Oui, bien sûr, certes, il y a effectivement des terroristes qui rôdent parmi nous et qui vont tout faire péter, ou tuer des innocents par douzaines. Certes. Mais ce danger n’est rien, finalement, comparé à celui qui plane au-dessus de nos têtes, toujours plus proche : quand le terroriste de base emporte une poignée de caricaturistes avec lui, le refroid réchau changement climatique, lui, peut faire des millions de morts. Et puisqu’on fait déjà beaucoup pour la lutte contre le terrorisme, il paraît indispensable de faire encore plus contre ce changement climatique catastrophique !
D’ailleurs, ce n’est pas le premier venu qui répète à l’envi ce message limpide, mais nul autre que le président américain Obama, qui, comme chacun le sait, est au réchauffement climatique ce que le prix Nobel de la Paix est au déploiement de drones et aux bombardements humanitaires. Dans la bouche de Barack, cela donne même ceci :
« il n’y a pas de plus grande menace pour notre planète que le changement climatique. (…) Le changement climatique ne peut plus être nié. On ne peut plus le cacher. »
Non, on ne peut plus, on ne doit plus le cacher comme tentèrent de le faire certains petits malins avec l’échec des modèles climatiques numériques utilisés par le GIEC. Et ce, d’autant plus que tous ces petits changements (dans un sens, dans l’autre, un peu plus, un peu moins, sachons vivre), ça finirait par coûter une blinde.
Pour la Banque Mondiale, le changement climatique serait même une menace pour le développement, ce qui se traduit assez clairement en manque à gagner, en pertes, en économie amoindrie, en consommateurs flapis et en entreprises déprimées. Rassurez-vous, la Banque mondiale a une solution toute prête : pour éviter d’avoir à dépenser de l’argent à cause de ces problèmes, dépensons de l’argent !
« Cette année, la communauté internationale peut et doit trouver les moyens de financer des politiques contre le changement climatique »
C’est probablement devant l’urgence absolue de la situation que la France s’est fendue de l’organisation d’un prochain sommet, en fin d’année, consacré au thème cher (si cher) aux écolos. Et peu importe que le pays soit exsangue, que la dette flirte langoureusement avec les 100% de PIB et que le déficit fait du trampoline bien au dessus des 3% devenus proverbiaux : on va organiser un raout géant, vous allez voir, ça va roxxer.
Et en attendant ce sommet, il faut absolument préparer le terrain, il faut absolument rappeler que, d’une part, le climat se refroidit ah non pardon il se réchauffe pardon non bien sûr il se détraque grandement, que d’autre part, c’est par la faute de l’activité humaine, et qu’enfin, il existe bien un chemin pour se prémunir de la catastrophe à venir.
Et ce chemin, Ségolène Royal l’a emprunté. Il sent la noisette et, dans le fond, la graisse qu’on met sur les chaînes à vélo, ces vélos qu’on enfourche en soufflant sifflotant joyeusement pour aller à son travail, même quand il pleut ou qu’il gèle à pierre fendre, youkaïdi, youlqaïda. Plus subtilement encore, il sent l’odeur plus âcre de l’acide qu’on met dans les batteries de voitures électriques, celles que l’État ou l’une ou l’autre administration quelconque et superfétatoire achètent parfois à grand coup d’argent des autres, justifiant une belle communication tonitruante sur les bienfaits des renouvelables.
Et cette belle tendance à introduire des voitures électriques un peu partout, et notamment en milieu urbain, ne risque pas de s’arrêter. Ségolène a été très claire à ce sujet :
« Dans 5 ans, tous les transports dans les villes doivent être électriques »
Que voilà une nouvelle roborative ! Pas de doute, l’avenir est tout tracé et je vois déjà les routes françaises décorées de moult Teslas glissant élégamment sur l’asphalte, ou, alternativement, plein de petites Mia, cette voiturette de golf améliorée, que la même Ségolène avait tout fait pour propulser en Poitou-Charente, avec leur fabricant Heuliez qui, une fois touché par la grâce royale, avait calanché dans un petit couic triste.
Bref, c’est décidé, en ville, en 2020, tout le monde roule électrique. Au passage, cela veut donc dire qu’il va falloir s’assurer que la production d’électricité française suivra bien l’augmentation notable de la demande. Eh oui, tous ces transports électriques, ça bouffe du courant, mine de rien !
Là encore, rassurez-vous, tout est prévu : l’objectif de réduire la part de nucléaire en France de 75% (actuellement) à 50% sera bel et bien inscrit dans la prochaine loi, ce qui veut mécaniquement dire que les autres énergies (pétrole, gaz de schiste, hydro-électrique, éolien, photovoltaïque, petits hamsters qui courent dans leur roue) devront augmenter leur part et leur production dans des proportions très importantes, le tout, en tenant compte de cet affreux refroid réchauf changement climatique qui élimine d’emblée quelques sources efficaces mais par trop cradingues.
Et à l’évidence, le pays s’y prépare déjà, et Ségolène n’a rien laissé au hasard (vous savez, celui qui permet de choper des terroristes qui, comme le gouvernement, se tirent des balles dans le pied) : elle a d’ores et déjà annoncé une bonne grosse revalorisation du tarif photovoltaïque, vous savez, ce petit truc fiscalo-rigolo qui permet à des consommateurs qui n’ont pas de panneaux solaires de payer pour ceux qui en ont et qui produisent une électricité dont personne ne se sert puisqu’elle est produite au moment où on en a déjà trop.
Décidément, tout ceci sent la préparation finement calculée et la communication habilement cadencée, pour assurer une exposition maximale à la patronne du Ministère des Petits Oiseaux, du Développement Régressif et de l’Énergie Câline. C’est que ce changement climatique, c’est du violent, qu’on vous dit. Et même si les températures ne montent plus depuis 17 ans, même si les modèles numériques sont tous faux, même si l’Arctique et les ours polaires n’ont disparu ni l’un ni les autres (au contraire !), même si absolument aucune preuve n’a jamais été fournie liant le taux de CO2 et l’activité humaine, même si tout ça, eh bien … le changement climatique est en marche, il faut faire quelque chose, et ça tombe bien, il y aura un grand sommet à Paris en décembre, signez ici.
Ah, y’a pas à dire ! Payer avec l’argent qu’on n’a pas pour une manifestation inutile sur un problème bidon qui permet à une ministre idiote de mettre en exergue des solutions catastrophiques qui vont aggraver la situation économique du pays, ça donne tout son sel au mot « contribuable français ».
Bon. C’est pas tout ça, mais je vous laisse. Je dois retourner travailler à mon projet sur le thème de l’abeille.
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