Le sauvetage « in extremis » des banques illiquides et insolvables, aux Etats Unis, et en Europe en 2008, par le peuple à hauteur de milliards (Plan Paulson) a entraîné peu à peu le mécontentement des citoyens, et l’économie mondiale dans la tourmente : « socialisation des Pertes/ privatisation des profits ».
En effet, l’abrogation du Glass Steagal Act en 1999 aux Etats Unis, a permis aux institutions financières américaines, et ses concurrents mondiaux dans des prises de risques inconsidérées (commercialisation de fonds structurés complexes basés sur des pyramides de dettes immobilières (RMBS, CDO, CDO2, etc…) insolvables, provoquant la « myopie au désastre » (Minsky) et sans doute la plus grande déroute financière connue jusqu’alors.
Dans ce contexte, les « experts » parlent de régime aliéné, de monnaie carencée (Frederic Lordon, Imperium) et de changement de régime (2008). La fin de la monnaie papier ?
Le dollar vivrait-il la fin de son monopole dans les échanges commerciaux ? En effet, les BRICS se désolidarisent des transactions en dollars menaçant les Etats-Unis d’insolvabilité (la fin du dollar, journaliste Myret Zaki, rédactrice de Bilan.ch).
La croissance économique mondiale est menacée de déflation (INSEE, ou economic outlook, FMI ou world bank), par un pouvoir d’achat raboté par le sauvetage des banques « too big too fail », et une politique monétaire accommodante qualifiée de criminelle (QE1, QE2, QE…n…) (quantitativ easing= “PLANCHE A BILLET…)
Les produits d’épargne complexes (Fonds indiciels, fonds structurés, fonds de fonds) ne font plus l’unanimité chez les épargnants : « bien mal acquis, ne profite jamais », (l’Or des fous, de Gillan Tett).
Le crédit dans l’économie ne circule plus, car la dérégularisation des banques n’a pas été sanctionnée par les Agents économiques.
Le livret A ne rapporte plus rien (plan d’épargne préféré par la population française, source: Banque de France), voire même est pris en tenaille entre une fiscalité imposante et un risque de dégradation, de perte de valeur. Le montant des actifs en défaut est alarmant donnant de la place aux placements de refuge.
La Grande Dépression de 1929 a débouché dix ans après sur 1939 ; en Europe Centrale, le laxisme budgétaire des années 1980 de la “You_go_sla_ VIE” a débouché petit à petit sur la perte de confiance dans les institutions, sa monnaie papier, et la Guerre Civile, coûtant des milliers de vies Humaines, de dépenses militaires et financières profitables pour les organisations mondiales telles que le FMI.
Dans ce contexte, tous les experts de la finance « structurée » préconise de sauver votre épargne dans les actifs tangibles comme l’or physique et/ou la terre agricole, afin de se prémunir contre le risque systémique de Ponzi, imposé en 1971 par le gouvernement Nixon (“le dollar est votre problème, pas le nôtre”).
Depuis l’éclatement de la Crise des subprimes, l’or physique (et non papier (ETF)) a accéléré son intérêt chez les épargnants: ainsi selon le graphique ci-dessous , entre 2015 et 2016: l’or PHYSIQUE a pris a pris +12,7%, avec un pic historique en 2013. Le système Ponzi semble toucher à sa fin, et un monde ne suffirait pas, pour éponger une DETTE mondiale insolvable.
L’ancien “Maestro” de la FED, directeur de 1987 a 2008, avait prévenu « le canari se cache dans la Mine ».
Estelle Blanc