A-t-on le droit de tout dire en Russie ? Non !
A-t-on le droit de tout dire en Amérique ? Pas vraiment !
A-t-on le droit de tout dire en France… pas plus !!
Une fois donc écartés les alibis démocrates et autres cucul-gnangnanteries que l’on sert aux masses à des fins de propagande ne subsiste plus que le problème de lutte pour l’hégémonie mondiale. L’Amérique se rêve comme la seule et unique superpuissance, ce que lui contestent la Chine et la Russie.
Les tensions actuelles sont liées à ce combat entre monde unipolaire de la vision américaine et monde multipolaire de la vision sino-russe.
Il faut donc affaiblir la Chine et la Russie.
Les affaiblir et les dominer ne veut pas dire se massacrer à coup d’armes nucléaires, et même pendant la guerre froide tout le monde a su raison garder.
Bref, il n’y a aucune raison à une guerre nucléaire, ni même à une guerre tout court entre les USA et la Russie. C’est rationnellement totalement impossible et impensable.
Il y a bien d’autres risques plus crédibles auxquels nous sommes quotidiennement confrontés…
Remarquez, si j’ai tort, vous serez peu nombreux à pouvoir m’en faire le reproche vu le nombre de morts qu’entraînerait une guerre atomique.
Même si le ton continue de monter entre la Russie et les États-Unis, la coopération entre les deux pays a des chances de se développer.
L’ambassadeur russe aux États-Unis Sergueï Kisliak estime que la Russie et les États-Unis n’admettront pas que l’exacerbation des tensions entre les deux pays puisse conduire à l’utilisation de l’arme nucléaire.
« Je ne partage pas l’opinion selon laquelle le risque de guerre nucléaire est aujourd’hui élevé. Malgré toutes nos divergences, je crois que nous avons suffisamment d’hommes sages qui ne l’admettront pas », a dit le diplomate lors d’une intervention à l’Université Johns Hopkins à Washington.
Il a ajouté que la Russie jugeait possible d’étendre la coopération avec les États-Unis dans les domaines les plus différents. « Pouvons-nous travailler ensemble ? Ma réponse est oui. Pouvons-nous élargir cette coopération. Ma réponse est la même : oui », a signalé M. Kisliak.
Ces dernières années les relations entre Moscou et Washington se sont sérieusement détériorées suite à la situation en Crimée et en Ukraine, mais aussi à cause des divergences sur la situation en Syrie.
Les États-Unis accusent la Russie de démarches agressives. La Russie, pour sa part, reproche aux États-Unis et à l’Otan leur activité militaire intense à proximité des frontières russes, et juge que le déploiement du système américain de défense antimissile en Europe pourrait torpiller la stabilité stratégique.