Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
La Nicole, qui décidément ne casse pas des briques, a été attrapée en plein délit de snobisme aggravé. En effet, sur le perron de Matignon, elle s’est laissée aller à quelques confidences sur ses goûts culinaires.
Alors sachez, brave peuple de France, que malgré le pognon fou que « môa président » et son équipe nous coûtent, eh bien la bouffe à l’Élysée c’est vraiment dégeu. C’est même pire qu’à la cantoche les gars, alors franchement, vous savez, être mamamouchi qu’est-ce que c’est difficile tout de même. Obligé de se taper des dîners de gala avec de belles tenues (rassurez-vous tout de même, point trop d’alarmisme, ces belles tenues sont payées par les con-tribuables à travers les primes spéciales versées à nos zélites ou prêtées par des marques à qui on « oublie » de les rendre…).
Bon, la pauvre Nicole, faut se mettre un peu à sa place, elle a bien le droit de critiquer un peu la qualité du foie gras dont elle a eu du mal semble-t-il à s’empiffrer. C’est vrai quoi… ce n’est pas parce qu’on est socialiste qu’on doit mal bouffer hein.
Ce n’est pas parce que l’on est socialiste et que l’on dégouline de mots marqueurs comme « la jûûûstice sociale » que l’on doit accepter un repas d’excellente qualité au lieu d’un repas de qualité extraordinaire.
Ce n’est pas parce que l’on était « ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie » que l’on peut accepter une forme de « décroissance » culinaire.
Non, mes braves, Nicole mérite beaucoup, beaucoup mieux que tout ça. Les papilles de Nicole méritent le sublime, le supérieur, puisqu’elle fait partie de cette caste supérieure appelée mamamouchi.
Crise culinaire au sommet de l’État
Mes chers lecteurs, je vous rappelle que nous sommes en France et dans notre pays, il y a des choses sérieuses et des choses vraiment importantes. Le chômage par exemple c’est sérieux. Mais la bouffe ça c’est vraiment important (et pour moi aussi).
Par exemple hier (il faisait beau), avec femme et enfants, nous étions chez des amis qui avaient également femme et enfants. Bref, nous avons fait un barbecue – un truc de prolo pour Français d’en bas – à base de merguez-saucisse-côtes de porc (de la viande pour gens d’en bas vraisemblablement) et nous avons même bu du rosé… (une espèce de vinasse pour le petit peuple), le tout accompagné d’horribles tubercules que certains appelleraient « patates »… « Mooooooon Diiiiiieu… Quelle décadence insûûpportableu… » Comme nous faisons partie des simples d’esprit et sans doute de porte-monnaie, en plus nous avons passé un agréable moment, nous nous sommes amusés, les enfants jouaient, rigolaient, bref… c’était un excellent repas. Mais ce que nous, en bas, nous sommes encore en capacité d’apprécier, j’ai la très désagréable impression qu’en haut lieu ce n’est plus le cas, fut-on socialiste, ce qui est pour moi une circonstance très aggravante.
Pourquoi ? Parce que c’est une question de conviction et de cohérence. Ce qui me semble important c’est que lorsque l’on affiche des convictions en tête de gondole, de vivre en fonction des principes de ces convictions. L’exemplarité c’est une valeur cardinale. Or dans cet épisode, il n’y a aucun exemplarité, aucune conviction, aucune grandeur, aucune constance, aucun effort. Être socialiste c’est avant tout être généreux et se tourner vers l’autre et en particulier vers le plus faible et le moins riche. Ce qui est dérangeant, c’est l’opposition entre l’engagement affiché et le comportement réel.
Ce qui est insupportable c’est que ces donneurs de leçon de la bien-pensance et de la générosité avec le pognon des autres soient en plus incapables de supporter la cuisine à base de foie gras d’un chef étoilé officiant à l’Élysée, et c’est encore pire lorsque ce type de propos sont tenus par des espèces d’hypocrites faux culs me faisant depuis deux ans des leçons de morale permanentes sur la tolérance, le prôôôôôgrèès, l’égââââlité, et tous les beaux sentiments cucul-gnagnan en vigueur dans notre socialie actuelle tout en se révélant d’horribles bourgeois hyper snobs en réalité. Le problème n’est pas que la Nicole se soit fait attrapée, le problème c’est que la Nicole et tous ses petits copains socialistes au gouvernement, toute la petite bande d’incompétents notoires, de paresseux jusqu’au bout des ongles dont s’est volontairement et consciemment entouré « môôa président » ne pensent en fait qu’à s’empiffrer sous les ors de la République au moment même où le peuple de France tire le diable par la queue. Voilà l’indécence incarnée par ce gouvernement dans sa globalité car ils agissent tous de la même façon et avec le même manque de « simplicité ». Est-ce si difficile de manger une merguez ? Est-ce si compliqué de conserver une certaine simplicité ?
Un superbe article de BFM « Nicole présente ses excuses »
« Un chef « fâché » à vie et une mini-crise à l’Élysée. En glissant à l’oreille de Jean-Marc Ayrault que le dîner de l’Élysée était « dégueulasse », la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq ne s’attendait pas à provoquer un tel tollé. Vendredi, elle a présenté « personnellement » ses excuses au chef de l’Élysée pour ses propos sur le dîner d’État offert mercredi soir en l’honneur du président chinois Xi Jinping. »
Nicole donc, sachez-le, ne « s’attendait pas un tel tollé »… Ce qui veut dire qu’elle présente des excuses pour la forme mais qu’au fond, elle trouve vraisemblablement le sort qui lui est réservé profondément « injuste ». Or il n’y a aucune injustice là-dedans. Madame Bricq aurait dû être démissionnée dans l’heure pour « outrage » au peuple français. Cette ministre de pacotille ne doit pas s’excuser auprès du chef étoilé en question mais auprès du peuple français, ce qui montre à quel point elle n’a rien compris. Il ne s’agit pas de l’orgueil professionnel d’un de nos grands chefs dont on peut d’ailleurs ne pas apprécier un repas, non, il s’agit de décence. Simplement de décence et, soit dit en passant, de vulgarité. On n’est pas obligé de dire d’un repas du Palais Présidentiel qu’il est dégueulasse. Il s’agit aussi de mépris, de mépris du peuple qui, lui, bouffe à la cantoche, du peuple qui, lui, bouffe aux Restos du Cœur, du peuple qui, lui, peut avoir du mal à remplir sa gamelle, du peuple que l’on emmerde avec ses « tickets resto », du peuple qui doit payer des impôts pour supporter le mépris de la caste des gens comme Nicole. Une caste qui ne fait que nous prendre pour des idiots utiles tout juste bons à raquer pour engraisser ces mamamouchis.
« La ministre a appelé le chef cuisinier de l’Élysée, Guillaume Gomez, ce (vendredi) matin pour s’excuser personnellement, a fait savoir le palais présidentielle, ajoutant que Sylvie Hubac, la directrice de cabinet du président de la République s’était rendue dans la matinée dans les cuisines de l’Élysée pour rappeler toute la confiance du président envers le chef et ses équipes. »
Les excuses au peuple, pas au chef !
Voilà ce qui serait la seule et unique façon pour Nicole de faire comprendre qu’elle a compris. S’excuser auprès du peuple, des gens, des vrais, de ceux par qui elle existe et pour qui elle est censée exister.
Il est une notion qui semble avoir déserté définitivement nos mamamouchis qu’ils soient de droâte ou de gôôche. Le bien commun. Le bien commun. L’intérêt commun et pas son intérêt personnel et individuel. Le bien commun de sa commune, de son département, de sa région ou de son pays, peu importe. Le bien commun. Lorsque l’on exerce un mandat, on est un simple dépositaire d’un pouvoir conféré afin de l’exercer dans le respect du bien commun, et si le bien commun exige que le repas ne soit pas terrible, eh bien qu’il en soit ainsi. Si le bien commun exige de ne pas « tirer » dans les caisses, qu’il en soit ainsi. Si exercer un mandat vous permet de vivre mais de ne pas vous enrichir… eh bien qu’il en soit ainsi.
Nos pompiers, nos gendarmes et nos policiers, nos médecins des hôpitaux, nos chirurgiens, nos enseignants, nos centaines de milliers de concitoyens qui exercent des professions parfois difficiles et qui jamais ne les rendront richissimes démontrent chaque jour ce que c’est que le bien commun. Chaque jour des dizaines de millions de Français font tourner ce pays concrètement alors qu’une caste infime de parasites commence à poser beaucoup plus de problèmes qu’elle n’est en capacité d’en résoudre.
Lorsque j’entends la mère Nicole qui a perdu son chat m’expliquer que c’est dégueu et s’excuser de façon ostensiblement bidon, je n’ai qu’une envie, que nous ayons une expérience à la belge, vous savez, ce petit pays tout à côté de chez nous qui, pendant plus d’un an, n’avait plus de gouvernement pour l’emmerder quotidiennement.
Le fait que la Nicole soit remaniée ne changera rien, car la Germaine qui la remplacera sera tout aussi abjecte, individualiste, snob et voulant avant tout s’enrichir plutôt que servir.
Nous avons, dans ce pays, besoin non pas de convives s’empiffrant dans les dîners de gala mais de serviteurs, et il faut beaucoup de dignité pour savoir servir et être à la disposition des autres et du peuple.
Ministre Nicole, levez-vous ! D’indignité vous êtes coupable. Un peu d’honneur. Dégagez ! Parce que ce qui est dégueulasse, chère madame la Ministre, ce n’est pas la bouffe, c’est votre incapacité à vous en contenter.
Restez à l’écoute.
À demain… si vous le voulez bien !!
Charles SANNAT
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »