The Wallace Street
Journal
Silver Valley Mining Journal
Wallace, Idaho.
Il est plus que temps de rendre la monnaie de sa pièce à
l’US Mint, l’institut de frappe de la monnaie
américain.
Tout d’abord, ces bureaucrates ont
attaqué Bernard von Nothaus
en déclarant unilatéralement que son programme de « Liberty Dollars »
était illégal. Et voila qu’ils proposent de nous dire ce
que nous pouvons faire, ou ne pas faire, avec nos pièces de monnaie,
notamment les » pennies » et les « nickels ».
Rappelons ce que le Département de la
Monnaie nous dit dans son communiqué de presse du 14 Décembre. Nous citons :
United States Mint Moves to Limit Exportation
& Melting of Coins
http://www.usmint.gov/pressroom/index.cfm?action=press_release&ID=724
“Washington,
DC – Le Département de la Monnaie Américain vient de
promulguer une réglementation visant à limiter
l’exportation, la fonte et le traitement des pièces
américaines d’un cent (pennies) et de 5 cents (nickels) pour éviter une pénurie
potentielle de ces pièces. »
“Les cours actuels du cuivre, du nickel et du zinc ont rendu le cout
de production de ces pièces supérieur à leur valeur
faciale. La Monnaie a par
ailleurs reçu un nombre important de demandes du public ces derniers
mois pour savoir la valeur en métal de ces pièces et s’il
était légal de les fondre ».
One cent (penny)
Five Cents (nickel)
“Nous prenons cette
mesure parce que la Nation a besoin de ces pièces pour le
commerce”, a déclaré Ed Moy,
directeur de la Monnaie. « Nous ne voulons pas que nos pennies et
que nos nickels soient fondus par quelques individus qui gagneraient ainsi de
l’argent sur le dos du contribuable américain. Remplacer ces
pièces couterait une fortune au contribuable ».
Plus
précisément, la nouvelle réglementation interdit, sauf
exceptions particulières, la fonte de toutes les pièces de un
et cinq cents. Elle interdit également l’exportation sans
autorisation préalable de ces pièces, à
l’exception des voyageurs qui peuvent en emporter avec eux pour une
valeur faciale allant jusqu’à 5 dollars. Par ailleurs, il est
possible d’exporter jusqu’à 100 dollars de ces
pièces par envoi pour des raisons numismatiques. Ces mesures reprennent celles prises
par le Trésor entre 1967 et 1969, ainsi qu’entre 1974 et 1978.
Toute personne violant
volontairement ces dispositions risqué une amende pouvant aller
jusqu’à 10.000 dollars et d’une peine de prison ne pouvant
pas dépasser cinq ans. En sus, toutes les pièces
exportées, fondues ou traitées en violation de cette
réglementation seront confisquées par le gouvernement
américain.
Toute personne souhaitant
faire un commentaire au Département de la Monnaie Américaine
concernant cette disposition doit le faire en écrivant à M. Le
Conseiller en Chef, United States Mint, 801 9th
Street, N.W., Washington D.C. 20220, et ce avant le 14 Janvier 2007 ».
Hmmmmmmm.
En conséquence et après réflexion voici notre
commentaire, à faire parvenir au Département de la Monnaie
avant le 14 Janvier.
Cher Monsieur ou Madame De la Monnaie,
Avez-vous perdu
l’esprit à la Monnaie ?
D’abord, vous avez
commencé par déclarer qu’il était criminel
d’utiliser les belles pièces en argent « Liberty
Dollars » de Bernard von Nothaus et cela bien qu’il n’y ait absolument
aucune disposition légale interdisant le troc. Si mon voisin veut
accepter mes pièces d’argent à la place des
« Notes de la Reserve Fédérale » pour une
chose que j’ai décidé de lui acheter, cela ne concerne
que lui et moi et personne d’autre, et surement pas vous.
Mais cette histoire de me
dire ce que je peux faire ou ne pas faire avec mes nickels et pennies est une
insulte pédante et inconstitutionnelle. N’avez-vous jamais entendu
parler du concept de propriété privée ? Mes pennies
et mes nickels m’appartiennent, je les ai obtenus par mon travail (et
croyez moi, les pennies sont à peu près tout ce que
reçoivent les écrivains de nos jours). Comment pourriez vous prouver
que ces nickels ou ces pennies ne sont pas ma propriété,
à partir du moment où je les ai légalement acquis ?
Et au nom de quoi, Grands
Dieux, est ce que vous avez quoi que ce soit à voir avec ma
propriété privée ? Et puis quoi encore ?
Allez-vous bientôt me
dire que je ne peux pas recycler mes journaux, parce que le bois est rare ?
Ou remettre en vigueur cette loi interdisant d’enlever les
étiquettes des matelas ? Et si j’obéis à
votre directive et que je continue à accumuler des pennies et des
nickels, parce qu’il n’y a rien d’autre à en faire
aujourd’hui sauf à les traiter comme une option du pauvre sur la
hausse des métaux, allez vous bientôt m’accuser de les thésoriser ? Et allez vous faire une loi
m’obligeant à échanger mes pennies et mes nickels de zinc
contre un morceau de papier du gouvernement fédéral qui
n’est gagé par rien ?
Bien entendu, nous ne
rentrerons pas dans le débat de savoir pourquoi une pile de 100
pennies ou de 20 nickels vaut plus qu’un bout de papier avec
marqué un dollar dessus.
Vous nous avez donné la réponse dans votre
réglementation grossière, en vous référant :
« aux cours actuels du cuivre, du nickel et du zinc »
qui excèdent désormais la valeur faciale de vos pièces.
Dites donc, Monsieur et
Madame De la Monnaie, la faute à qui ? Comme vous faite partie de
la même tribu que la Réserve Fédérale, c’est
votre faute. Il serait bon de
vous rappeler que les prix réels du cuivre, du nickel, du zinc, de l’argent
et de l’or sont restés relativement stables depuis une trentaine
d’années, voire même en baisse depuis mille ans. La seule chose qui a changé est
le nombre de dollars qui est nécessaire pour acheter ces
métaux.
Ce n’est pas notre
faute. C’est la faute de vos maîtres qui impriment trop desdits
dollars en papier.
En conséquence, et de
manière à éviter vos sanctions, nous sommes contraints
d’insister à vous demander que le paiement de notre travail soit
désormais fait, non pas en pennies, mais en belles et bonnes
pièces d’argent Liberty Dollars, que vous n’avez pas
interdit de fondre.
Norfed Liberty
Dollars
De toutes les
manières, accrochez vous, j’ai une bonne idée à vous
soumettre. Il y a une alternative à pénaliser notre
comportement vis à vis de notre propriété
privée. Vous pouvez encore
diluer la monnaie, comme vous l’avez fait avec nos quarters,
nos dimes, nos demi-dollars et nos beaux dollars d’argent d’avant
les années 60. Vous pouvez émettre…. des dollars en bois
!
Bien entendu, nous avons
tous été prévenus depuis notre âge le plus tendre
de ne pas accepter les chèques en bois. Mais quid d’un dollar en
bois émis par le Département de la Monnaie ? A mon avis, on pourrait sans
problème le présenter à la banque. Allez donc échanger les
trillions de dollars de dette de GWB envers la Chine et l’Europe avec
des dollars en bois.
Déclarez ensuite que
le dollar en bois est désormais la monnaie légale pour
régler toutes les dettes publiques et privées, exactement comme
vous l’avez fait avec la Note Fédérale de papier qui a
remplacé le dollar en argent. CQFD, nous venons de régler tous
les problèmes du déficit Américain.
Le Dollar en Bois. Voilà une idée dont le
temps est venu.
De Wallace, Idaho, et sans
la moindre intention de vous présenter nos respects nous vous prions
d’agréer, Chef Monsieur ou
Madame De la Monnaie,
Nos salutations
distinguées.
Le Coupable
.
David Bond
Editeur : The Silver Valley Mining Journal
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