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Blockchain, une technologie tout aussi innovante qu’internet

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Published : September 11th, 2014
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De temps à autres, une nouvelle idée apparaît, semblant venir de nulle part – idée qui se trouve heurte généralement à des suspicions et de la méfiance. Si elle a du mérite, elle peut devenir un élément perturbateur pour les sceptiques, que nous appellerons les « prudents ». La prudence et la sécurité sont présentées comme des raisons pour lesquelles une nouvelle idée devrait souvent être ignorée.

Une nouvelle idée ne se développent vraiment que si quelqu’un, quelque part – un « innovateur » - imagine une manière de monétiser cette idée. C’est seulement à ce moment-là que les prudents commencent à s’y intéresser, ce qui met en marche tout un appareil d’examen.

Contrairement aux joueurs établis, l’innovateur n’a rien à perdre, et n’a pas peur de se lancer. S’il rencontre un succès initial, les prudents réagissent, non pas en changeant leur façon de faire, mais en stipulant prétentieusement que bien que son idée soit intéressante, ils sont capables de faire tout aussi bien, et sans risque. Ils paient ensuite des comptables pour leur expliquer en quoi consiste exactement la nouvelle idée, pour avoir l’air moins stupide la prochaine fois. Voyez-vous, avec le temps, le succès finit parfois par entraver l’innovation, puisque nous avons tendance à protéger ce que nous avons et à ne pas nous aventurer dans l’inconnu et le complètement nouveau.

C’est un comportement dont font preuve de nombreuses industries : les compagnies aériennes low-cost, le téléchargement de musique sur internet, les moteurs de recherche, les voitures électriques, et même les taxis.

Et si je vous disais qu’une nouvelle idée se répand en ce moment-même, et qu’elle a une importance telle qu’elle pourrait réécrire tout ce que vous faites, et la manière dont vous le faites ? Si vous pensiez que l’arrivée d’internet était importante, alors attendez-vous à voir arriver son grand frère.

Avant d’expliquer plus en détails ce que je veux dire par là, commençons par en établir les bases. Les êtres humains que nous sommes n’accordent pas facilement leur confiance. Nous pouvons être aimables, polis et civilisés, mais quand il en vient à vraiment se faire confiance les uns aux autres, toute notre gentillesse passe à la trappe.

Il faut dire que nous ayons un besoin presqu’accablant d’acheter, de gagner, de construire et de conserver toutes sortes d’actifs. Nous ne voulons pas seulement tous les actifs possibles, nous voulons aussi que tout le monde sache que nous les avons. Il existe certains saints parmi nous qui sont au-dessus de tout cela, mais ils sont des exceptions (ou peut-être la reconnaissance qu’ils recherchent est-elle plus intellectuelle). C’est en raison de notre capacité à prendre des raccourcis et à mentir dès que nous en avons l’opportunité que nous avons un système de contrats complexe et énergivore. Notre désir de posséder des actifs à n’importe quel prix et faire tout notre possible pour les protéger gouverne en grande partie l’entreprise humaine.

L’idée que la somme de nos activités puisse avoir des effets préjudiciables sur le monde qui nous entoure et celui de nos voisins et de nos enfants est relativement récente. C’est pourquoi nous avons commencé à développer une conscience collective pour améliorer la manière dont nous gérons nos affaires, et les effets qu’elles peuvent avoir sur l’environnement.

Au cœur de l’économie globale se trouvent un certain nombre d’actifs, de propriétés, de terres, de compagnies, de propriétés intellectuelles, de marques, de talents, etc… Nous passons énormément de temps à essayer de comprendre qui possède quoi et comment, comment protéger et évaluer des actifs, comment en tirer de la valeur, comment les rendre plus efficaces que ceux de nos voisins, comment les exploiter, comment s’en prendre aux actifs de nos voisins, et calculer les taxes qui leurs sont applicables. Il est assez surprenant de voir qu’après tout cela, une fois qu’un actif est vraiment mis au travail, la société puisse encore en tirer une quelconque valeur nette.

Pensez à la flopée d’analystes professionnels chargés de la gestion des actifs : avocats, banquiers, auditeurs, départements des impôts, développeurs, etc… On les rassemble souvent sous la catégorie des « services », et les percevons comme la meilleure forme d’activité économique que puisse posséder une économie jeune et axée sur la technologie. Certains politiciens y font souvent référence par les termes « économie du savoir », comme si cela voulait vraiment dire quelque chose.


Mais venons-en maintenant au changement qui nous attend. Imaginez un monde dans lequel chaque actif possède une « étiquette » universelle, qui présente exactement à quel compte il appartient, qui le contrôle, et comment l’acheter et le vendre. Imaginez que ces informations soient indisputables, aussi vraies qu’1+1=2. Imaginez que vous pouviez vendre votre maison, ou tout autre actif, sans passer par des contrats légaux. Imaginez un monde où vous pourriez acheter un actif ou un produit n’importe où dans le monde en une microseconde, et sans avoir à payer des frais à une guilde bancaire incapable.

Vous avez certainement entendu parler de Bitcoin, la crypto-devise électronique qui fait parler d’elle aux quatre coins du globe. Les prudents l’appellent « volatile », l’ami des criminels, et j’en passe. Avec le temps, il pourrait certainement le devenir. Mais derrière cette crypto-devise se trouve la technologie la plus transformatrice que nous ayons jamais vue.

Cette technologie est connue sous le nom de « blockchain ». Son origine, et son modèle, sont similaires aux méthodes comptables dont rêvaient les premiers commerçants internationaux il y a des milliers d’années. L’incarnation moderne de ces concepts vénérables est infiniment plus pratique, dynamique et accessible aux individus hyper-connectés de l’ère moderne.

Le blockchain est tout simplement un registre d’actifs public qui identifie clairement : un actif, son propriétaire, et tout un nombre d’informations utiles permettant de comprendre les propriétés de l’actif en question. Cela signifie que vous pouvez être certain qu’un actif est bien réel, et qu’il peut être acheté ou vendu. Ces informations sont publiques, et sont indisputables.

Ce que cela signifie est que les critères d’entrée se trouvent réduits, ce qui permet une plus importante participation économique par de plus en plus de personne, et pour moins cher. Cela signifie que des procédés complexes tels que le négoce d’actions peuvent être quasi-instantanés en termes de règlements d’opérations, que la cession des biens peut se faire en un instant plutôt qu’en un mois, et que la question des taxes peut être réglée au moment de la transaction. L’idée de payer des frais pour accéder à certains marchés deviendra bientôt obsolète, puisque le coût de participation se trouvera énormément réduit.

J’ai récemment participé à une conférence très intéressante à Dublin, baptisée BitFin. Cette expérience m’a beaucoup impressionné. Dans la salle de conférence se tenaient près de 400 personnes de milieux complètements différents. Disons qu’il y avait des geeks à la recherche d’un investissement, des Klondykers cherchant à devenir riches, des parties intéressées et certains régulateurs officiels cherchant à comprendre ce nouveau système. Je n’ai depuis cette conférence pas été capable de tempérer mon enthousiasme. Disons que je me situe quelque part entre les parties intéressées et les Klondykers.

 

Bitcoin n’est rien de plus que la technologie blockchain appliquée aux devises. Les devises sont un bon début pour cette technologie. Elle permet au procédé complexe qui est déployé pour sécuriser, identifier et vérifier chaque transaction d’être infiniment simplifié.

Imaginez que vous écriviez un livre et le vendiez sur Amazon dès le lendemain de sa parution. Si quelqu’un vous l’achèterait, votre compte se trouverait crédité une milliseconde après que le compte de l’acheteur ait été débité. Imaginez que chaque étape du processus d’approvisionnement soit infiniment plus efficace et que la bureaucratie ne soit plus là pour entraver le commerce.

Grâce à Bitcoin, le coût de votre livre ne serait qu’une fraction de ce qu’il est aujourd’hui. Un vendeur de livres suffisamment innovant pour convaincre ses fournisseurs et ses écrivains d’accepter Bitcoin comme moyen de paiement pourrait profiter d’une intégration verticale, et accélérer le processus économique. Les premiers à s’y mettre feront paraître leurs compétiteurs comme étant trop chers et obsolètes. Bitcoin est essentiellement et potentiellement un système de traitement sous stéroïdes pour toutes les industries, tous les actifs et toutes les transactions. Les devises fiduciaires, avec leurs tests de sécurités, auront vite l’air de dinosaures.  

L’autre avantage de Bitcoin est la possibilité de contourner l’abus des gouvernements sur nos marchés des changes. L’existence même des banques centrales pourrait être remise en question, puisqu’elles ne pourraient pas être propriétaires d’une devise internationale et décentralisée.

Nous mangeons actuellement tous la brioche monétaire, pour citer Marie-Antoinette, et notre épargne et nos pensions se trouvent volées et dévaluées par les bureaucrates. Ce droit de pillage est, notons-le également, alloué sur la base du statut et de l’accès plutôt que sur la base du mérite. Les riches deviennent plus riches, et un jour, des révoltes en découleront.

Même sur le plan technologique, l’avancée de la robotique est entravée par la confusion générée par les procédés bureaucratiques humains et les systèmes obscurs de registre de propriété. A cause des devises, nous avons adopté une manière alambiquée de gérer nos actifs, et il est presqu’impossible pour un système semi-autonome et logique de nous assister. Si nous avions un registre de gestion d’actifs efficace et des systèmes de transaction et de sécurité complémentaires, la robotique serait enfin en position d’améliorer nos procédés économiques.

Comment tout cela pourra-t-il nous transformer ? Il est évident que ce soit une épreuve pour la société et la démographie. Mais tout ce que nous connaissons, tout ce que nous savons finira par en être changé. Peut-être les ressources humaines pourront-elles être déployées en faveur de la recherche de nouveaux actifs, qui pourra devenir plus exacte et gaspiller moins ? Peut-être pourrons-nous enfin nous concentrer sur les effets de nos comportements cumulés sur notre environnement et l’avenir de nos enfants ?
 

 

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Mark O'Byrne est le fondateur de Goldcore.com
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Cet article est tendancieux !

"La prudence et la sécurité sont présentées comme des raisons pour lesquelles une nouvelle idée devrait souvent être ignorée." & "S’il rencontre un succès initial, les PRUDENTS réagissent, non pas en changeant leur façon de faire, mais en stipulant prétentieusement que bien que son idée soit intéressante, ils sont capables de faire tout aussi bien, et sans risque"

= procès d'intention quant à la "prudence" qui est pourtant élémentaire et indispensable si on ne veut pas se faire arnaquer.

"Si vous pensiez que l’arrivée d’internet était importante, alors attendez-vous à voir arriver son grand frère."

= allécher pour mieux "attraper".

"Notre désir de posséder des actifs à n’importe quel prix et faire tout notre possible pour les protéger gouverne en grande partie l’entreprise humaine."

CROYANCE INDUITE !

En tous les cas en Occident, parce qu'on a conditionné les gens à fonctionner de la sorte et qu'on y met toujours beaucoup d'énergie pour que les gens le CROIENT et ne puissent pas s'imaginer que d'autres modes de "vivre ensemble" existent. Dans les tribus primitives, ce n'est pas le cas par exemple !

"Imaginez que vous pouviez vendre votre maison, ou tout autre actif, sans passer par des contrats légaux. Imaginez un monde où vous pourriez acheter un actif ou un produit n’importe où dans le monde en une microseconde, et sans avoir à payer des frais à une guilde bancaire incapable."

Le monde n'est pas encore prêt ! Il ne le sera que lorsque les gens vivront ensemble sur le mode Coopération. Réciprocité. Pardon. et qu'ils auront ouvert leurs consciences et dompté leurs pulsions, ce qui va de pair. C'est en cours mais ce ne sera pas pour demain. En attendant, si ce système arrivait endéans les 10 ans, ce serait un grand danger car il n'y aurait plus aucune protection quant à la preuve de la propriété, sans compter les risques de piratage, hacking et vols divers.

A ce sujet, j'ai encore appris récemment qu'il paraît que les nouvelles cartes de crédit, type VISA, MASTERCARD distribuées en France par les BANQUES et ayant un logo WIFI/NFC peuvent-être PIRATEES de partout par n'importe qui :
http://www.youtube.com/watch?v=qliH3gBGokY
http://www.panoptinet.com/culture-cybersecurite/nfc-une-appli-android-qui-recolte-nos-donnees-bancaires-a-la-volee/

"Les prudents l’appellent « volatile », l’ami des criminels, et j’en passe. Avec le temps, il (le Bitcoin) pourrait certainement le devenir. Mais derrière cette crypto-devise se trouve la technologie la plus transformatrice que nous ayons jamais vue." & "Bitcoin n’est rien de plus que la technologie blockchain appliquée aux devises."

Pourquoi, le Bitcoin "volatile et ami des criminels" selon les "prudents", pourrait le devenir dans le temps (volatile et ami des criminels) et pas la "nouvelle technologie la plus transformatrice" qui se trouve "derrière cette crypto-devise" ? Bitcoin pas fiable; Blockchain fiable, alors que c'est la même technologie ? Bizarre, non ?

"Le blockchain est tout simplement un registre d’actifs public qui IDENTIFIE CLAIREMENT : un actif, son propriétaire, et TOUT UN NOMBRE D'INFORMATIONS UTILES permettant de comprendre les propriétés de l’actif en question. Cela signifie que vous pouvez être certain qu’un actif est bien réel, et qu’il peut être acheté ou vendu. Ces informations sont publiques, et sont indiscutables."

Utiles pour qui ? Oui, bon, encore du flicage quoi. Tout le monde pourra savoir qui possède quoi où et comment. Rien de neuf sous le soleil.

"L’existence même des banques centrales pourrait être remise en question, puisqu’elles ne pourraient pas être propriétaires d’une devise internationale et décentralisée."

Hum. Pas convaincant du tout, ni même rassurant.

Les banques centrales pourraient très bien se rendre propriétaires des programmes informatiques permettant l'usage du Bitcoin ou du Blockchain. D'ailleurs qui se trouve derrière la formule mathématique "secrète" de Bitcoin, si ce n'est un pseudo "inconnu" ? Qui dit que ce n'est pas une banque centrale ? Le Bitcoin et le Blockchain sont encore plus obscurs que tous les produits obscurs des banques. Au moins en passant devant notaire et une banque, on sait avec QUI on a traité en cas de problème.

Et pourquoi, si le but est de réduire les frais et d'aller plus vite, ne pas tout simplement REDUIRE les frais chez les notaires et les banquiers, ainsi qu'alléger les formalités administratives toujours plus lourdes via une loi votée pour le bien du peuple ?

"notre épargne et nos pensions se trouvent volées et dévaluées par les bureaucrates. Ce droit de pillage est, notons-le également, alloué sur la base du statut et de l’accès plutôt que sur la base du mérite. Les riches deviennent plus riches, et un jour, des révoltes en découleront."

Et qui se trouve derrière les bureaucrates ? Qui leur dit de voler et de dévaluer la monnaie ? Qui leur dit d'endetter encore et encore leur pays ? Hmmm ?

"Il est évident que ce soit une épreuve pour la société et la démographie."

Et voilà, on y est : EPREUVE pour la société et la DEMOGRAPHIE ! QUI désire moins de démographie ? QUI désire réduire la population mondiale ?

Non pas qu'il faille rejeter en bloc la technologie, mais quand la technologie entre à ce point dans votre vie, il faut y mettre un HOLA. La technologie comme "outil" d'accord; la technologie comme seule alternative, pas d'accord ! Surtout qu'une technologie informatique reste fragile et est tout, sauf TANGIBLE.

Allez, tu peux aller te recoucher Mark O'Byrne et garder tout ce baratin pour les beaux rêves dans les bras de Morphée. ^^

;-)
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Article pour le moins fumeux. Est-ce de la physique quantique ? :-)
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Mais à suivre avec attention, pour le même "moins", au moins! Les véritables révolutions arrivent toujours par la porte de derrière...
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Phoenix1 - 9/12/2014 at 1:39 PM GMT
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