En économie, enfin en cours d’économie, l’une des premières notions que l’on vous apprend est celle de la pyramide de Maslow, qui est une classification hiérarchique des besoins humains.
Vous y apprendrez qu’avant de consommer, d’acheter des aïe-Phones et autres tablettes, un être humain doit d’abord régler ses besoins physiologiques (se nourrir, dormir, etc.). Après les besoins physiologiques vient évidemment le besoin de sécurité, car sans sécurité aucune autre des étapes suivantes n’est possible…
Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui nous menacent. Il s’agit donc d’un besoin de conservation d’un existant, d’un acquis. Il s’inscrit dans une dimension temporelle. Le besoin d’appartenance, le besoin d’estime ou encore le besoin de s’accomplir, qui sont les autres étapes et définissent toutes nos actions ou presque, régissant donc une immense partie de nos choix de consommation, ne peuvent pas être satisfaits avant que l’on ait comblé nos besoins physiologiques ET de sécurité.
La sécurité est donc un préalable à tout développement culturel, artistique, philosophique, scientifique et évidemment, vous l’aurez deviné, économique !
Pas d’économie développée sans sécurité. Or dans ce pays, c’est le bazar le plus total.
La pauvre Kim dépouillée… comme des centaines de milliers de Français !
Alors pleurons sur la pauvre Kim. En ce qui me concerne, lorsque je travaillais en agence bancaire, j’avais le droit à un VMA (vol à main armé) par an en moyenne et au minimum. Les mauvaises années c’était plutôt deux ou trois… et avec bobos, sans mort, mais des bobos et un déferlement de violence terrible qui était le fait généralement de jeunes mineurs totalement tarés, déstructurés, ayant entre 16 et 17 ans et fondamentalement devenus, pour la grande majorité d’entre eux, irrattrapables dans le système actuel.
Chaque année, les violences, les vols, les rapines augmentent et ce sont des centaines de milliers de gens qui en sont les victimes.
Notre laxisme, notre démagogie vont coûter très cher à notre pays, économiquement d’abord et nous commençons à toucher les problèmes du doigt.
Oui les étrangers vont fuir la France car je peux vous assurer qu’il existe pléthore de pays où la sécurité est bien meilleure ! Allez faire un tour au Portugal et vous comprendrez à quel point l’échec français est retentissant (ceux qui veulent en savoir plus peuvent s’abonner à la lettre STRATEGIES et découvrir celle de septembre consacrée au Portugal le nouveau paradis européen).
Nous nous « tiermondisons » en chantant, béats, heureux de cette lente déliquescence, étouffés par un politiquement correct crétin où l’on confond tolérance et acceptation. Tolérer les différences, tolérer les autres, ce n’est pas accepter la délinquance, la violence et autres agressions. Cela n’a rien à voir ! Excuser l’acte délictueux d’un migrant sous prétexte qu’il est migrant est aussi bête que d’excuser l’acte délictueux d’un Breton sous prétexte qu’il serait breton ! Un acte délictueux est délictueux en lui-même et par lui-même. Tout le reste n’est qu’idéologie.
Encore une fois, comme à Grigny, comme à Lille dont j’ai parlé dans ces colonnes, et partout ailleurs, l’insécurité atteint des sommets inadmissibles qui finiront inévitablement par un régime très autoritaire et qui devra ramener le calme. Un excès alors chassera l’autre, et toutes les bonnes âmes qui confondent tout exigeront finalement le retour à l’ordre qu’ils rejetaient hier.
En clair, le laxisme d’aujourd’hui c’est au mieux le fascisme de demain, et je dis au mieux car au pire, ce sera la guerre civile d’après-demain.
Il est déjà trop tard. Préparez-vous !