trouve !

Regardez ce qui arrive aux vieux nazis. De temps en temps on en trouve encore un de 90 ans passés , qui a discrètement passé 70 ans là où on ne le cherchait pas et pour qui il n'y a pas de prescription.

Un handicap de nos dirigeants c'est qu'ils ont toujours été servis et ont commandé sans n'avoir jamais obéi.
Donc ils sont incapables de vivre discrètement et de se planquer en vivant comme tout le monde. Incapables de travailler par exemple, ils n'ont d'ailleurs aucune compétence à proposer. Incapables de conduire (Chirac...). Incapable d'allumer un lave-linge ni de savoir à quelle saison on sème les carottes.
Ce genre de gus ne peut pas se cacher dans la foule.
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"Alors on pourrait ponctionner la totalité des avoirs des Français, entreprises y compris, mais derrière l'économie serait définitivement à plat"

Mais sans ponctionner elle finira quand même à plat, parcequ'elle est virtuelle et malsaine.
Les banques sont surendettées, les Etats sont surendettés, les régions et départements sont surendettés, les communes sont surendettées, les particuliers sont lourdement endettés, comme leurs entreprises.
Et pendant ce temps presque personne n'a d'épargne.
??
Alors on en vient aux versets de l'Apocalypse quand après la chute de la Babylone certains viennent à pleurer ses fastes, son activité, son commerce, sa marine etc

Quand les réussites commerciales sont basées sur un mensonge, quand les réussites industrielles sont basées sur l'esclavage, quand les progrès apparents sont basés sur un pillage des ressources et une intoxication de la nature, quand tout l'argent en circulation est basé sur une escroquerie, quand la Justice est un théâtre de dupes, quand les guerres ne sont plus ni déclarées ni terminées mais juste menées par des mercenaires pour des raisons et des buts qu'on se garde bien de dire, quand la vie a un prix et que celui-ci est continuellement baissé etc etc

Alors quand la poire est mûre et qu'elle n'a pas été récoltée, elle doit tomber parceque c'est la loi de nature. Elle doit s'exploser au sol comme une merde molle, finir de pourrir et retourner au minéral.
Comme il faut garder espoir dans la Vie, on peut croire inch Allah, que le meilleur de l'ancienne poire (ses pépins) mêlé au compost de l'ancienne pourriture donne de nouveau un bel arbre.
Mais pour ça il faut que l'organique pourri se transforme en minéral régénéré et neutre.
Ca peut être douloureux mais ça ne doit pas être triste.
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Les comptes bancaires sont saisis avant les autres biens.

D'une part parceque c'est infiniment plus facile de saisir ce qui est liquide et ce qui n'est pas détenu ni gardé par son propriétaire.

D'autre part parceque le destinataire final de l'impôt reste la banque, et que ce n'est qu'un jeu d'écritures comptables de faire transformer un dû en avoir. Une dette en actif.

La valorisation de tous les autres actifs suppose qu'il ya ait un marché et qu'il y ait encore des acheteurs solvables en nombre suffisant pour maintenir les prix à leur niveau actuel.
On voit maintenant des banques espagnoles commencer à hésiter à expulser de leur logement les mauvais payeurs, car une fois vide l'appartement le restera et se dégradera tant il est inespéré de trouver un nouvel acquéreur.
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Dans l'acception populaire, celui qui claque, qui flambe et qui consomme est plus riche que celui qui épargne (à revenus identiques).
L'approche patrimoniale de la richesse est exactement inverse.

Quand le fiscaliste ou le fonctionnaire a une approche de la richesse directement contraire à celle de son peuple, de grands abus et de grands malheurs sont à prévoir.
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La valeur marchande du patrimoine, on s'en fout !

On s'en fout SAUF:
si on n'est pas opposé par principe à un impôt confiscatoire qui oblige à liquéfier, à céder l'assiette sur un marché, pour pouvoir s'aquitter de l'impôt.

Un impôt confiscatoire n'a jamais été consenti, sur aucun continent ni à aucun siècle. C'est un vol.

En l'occurence, quand un fiscaliste ou un fonctionnaire commence à faire calculer la valeur marchande d'un patrimoine, c'est qu'il est entrain de PREMEDITER UN DELIT.
Il est alors grand temps de l'écarter de sa fonction.
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Le consentement à l'impôt est une chose. Le consentement à la sodomie en est une autre...
Comment disait déjà le regretté Coluche en parlant de nos élus ??? Ah oui..."Si la moitié sont bons à rien, l'autre moitié y sont prêts à tout !!!" Un visionnaire je vous dis....
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Ben non, c'est pareil !

En impôt comme en cul, ce qui sépare la banalité sans valeur juridique du délit ou du crime, c'est précisément le consentement !

Un impôt consenti, on n'y pense plus sitôt payé.
Un impôt non consenti, c'est un vol donc un délit. En bande organisée! Par personne ayant autorité, pour les circonstances aggravantes.
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D'autant que la partouse est paneuropéenne avec l'article 123 du traité de Lisbonne qui autorise le système rothschildien à recueillir la quasi-totalité de l’impôt sur le revenu des peuples européens comme encaissement des seuls intérêts d'une dette publique odieuse , d'une dette fabriquée.

Les gens imbéciles ou manipulés qui ne contestent et ne comprennent le système de ponction actuellement mis en place sont en réalité acceptant le principe de la sodomie par un impôt qui ne profite en aucune manière à la collectivité , qui va directement dans la poche des ordures bancaires.
Grand bien leur en fasse.
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j'ajoute:

Le prix de cette dette est directement déterminé par la note des agences.
Or deux et demi sur ces trois agences appartiennent aux 7-8 banques/familles habituelles.
C'est à dire que ceux qui prêtent du vent contre du réel poussent l'injure jusqu'à fixer seuls les intérêts qui leur seront dûs.

Après tout, on n'a jamais vu un tribut ni un racket être fixé sur un marché ou à l'issue d'une négociation.
Il suffit d'appeler les choses par leur nom pour que n'importe qui les comprenne.
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"et le cumul porte à plus de huit années de revenu ce qui est stocké en France sous forme d’épargne (l’INSEE évalue le total à plus de 10.000 milliards d’euros)."

Il s'agit plutôt de patrimoine que d'épargne, non ?
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effectivement ce chiffre mirobolant ( concernant la somme des avoirs qui seraient directement disponibles par l' Etat dans les banques françaises ) avancé par H. 16 paraît plus que fantaisiste.
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Quand on cherche, on trouve ! Regardez ce qui arrive aux vieux nazis. De temps en temps on en trouve encore un de 90 ans passés , qui a discrètement passé 70 ans là où on ne le cherchait pas et pour qui il n'y a pas de prescription. Un handicap de nos  Read more
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