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La Suisse fait des essais de livraison par drone

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Published : October 12th, 2015
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Category : Editorials

L’un de mes lecteurs, « PSB », m’a envoyé ce matin un lien vers cet article : United Airlines Grounds All Flights in the US Over Computer Issues (Tous les avions United Airlines restent au sol aux Etats-Unis en raison de soucis informatiques).

PBS m’a demandé comment une telle chose pourra être évitée quand l’utilisation de voitures sans chauffeur se sera généralisée.

Selon lui, « les sociétés d’assurance ne seront pas en mesure de contrer les campagnes de peur, qui rendront les masses réticentes face à l’avenir. Un jeune de quinze ans ne rêve que d’un permis de conduire et d’indépendance. Le sens de liberté que vous ressentez lorsque vous virez à gauche quand vous devriez aller à droite existera-t-il encore une fois que la culture des voitures-taxi sera devenue dominante ? »

Sa question m’a semblé raisonnable… pendant dix secondes. La réponse devrait être évidente : contrairement aux avions, il n’existe pas de tour de contrôle centrale qui vérifie la localisation et la direction de toutes les voitures.

Une erreur informatique centralisée n’aura donc pas à être évitée.

Y’aura-t-il des problèmes ? Bien sûr que oui. De la même manière que passer du cheval aux voitures a posé problème. Mais le côté pratique du véhicule personnel a fait que les problèmes qui se sont présentés ont été réglés.

Il est clair que les voitures sans chauffeur souffriront de problèmes liés à la mise à jour de leurs programmes et de bugs. Mais est-ce vraiment différent des rappels de véhicules que nous voyons aujourd’hui ? Pas vraiment.

PSB s’inquiète de problèmes qui n’auront pas lieu d’être, ou qui pourront être réglés rapidement.

Des campagnes de peur ?

Il n’y aura pas non plus de campagnes de peur. L’ironie, c’est que PSB a compris les choses à l’envers. Les taux d’assurance vont plonger parce qu’il y aura moins d’accidents. Beaucoup de compagnies d’assurance fermeront leurs portes.

PSB a également compris de travers le rêve des enfants des années 2000, qui perçoivent les moyens de transport comme rien de plus qu’un moyen de se rendre d’un point A à un point B, contrairement à ce dont rêvaient les baby-boomers dont la vue est aujourd’hui trop mauvaise pour rouler de nuit.

La technologie avance, que le peuple l’accepte ou non.

Des drones livreurs de pizza

Le 3 décembre 2013, je me demandais si des drones livreraient un jour des pizzas, et s'il faudrait leur payer un pourboire :

Faut-il donner un pourboire à un drone ?

Domino’s ne livre pas chez moi. Pizza Hut non plus. Et pourtant, j’habite plus près de leur restaurant que certaines rues dans lesquelles ils livrent. Je suis juste dans une autre ville. Un drone équipé d’un GPS n’aurait aucun problème à livrer chez moi.

Et ce serait aussi plus rapide et moins cher, pour moi comme pour la pizzéria, puisque je n’aurais pas à payer de pourboire, et que le restaurant n’aurait pas à employer de livreur humain.

Comme Amazon, Domino’s teste actuellement la livraison de pizzas par drone.

 

Des drones livrent des colis en Suisse

 

Le domaine de la livraison par drone a fait un grand pas en avant cette semaine. Les services postaux suisses ont annoncé avoir lancé des essais de livraison par drone.


Les services postaux suisses ont annoncé aujourd’hui des essais de livraison par drone, un projet lancé en collaboration avec Swiss Post, Swiss World Cargo et Matternet, une société start-up basée en Californie, qui fournit les petits livreurs aériens.

 

Swiss Post a souligné que ces essais ne déboucheraient pas sur le lancement de services commerciaux avant cinq ans, et que les drones ne deviendront pas prédominants dans le monde de la livraison : « les drones offrent diverses applications, depuis la livraison de colis dans une région donnée jusqu’à la livraison rapide de produits individuels. »

Amazon a également beaucoup avancé dans ses essais, mais des projets similaires prévus dans d’autres pays ont été différés de quelques années, en attendant qu’une législation nationale soit établie pour permettre l’utilisation commerciale de drones.

Google poursuit également ses propres essais avec son projet Project Wings, alors que le géant chinois Alibaba a lancé ses propres essais de livraison par drone en février de cette année.

 

Project Wing et Alibaba

Les livraisons par drone pourraient arriver après les voitures sans chauffeur en raison de soucis de régulation et de questions d’assurances.

Il est facile d’imaginer toutes sortes de problèmes potentiels liés à la circulation des drones, comme des collisions en vol ou encore la question d’espaces aériens restreints.

Ces problèmes pourront être réglés les uns après les autres.

Le pic des voitures et des chauffeurs

L’emploi de chauffeur finira par disparaître, comme je l’ai expliqué hier dans "UberCab" vs. Al Gore's $90 Trillion Plan to Rid World of Cars: Uber CEO Asks Tesla for 500,000 Autonomous Cars in 2020; Peak Cars?


D’ici à 2020 (plus ou moins), il n’y aura plus de chauffeurs Uber impolis, de mauvais conducteurs et de chauffeurs irresponsables. Il n’y aura d’ailleurs plus aucun chauffeur Uber.

 

Al Gore à la rescousse. Ou pas.

Le projet aux 90 trillions de dollars d’Al Gore qui débarrassera les villes des voitures

Aussi idiot que cela puisse paraître, Al Gore a établi un projet aux 90 trillions de dollars pour débarrasser les villes des voitures.

« L’ancien vice-président, Al Gore, et le président du Mexique Felipe Calderon, ont proposé un projet de 90 trillions de dollars pour repenser toutes les villes du monde afin de densifier les populations et de rendre les voitures obsolètes. »

Ne sous-estimez jamais l’imbécilité des politiciens et de leurs solutions à des problèmes qui n’existent pas et que le marché libre est capable de régler tout seul.

 

Une observation pertinente

La palme de l’observation pertinente de la semaine revient à NewFedFAA :

« Voici ma propre prédiction : d’ici quelques années, les voitures autonomes seront bien plus sûres que les voitures actuelles, au point qu’il ne sera plus possible pour personne ne se permettre d’assurer sa voiture personnelle. Les gens seront forcés d’utiliser des voitures-robots, et très rapidement. »

Voilà quelqu’un qui a la tête sur les épaules.

 

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Mish 13 abonnés
Réflexions sur de débat de l’inflation /déflation/stagnation et autres remarques sur l’or, l’argent, les monnaies, les taux d’intérêts et les politiques monétaires affectant les marchés mondiaux.
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Tiens, hier justement je réfléchissais à ce que coûterait une campagne globale visant à maximiser l'usage des transports en commun.

J'ai l'intention de visiter bientôt les villes de Metz et Nancy, faire un peu de tourisme (ma mère a étudié à Nancy, je pense que l'idée vient de là). Ainsi j'ai découvert que Metz s'est doté de deux lignes de BHNS (Bus à Haut Niveau de Service), baptisées "Mettis". Il s'agit de bus extra-longs (bi-articulés, 180 places) circulant essentiellement sur des sites propres, parfois guidés par une caméra (pour négocier les passages difficiles et s'aligner parfaitement avec les quais), équipés d'une commande feux de signalisation, et dont les arrêts sont entièrement équipés (en confort, information fixe, information dynamique, distributeur de titres de transport), certains étant liés à des parking relais.

D'après ce que j'en lis, le système est très performant, les utilisateurs en sont contents, la fréquentation est en hausse depuis son inauguration en 2013. Le problème est d'ordre financier : 230 millions d'euros d'investissement, pour une ville de 120 000 habitants. Il paraît que c'est déficitaire...

Alors je me suis demandé ce que cela coûterait d'offrir à tous les citoyens des pays développés un réseau de transports en commun capable de tous les desservir et de leur offrir une alternative viable à la voiture.
Et voilà que j'aperçois cet article selon lequel Al Gore propose un plan à 90 trillions de dollars (en anglais je pense que cela équivaut à 90 000 milliards).
Voilà donc la réponse à ma question.

La voiture a encore de beaux jours devant elle (sauf celles construites par le groupe VW, dont les analystes prédisent l'ardoise entre 20 et 80 milliards de dollars en fonction des amendes qu'ils devront payer... certains annoncent déjà la faillite du premier constructeur mondial).

Et concernant les assurances, il faudra d'abord attendre de voir la fiabilité réelle de ces voitures autonomes.. rien, absolument rien ne permet encore de prédire qu'elles seront plus sûres que les conducteurs humains.
Vous ne vous êtes jamais posé la question de pourquoi il n'y a pas plus d'accidents ? Nous devons contrôler un monstre d'une tonne (souvent plus), aux dimensions nettement supérieures à celles de notre corps, à des vitesses que nous sommes incapables d'atteindre avec nos jambes, et pour tourner il faut non pas bouger les pieds, mais les bras.
Nous traversons des villes compliquées aux rues remplies de ces véhicules qui vont dans tous les sens et qui chacun se comporte différemment en fonction de l'humeur et de la personnalité de son conducteur.
Compte tenu de ces éléments, force est de constater que les accidents sont en réalité très rares.

Maintenant, faudrait trouver des statistiques sur le nombre de pannes informatiques dans le monde... (et aussi combien de voitures ont subi des accidents à cause d'un défaut technique, comme le cas des pédales d'accélération qui se bloquent).

La propagande n'ira pas contre la voiture autonome, mais bien pour celle-ci. Tout sera fait pour nous laisser croire qu'elle sera plus sûre, plus fiable, plus pratique... les assureurs feront pression financière sur les propriétaires pour forcer la main... le but final étant de rendre les gens incapables de (se) conduire, ils ne seront plus que de simples esclaves, complètement soumis et dépendants à leurs machines.
Les assurances sont sensées couvrir un risque. Sous réserve de concurrence. Si un nouveau moyen de transport voyait le jour, en quoi cela augmenterait-il le risque des moyens préexistant s?
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Pâris - 10/12/2015 at 8:53 PM GMT
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