Des robots construiront bientôt les gratte-ciels de Londres

Alison Carnwath, directrice de la plus grosse société de construction britannique, pense que l’ère des robots est proche.

Des milliers de bâtisseurs vont perdre leur emploi à mesure que les machines prendront le dessus sur la construction des gratte-ciels de Londres.

Les gratte-ciels de la City de Londres pourraient bientôt être construits par des robots plutôt que par des humains, comme l’explique la directrice de l’une des plus grosses firmes de construction britannique.

La conséquence en sera de très importants gains de productivité, puisqu’une charge de travail plus importante pourra être effectuée par moins d’employés – mais aussi des licenciements en masse à mesure que les chantiers emploieront de moins en moins de bâtisseurs.

« Nous avançons vers une ère des robots, » a décrété Alison Carnwath, directrice de Land Securities, une société du FTSE 100 qui vaut aujourd’hui 8,2 milliards de livres.

Lors de la convention annuelle de l’Institut des Directeurs, elle a expliqué que les avancées technologiques ont pris le secteur par surprise.

« Il y a cinq ans, j’aurais moqué quiconque serait venu me dire que des robots construiraient un jour des bâtiments dans la City de Londres – mais nous n’en sommes plus loin aujourd’hui, et cette réalité aura de lourdes implications, » a-t-elle expliqué.

« Les entreprises se concentrent sur la productivité, elles veulent repenser la manière dont leurs employés travaillent, elles reconnaissent que la technologie avance et finira par détruire des milliers d’emplois, » a dit Mme Carnwath, qui appartient au directoire de Land Securities depuis 2004 et dirige la société depuis 2008.

Emplois en construction au Royaume-Uni

Il y a aujourd’hui 2,3 millions d’emplois en construction au Royaume-Uni. Tous ces emplois ne disparaitront pas. Et ceux qui disparaitront ne le feront pas en même temps. Mais une chose est sûre, les emplois aux tâches répétitives sont en danger.

La robotique se développe plus rapidement que nous pourrions le croire. Si des dizaines de milliers de Britanniques perdent leur emploi dans la construction, il se passera la même chose aux Etats-Unis, et dans les mêmes proportions.