Je n’aime pas la démagogie, et je ne pense pas que l’on aurait ne serait-ce qu’oser poser la question au Général de Gaulle. « Dites-moi mon Général, combien coûte le litre de vinaigre ? » Inutile et c’est le genre de question qu’affectionnent particulièrement les « journaleux », eux aussi totalement coupés de la réalité de la vraie vie des vrais gens !! C’est les questions pour faire « peuple » et tout le monde marche, tout le monde s’offusque !
D’ailleurs, demandez à un journaliste combien il paye d’impôts et sa réponse risque d’être évasive (vu qu’il bénéficie d’abattements spéciaux).
Bref, le problème n’est pas que Copé ne connaisse pas le prix de la chocolatine, le problème c’est que nos politiciens ne prennent pas des décisions dans l’intérêt de notre peuple.
Le problème c’est que nos mamamouchis soient vendus à des puissances étrangères.
Le problème c’est que nos mamamouchis soient vendus aux intérêts marchands de quelques multinationales.
Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le bout du doigt !
Quand on vous parle de ces politiciens qui ne connaissent pas le prix du ticket de métro, en réalité on vous éloigne de leur véritable défaut, celui qui est en réalité de lutter contre vos intérêts.
Selon Jean-François Copé, le pain au chocolat coûte en France « aux alentours de 10 à 15 centimes ». Mais qui encore, parmi les politiques français, sont à tel point déconnectés de la réalité ? Et qui, au contraire, a gardé les pieds sur terre ?
Voici le top-5 des politiques français qui sont soit assez loin soit un peu plus proches de la réalité de leur pays.
Les étrangers aiment associer la France à la baguette toute fraîche, donc commençons par le pain, ou plus exactement parlons du prix d’une simple baguette.
Pour l’ancien Premier ministre français Lionel Jospin, le prix d’une baguette serait de sept euros ! Or on pourrait supposer que M. Jospin a tout simplement confondu les euros avec des francs de l’époque où il était à la tête du gouvernement.
Acheter une baguette sept francs est plus concevable mais le doute subsiste en ce qui concerne les propos de l’ancien Premier ministre.
En 2012, en direct sur Europe 1, la ministre des Transports de l’époque, Nathalie Kosciusko-Morizet, a étonné les auditeurs en donnant un faux prix sur… un moyen de transport.
Ainsi, elle a évalué le prix d’un ticket de métro à quatre euros, alors qu’à l’époque il coûtait 1,70 euro. « Quand on est ministre, on prend peu le métro, c’est vrai, je le reconnais.
Et quand on le prend, on a le métro gratuit, notamment quand on est ministre des Transports », s’était-elle justifiée.
On ne dispute pas, certes, mais pour une ministre des Transports il faudrait quand même être un peu au courant des tarifs des transports !
Cerise sur le gâteau, lorsqu’en 2015 les étudiants de SciencesPo lui ont demandé si elle connaissait le prix maintenant, Mme Kosciusko-Morizet a été très embarrassée et a expliqué qu’elle n’achetait « toujours pas de tickets à l’unité ».
Christian Estrosi, qui en 2009 exerçait les fonctions de ministre de l’Industrie, s’est montré plus à l’aise que les hommes politiques ci-dessus.
Il a été interrogé sur le prix d’un timbre postal et même si le journaliste Jean-Jacques Bourdin l’a entraîné dans un labyrinthe de pièges, il a donné un prix de 52 centimes ce qui n’était pas loin de la vérité. En réalité, le prix était de 56 centimes.
Nicolas Sarkozy semble être le plus « au courant » des réels prix des produits français. Au moins, il a donné le bon prix pour les chouquettes les ayant estimées à deux euros (le prix réel étant entre un et deux euros).
En fait, le « quizz » pour les politiciens qui vise à montrer leurs connaissances du coût de la vie en France a commencé en 1974 lorsque Valéry Giscard d’Estaing, qui à l’époque était candidat à l’élection présidentielle, s’est vu demandé le prix d’une baguette et d’un ticket de métro.
Lui aussi n’était pas loin de la vérité et s’était juste trompé de quelques centimes.