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Les maîtres de la plus grande idée fausse de l’univers

IMG Auteur
Published : September 21st, 2016
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Category : Editorials

A chaque fois qu’une nouvelle crise financière majeure se présente, les banques d’investissement et les banques commerciales encaissent un coup dur. Ce qui les pousse à faire faillite ou à partir à la recherche d’un refinancement. A dire vrai, au cours de ces cinquante dernières années, jamais une grosse institution financière ne s’est retrouvée du bon côté d’une crise financière majeure. La même chose est vraie pour les banques centrales. A en juger par leurs propres mots et actions, les directeurs des plus importantes banques centrales du monde ont été aveuglés par toutes les crises financières qu’ils ont traversées ces cinquante dernières années. Et pourtant, je lis régulièrement des billets de blog, des articles ou des communiqués de presse dans lesquels il est dit que les crises financières qui se sont produites par le passé et se produiront à l’avenir font partie d’un grand projet établi par les membres les plus importants de l’établissement financier.

L’idée que les crises et les effondrements de marchés puissent être arrangés volontairement par l’élite financière est ce que j’appelle la « plus grande de toutes les idées fausses de l’univers ». Pour quelque raison que ce soit, cette idée trouve beaucoup de soutien parmi les masses, bien qu’aucune preuve n’existe pour la défendre. En plus de cela, le simple fait que les supposés grands gourous de ce projet se trouvent toujours du mauvais côté des crises suffit largement à réfuter cette idée.

Pour ce qui concerne la compréhension de l’économie et des marchés, ceux qui dirigent aujourd’hui les trois plus grosses banques centrales du monde sont de parfaits bouffons. Bien évidemment, si vous ne comprenez pas suffisamment les théories économiques et le fonctionnement et marchés, alors n’importe laquelle des stratégies que vous mettrez en place quant à l’économie ou aux marchés financiers ne pourra qu’échouer. La riposte que l’on entend souvent est que ces directeurs de banques centrales ne sont que des pantins dont les ficelles sont tirées par les véritables manipulateurs. Qui incluent manifestement les directeurs des plus grosses banques commerciales du monde, tels que les directeurs de Goldman Sachs et de JP Morgan.

Comprenez-moi bien : il est certainement vrai que le gouvernement tire avantage des crises pour élargir son pouvoir, et que les semblables de Goldman Sachs et JP Morgan aient beaucoup d’influence sur les actions des banques centrales et des gouvernements. Cela leur permet d’éviter les conséquences de leurs plus grossières erreurs. Mais le fait reste qu’ils continuent de commettre des erreurs de grande magnitude qui continuent de menacer la survie en moyenne une fois tous les dix ans.

Prenons l’exemple très spécifique de la crise financière de 3007-2009. Il a fallu attendre la mi-2007 pour que les directeurs de Goldman Sachs réalisent qu’il y avait un gros problème qui se présentait sur les marchés en général, et sur le marché américain des subprimes en particulier. Mais à cette date, la société était si exposée aux mal-investissements qu’il était trop tard pour qu’elle puisse se repositionner. Sans la combinaison de TARP, des programmes de monétisation d’actifs, du refinancement d’AIG par le gouvernement et des changements apportés aux lois comptables, Goldman Sachs aurait fait faillite en 2008 ou 2009.

Ayant fait faillite (pour les cas de Bear Sterns, Merrill Lynch et Lehman Brothers) ou souffert d’expériences quasi-mortelles (pour les cas de Goldman Sachs, JP Morgan, Citigroup et Bank of America) en 2007-2009, les élites bancaires du monde se sont de nouveau retrouvées en position difficile quelques années plus tard en raison de la crise de la dette souveraine européenne. Cette fois-ci, c’est la BCE qui est venue à la rescousse.

En général, lorsqu’une crise financière se produit, ce sont ceux qui se trouvent en-dehors de la calamité qui en profitent. Les insiders sont toujours en situation difficile et plongés dans un environnement d’investissements alimentés par le crédit. Par exemple, en 2007-2008, ce sont Michael Burry, Steve Eisman, John Paulson, Kyle Bass et David Einhorn qui ont su anticiper les évènements et pu tirer profit de l’action de marché, alors que les autres, tels que Chuck Prince, Dick Fuld, Lloyd Blankflein et Jamie Dimon ont été forcés de quitter le système bancaire ou de faire l’aumône auprès du gouvernement.

Une fois la prochaine crise venue, ce sera la même chose. Goldman Sachs ne verra rien venir, et ne sera pas préparée, ce qui signifie qu’elle sera de nouveau en position de demander un refinancement pour éviter la banqueroute.

 

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Steve Saville est basé à Hong Kong et est l'éditeur de Speculative Investor.com
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