Pourquoi
payer très cher un opérateur de bulldozer pour creuser des fondations si un
drone volant dans le ciel est capable de communiquer avec un bulldozer au sol
et d’établir des plans en 3D pour faire le même travail plus efficacement et
plus vite ?
Travailleurs
de la construction, ouvrez grand les oreilles. Vous serez les prochains à
devenir inutiles et redondants.
Voici
l’extrait d’un article du Wall Street
Journal intitulé Drones’ Next Job: Construction Work :
Le fabricant de
matériel de construction, Komatsu Ltd., prévoit de se confronter au problème
de pénurie de travailleurs de la construction au Japon en laissant des drones
et des bulldozers sans pilote effectuer une partie du travail.
Komatsu, une société basée à Tokyo, a annoncé
mardi l’utilisation de drones, de bulldozers et d’excavateurs sans pilotes
pour creuser des fondations sur des sites de chantier.
Les drones de
fabrication américaine, explique Komatsu, observeront les chantiers depuis
les airs et transmettront des images à des ordinateurs afin d’établir des
représentations en 3D du terrain. Les bulldozers et excavateurs sans pilote
de Komatsu utiliseront ensuite ces représentations pour reproduire les plans
de construction, creuser et déplacer de la terre.
Les drones, fabriqués
par la startup Skycatch Inc., basée à San
Francisco, comme les engins de constructions, se déplaceront le long de
routes préprogrammées. Leur objectif sera d’automatiser les chantiers et de
ne laisser aux hommes que la gestion des machines. Les opérateurs humains
pourront aussi suivre le progrès sur le terrain et prendre le contrôle des machines
si nécessaire.
Des sociétés ont
commencé à employer des camions automatisés et d’autres équipements sans
pilotes dans des mines, mais le programme de Komatsu est l’un des plus
ambitieux projets d’automatisation du travail, puisqu’il concerne des sites
dynamiques.
Les drones de Skyscratch
sont programmés pour voler au-dessus d’une zone précise et collecter grâce à
des récepteurs des données relatives au terrain. Ils sont même capables de
retourner à la station et de changer de batteries quand leur capacité devient
trop faible.
Chantiers
du futur
« Pour nous,
c’est le futur du chantier », a déclaré Akinori
Onodera, directeur de Komatsu.
Le futur arrive vite
ces jours-ci. Il se peut que ces opérations deviennent routine d’ici quelques
années.
La Fed, et les banques
centrales en général, continuent d’établir des politiques qui ne feront
qu’aggraver la situation.
Les taux d’intérêts
très peu élevés relatifs au financement de tels projets, ainsi que les
demandes d’un rehaussement du salaire de base, ne font qu’accélérer le
remplacement des Hommes par des drones, des engins sans pilote, des robots et
des programmes informatiques.