Ayant
aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, en disant : « Buvez-en
tous, car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu
pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Or, je vous dis que désormais
je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai de
nouveau avec vous dans le royaume de mon Père ».
Matthieu 26 :27-29
(Image : l’Infanta Dona Urraca, identifiée
comme étant le Saint Graal légendaire des textes sacrés)
La coupe a été partagée par
ses disciples à l’occasion du dernier repas. Quelques jours plus tard, Saint
Joseph d’Arimathie l’a utilisé pour récolter le
sang et la sueur de Jésus Christ alors que son grand-oncle s’occupait de lui
sur la croix. Bien qu’il ait ensuite été emprisonné des années durant dans un
tombeau, Joseph aurait survécu en consommant de l’eau et de la nourriture
fraîche issus de la coupe jusqu’à sa libération. La coupe a ensuite été
placée dans un château spectaculaire, dans une région du nom de Corbenic, qui se trouve aujourd’hui en Angleterre.
L’emplacement du château a été gardé secret et s’est perdu dans les méandres
de l’Histoire.
Mais l’histoire légendaire ne
s’est pas terminée là.
Les chevaliers des Templiers
ont retourné l’Europe et l’Arabie pour retrouver la coupe, comme l’ont
ensuite fait les Nazis au milieu du XXe siècle. Les Historiens et les
chasseurs de trésor du monde ont passé des siècles à la chercher, et
aujourd’hui, quelques 200 calices prétendent au titre de « Saint
Graal ».
Selon un ouvrage récent
intitulé Kings of the Grail, deux chercheurs disent avoir trouvé la
coupe, le Saint Graal dont parlent les écrits sacrés. Après une année entière
de recherches qui a impliqué l’analyse de nombreux documents anciens, à
commencer par un parchemin égyptien décrivant le Saint Graal de manière
détaillée, les auteurs Margarita Torres et Jose Manuel Ortega del Rio disent qu’il ne peut y avoir aucun doute que la
coupe qu’ont un jour touché les lèvres de Jésus Christ ait été découverte.
Leurs recherches les ont menés
jusqu'au musée de San Isidro Basilica,
au nord-ouest de la ville espagnole de Leon, où la
coupe était déjà exposée depuis des années.
Le supposé Saint Graal a été
offert au roi Fernando Ier, qui a régné entre 1037 et 1065, par le souverain
d’un royaume musulman en Espagne.
La coupe, ornée d’agates, d’or
et d’onyx, consiste en deux gobelets attachés l’un à l’autre.
L’objet était connu jusqu’à la
semaine dernière sous le nom d’Infanta Dona Urraca, le nom de la fille du roi Fernando Ier.
Les enquêtes historiques qui
déclarent l’Infanta Dona Urraca
comme étant le Saint Graal doivent encore être étudiées par des
intellectuels, mais Torres et Ortega del Rio disent
être certains d’avoir trouvé le trésor des âges.
Au premier abord, La coupe
ornée de joyaux ne ressemble en rien à l’idée dont nous pourrions nous faire
de la coupe d’un charpentier. Mais selon les chercheurs, les joyaux
auraient été ajoutés bien plus tard.
Il ne fait « aucun
doute » qu’il s’agit là de la coupe qu’ont touché les lèvres de Jésus
Christ, ont déclaré les deux historiens.
Dans un ouvrage décrivant
trois années de "recherches scientifiques", Margarita Torres et
Jose Ortiza del Rio
révèlent des parchemins égyptiens qui confirment leur théorie.
La coupe en onyx faite entre 200 avant Jésus
Christ et 100 après Jésus Christ, disent-ils, se cache au cœur d’un calice
médiéval décoré de joyaux.
Selon deux documents médiévaux
rédigés en arabe, la coupe aurait été dérobée à Jérusalem par des musulmans,
qui l’ont ensuite offert à la communauté chrétienne d’Egypte.
Des siècles plus tard, vers 1050 après Jésus
Christ, elle a été offerte en cadeau au roi Fernando Ier de Castille en
remerciement pour avoir envoyé des vivres en période de famine.
Elle avait déjà à l’époque été sertie de joyaux
opulents.
Sont intérieur est d’or, et des motifs ont été
sculptés sur sa bordure. La coupe vénérée a été sertie de perles,
d’émeraudes, d’améthystes et de saphirs par les Egyptiens en l’honneur du roi
Fernando.
Il est dit que ceux qui
boivent à la coupe de Jésus Christ obtiennent la vie éternelle, légende que
nous tirons de nombreux écrits et rendue populaire par Indiana Jones.
Beaucoup pensent qu’il s’agit là de fables inventées au fil des années pour
renforcer le Christianisme au moment des Croisades.
Que la coupe ait été découverte
ou non, ou qu’elle possède ou non des pouvoirs extraordinaires tels que ceux
qui ont permis à Saint Joseph de survivre ses années d’emprisonnement, relève
du jugement et de l’imagination de chacun.
Mais que la recherche d’un
trésor puisse encore durer après plus de vingt siècles est pour le moins
intriguant.