Le prochain
effondrement approche. Les marchés boursiers (et notamment les marchés
des actions américaines) sont aujourd’hui dans une bulle. Les marchés des
obligations (et notamment le marché obligataire américain) sont ridiculement
sur-gonflés – et il n’est même pas supposé être possible d’avoir une
bulle sur les actions et une bulle sur les obligations en même temps. C’est
là un autre symptôme de la folie et de la criminalité monétaire qu’est la
création excessive de devises par les banques centrales occidentales.
De la même manière, les marchés
immobiliers du monde occidental atteignent aujourd’hui des niveaux record.
Le syndicat bancaire n’a plus aucun profit à tirer du gonflement de ces
bulles jusqu’à des proportions plus gigantesques encore, on même du maintien
des valeurs aux niveaux actuels. Une réinitialisation est nécessaire, afin
que la Banque
du monde puisse établir le prochain cycle de croissance et de récession.
C’est pour cette raison que nous
vous avons par le passé présenté les tendances qui se sont développées au
cours des deux cycles de croissance et de récession précédents. Ils ont duré
approximativement huit ans, et leur phase de récession a été déclenchée vers
la fin du cycle politique américain : au cours des derniers mois d’un
régime sortant, ayant été au pouvoir sur toute la durée du cycle. Le régime
sortant a toujours été blâmé pour la crise, afin que personne ne pointe du
doigt les banques centrales et les grosses banques ; et les régimes
entrants ont été acclamés en héros.
Le syndicat bancaire du crime ne
doit jamais être blâmé pour ces cycles de croissance et de récession, sans
quoi il ferait l’objet de plus en plus de contrôles au fil des cycles
économiques. En effet, le concept même de cycles économiques est plus une
propagande répandue par les médias et leurs chefs des grosses banques que
quoi que ce soit d’autre. Il n’y a rien de normal dans nos éternelles
montagnes russes économiques, qui atteignent un pic une année pour plonger l’année
suivante.
Quand nous avions encore une
monnaie honnête, quand l’étalon or
empêchait encore une création excessive de devises par les banquiers et l’endettement
excessif de nos gouvernements, nous n’avions pas de pics et de vallées
économiques. Les nations du monde pouvaient voir s’écouler des décennies
entières sans rencontrer de récession, et la croissance avançait lentement,
mais sûrement.
Quand des effondrements se
produisaient, ils étaient invariablement la création des grosses banques et
des oligarques qui les contrôlent. Les grosses banques réduisaient
simultanément le niveau de crédit et rappelaient autant de prêts que possible
afin de créer une contraction brutale du capital disponible au financement
des économies capitalistes. Privez une économie capitaliste de capital, et
vous créez une récession, voir même (si vous allez plus loin encore) une
dépression.
Les cycles économiques ne sont rien
que des cycles du crime, un gonflement puis une explosion de bulles
criminelles. La Banque du monde a pour le moment refusé de faire détonner les
bulles actuelles, bien que ce soit généralement dans ses habitudes. Elle a
maintenant dépassé le temps imparti pour une détonation économique sur nos
marchés.
Les élections américaines auront
lieu dans seulement quelques semaines, et un effondrement des marchés serait
maintenant blâmé sur le régime sortant comme sur le régime entrant. Si un
Républicain était élu, l’image des deux partis s’en trouverait ternie dans
les yeux de l’électorat zombifié. Si une Démocrate était élue, la colère de l’électorat
se tournerait vers les Démocrates, parce qu’ils représenteraient à la fois le
régime sortant et le régime entrant – le parti serait 100% responsable de l’effondrement
économique. Ces deux scénarios nous mèneraient au pire cauchemar du syndicat
bancaire du crime : la montée en puissante d’un parti populaire et
indépendant dans le paysage politique américain.
Il devient aujourd’hui évident
que l’élément déclencheur de la prochaine crise ne sera pas de nature
économique, mais plutôt géopolitique. Il existe deux raisons qui expliquent
cette conclusion. La première est, comme nous le prouvent les débats
politiques qui ont lieu aujourd’hui aux Etats-Unis, que les médias
soutiennent désormais ouvertement Hillary Clinton.
Certains des comportements les
plus répréhensibles de Donald Trump ont été transformés en scandales par les
médias. Dans le même temps, les crimes commis par Hillary au cours de sa
carrière politique ont été ignorés. Le modérateur du plus récent pseudo-débat
s’est montré ouvertement conflictuel envers Trump, sans aucun prétendu
de neutralité.
Dans cette compétition entre un
vieux rustre bigot et une conspiratrice assoiffée de pouvoir et ne se
souciant nullement de la loi, il n’y a pas de moindre
mal. La seule option qui devrait ne pas être complètement répugnante pour
les électeurs américains serait de choisir le candidat d’un autre parti, ou
de s’abstenir. Imaginez ce qui se passerait si les oligarques mettaient en
scène de nouvelles élections truquées mais que personne ne se présentait aux
urnes.
A moins que le pendule politique
ne change brusquement de direction dans les jours à venir, les oligarques ont
pris leur décision : la Reine Hillary. Ce qui nous ramène au prochain
effondrement, et à la deuxième raison pour laquelle la Banque du monde devra
opter pour un élément déclencheur géopolitique. Ou comment les banquiers
pourront éviter de voir le parti démocrate haï de l’électorat américain plus
encore que ne l’est déjà le parti républicain.
Bien que les oligarques
contrôlent les deux partis, il leur est crucial que ces deux partis
continuent d’exister et de représenter des choix crédibles, afin que les
Etats-Unis puissent continuer de se prétendre une démocratie. Le prochain effondrement
devra être, et sera, un évènement économiquement dévastateur, plus encore que
toutes les crises que nous avons connues de notre vivant, parce que nos
économies sont déjà au bord de l’implosion.
Être le bouc-émissaire politique
d’un tel évènement serait dévastateur pour le parti démocrate, qui se
trouverait répudié de la sphère du pouvoir pour au moins une décennie. Et
face au seul choix restant, les électeurs ne mettraient pas bien longtemps à
être dégoûtés des Républicains, désormais responsables de 100% de la nouvelle
détérioration économique.
Pour ces raisons, il est
important que la Reine Clinton et le reste de son régime disposent d’un
bouc-émissaire qui pourra porter le blâme du prochain effondrement. Bien qu’il
soit encore possible que l’élément déclencheur en soit une attaque terroriste
de grande magnitude, je doute que les oligarques auraient l’audace de tenter
de perpétrer un second 11 septembre.
C’est ici que la Russie entre en
scène : le gouvernement et les médias grand public se sont engagés dans
une campagne sans relâche de diabolisation de la Russie, sur la demande de
leurs grands maîtres banquiers. Jetez un œil sur ce que publie la machine de
propagande. C’est à croire que la Russie est le pire de tous les maux du
monde. L’ironie, c’est bien évidemment que la Banque du monde elle-même est à
l’origine de tous nos troubles.
L’ampleur de la propagande
antirusse n’est excédée que par son absurdité. Les diverses facettes de cette
propagande ont été documentées par Paul Craig Roberts, plus récemment la
semaine dernière. Ces attaques politiques portées contre la Russie ont
commencé juste après que le gouvernement américain (et les banquiers) se sont
engagés dans une tentative effrénée de détruire
l'économie russe.
Ils ont échoué. Et le Plan B qui
leur reste est de faire de la Russie le bouc-émissaire de la prochaine guerre
comme cause officielle de la prochaine crise. Bien évidemment, les banquiers
ne manigancent pas un conflit global dans le seul but de couvrir leurs chefs
politiques républicains et démocrates. La guerre est aussi bonne pour les
affaires, sans parler d’une guerre mondiale. C’est pourquoi ils en ont par le
passé déclenché deux en moins d’un siècle.
Les batailles au sabre que se
mènent nos néoconservateurs
psychopathes sont plus extrêmes que tout ce que nous avons pu voir par le
passé, plus extrêmes encore que la diabolisation frauduleuse de l’Irak, qui a
mené à l’invasion frauduleuse du pays par les Etats-Unis. Les plus récentes
accusations bidon concernent une attaque informatique soi-disant perpétrée
par la Russie.
- Il est
impossible de prouver qu’une attaque informatique a été portée contre le
gouvernement américain, de la même manière qu’il est impossible pour
tout individu accusé de prouver de son innocence (parce qu’une attaque n’a
très certainement jamais eu lieu).
- Les seuls
cyber-terroristes du monde sont les criminels du gouvernement américain.
Au cours de ces trois dernières
années, le gouvernement des Etats-Unis et les pathétiques perroquets des
médias grand public ont accusé la Russie de toutes les transgressions
possibles et imaginables, à l’exception peut-être d’un penchant pour la violence
envers les petits chiens et les enfants. Je ne peux m’empêcher de croire que
ces mensonges et sous-entendus ont un objectif. Et le plus évident serait le
déclenchement d’une troisième guerre mondiale.