S’il existe un entrepreneur plus dur à cuire dans l’industrie de la
production d’or que Rob McEwen, fondateur de Goldcorp et aujourd’hui directeur de McEwen
Mining, le GATA n’en a pas eu ouï dire. Mais les remarques faites cette
semaine par McEwen lors de la conférence PDAC à
Toronto, du moins telles qu’elles ont été retransmises par le National Post,
suggèrent qu’il n’est en fin de compte pas suffisamment dur à cuire – et
qu’il n’est pas différent des autres directeurs de l’industrie minière -
incapable d’additionner deux et deux, même lorsque la réponse est affichée en
caractères gras devant ses yeux.
Selon le National Post, dont le rapport est partiellement attaché
ci-dessous, McEwen maintien que le prix de l’or
sera bientôt de 5.000 dollars l’once, malgré les mauvaises performances
enregistrées ces dernières années.
Bien entendu, tout n’est qu’une question de
temps, et rien d’autre n’a énormément d’importance, puisqu’au fil des années,
le prix de l’or pourra atteindre plusieurs fois ce qu’il est aujourd’hui
aussi bien qu’atteindre zéro. Mais selon le National Post, McEwen aurait annoncé que l’heure de l’or est aujourd’hui
venue, et qu’il a désormais atteint un point tournant parce que certains prix
sont déchaînés, comme celui du condominium vendu à New York pour 95 millions
de dollars, ou encore celui du le tableau qui a récemment été vendu pour près
de 330 millions de dollars.
« Ce sont des messages, aurait dit McEwen,
qui nous indiquent que la monnaie n’a plus tant de valeur aujourd’hui ».
Si des condos New-Yorkais et de simples tableaux peuvent atteindre
plusieurs dizaines de millions de dollars, pourquoi le prix de l’or n’a-t-il pas grimpé ?
Et pourquoi McEwen et
d’autres directeurs de sociétés minières ne se posent-ils pas la
question ?
Le GATA a depuis longtemps apporté une réponse à la question de la
sous-performance de l’or : l’intervention volontaire des banques
centrales sur le marché de l’or pour supprimer le prix du métal monétaire et
soutenir les devises et obligations gouvernementales et les pouvoirs en
place.
L’objectif, l’histoire et les documents relatifs à cette manipulation
sont résumés par le GATA ici -
http://www.gata.org/node/14839
- et les documents intégraux sont listés ici :
http://www.gata.org/taxonomy/term/21
Certains
banquiers centraux eux-mêmes ont avoué ces interventions de marché et les
surnomment « répression financière ». Y a-t-il
des chances qu’elles prennent fin bientôt si même Rob McEwen
ne peut pas le comprendre ou ne se décide pas à en parler même devant une
audience dont la qualité de vie est en jeu ?
McEwen
dénie-t-il les documents collectés par le GATA ? Est-il trop effrayé par
les banquiers centraux et les banquiers de sa propre société ?
Et s’il a peur, pourquoi fait-il partie de l’industrie ?
CHRIS POWELL, secrétaire/trésorier
Gold Anti-Trust Action Committee Inc.
* * *
PDAC 2015: McEwen Sticks to US$5,000 Gold Forecast
Peter Koven
National Post, Toronto
Mercredi 4 mars 2015
Rob McEwen is sticking to his guns.
Despite the poor performance of the gold price
the last two years, and predictions from numerous experts (including
Goldman Sachs) that it will drop further, the famous gold entrepreneur maintains
his long-held belief that bullion
will head north instead -- perhaps to US$5,000 an ounce.
"I think we're
at a turning point," the chief
executive of McEwen
Mining Inc. told investors
in a luncheon presentation.
He pulled up charts showing
the explosion in the U.S. monetary base since 2008, along with rising debt
relative to GDP. He also noted
that a New York condo recently
sold for US$95 million, while
a Gauguin painting sold for almost
US$300 million.
"It sends a message that
money is not that valuable anymore," said Mr. McEwen, who was formerly
CEO of Goldcorp Inc. ...
... For the remainder of the
report:
http://business.financialpost.com/2015/03/04/...n-sticks-to-...
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