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« Ecologie, la fin », par Christian Gérondeau

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Published : November 29th, 2012
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L’idée selon laquelle les activités humaines ont une influence majeure sur le climat de la planète s’est maintenant imposée chez les décideurs politiques et les populations. Il serait donc admis qu’elles y renforcent  l’effet de serre à cause de l’augmentation de la teneur en CO2 de l’atmosphère qu’elles provoquent.


Le dernier ouvrage de Christian Gérondeau explore cette évolution et tente d’exposer comment, en un quart de siècle, le changement climatique d’origine anthropique est devenu une des principales préoccupations politiques de la planète. Il analyse aussi le coût des mesures prises pour répondre à une vision de l’évolution de la Terre qu’il juge catastrophiste.


Donnant son titre à l’ouvrage, sa thèse consiste à prédire que la crise économique et financière poussera les États, dans un souci d’économie et pour favoriser le pouvoir d’achat et l’emploi des populations, à abandonner les dépenses publiques liées à la lutte contre le changement climatique.


L’ouvrage se consacre donc à une description du mouvement environnementaliste et des ses principaux piliers. On y trouve ainsi une analyse du fonctionnement du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). L’auteur le présente, en particulier,  comme un organisme politique donnant l’illusion d’avoir une caution scientifique. Il indique par exemple les différences de fond et de forme entre le rapport spécial du GIEC, le résumé à l’usage des décideurs et le communiqué de presse, illustrant ainsi cette thèse de manière particulièrement révélatrice.


On aurait sans doute aimé que le rôle des militants, des élus, des administrations et surtout de la presse dans la création de ces distorsions, amalgames et transpositions simplistes de la science soit étudiés avec plus de détails.


A l’origine du mouvement environnementaliste moderne, on trouve trois auteurs et trois livres : Silent Spring de Rachel Carson, The Population Bomb de Paul Ehrlich, et The Limits to Growth du Club de Rome. Ces trois ouvrages présentent le monde comme chroniquement pollué, surpeuplé, voyant ses ressources réduites à néant et fonçant à toute vitesse vers un cataclysme environnemental.


Pour Christian Gérondeau, cette vision du monde catastrophiste est aujourd’hui dominante car elle a été endossée par des personnages influents comme le météorologiste suédois Bert Bolin, l’homme d’affaire puis haut fonctionnaire international canadien Maurice Strong et le physicien et astronome américain James Hansen.


L’originalité de l’ouvrage réside dans l’exposé que fait Christian Gérondeau  de l’ampleur des coûts directs et indirects des mesures prises pour répondre à cette vision catastrophiste de l’évolution de la planète.


L’illusion de devoir ou de pouvoir sauver la planète a de graves conséquences sur l’économie car elle détourne les investissements de là où ils seraient les plus utiles et les mène vers des impasses économiques,  techniques et sociales. L’auteur passe ainsi en revue différents secteurs-clefs de l’économie : électricité nucléaire et éolienne, gaz de schiste, pétrole, route, rail et voiture électrique.


Il défend le point de vue que face à la crise économique et financière, des projets environnementalistes vont devoir être abandonnées. D’un mal sortira un bien en quelque sorte pour l’auteur, à savoir qu’on saura revenir aux fondamentaux : l’emploi et le niveau de vie des citoyens.


Enfin, un fascicule intelligemment construit, regroupe en fin d’ouvrage les illustrations des différents chapitres. Il est essentiel et peut faire l’objet d’une lecture autonome.


Christian Gérondeau enquête sur le réchauffement climatique et l’écologie en général depuis maintenant dix ans. Il a également publié : Écologie la grande arnaque (Albin Michel) et CO2, un mythe planétaire (éditions du Toucan). Comme il aime à le rappeler, il est polytechnicien et son amour pour sa formation peut quelquefois le porter à faire des commentaires surprenants, comme lorsqu’il déclare page 140 : « Il est impossible de comprendre ce qui se passe en Chine si l’on ne sait pas que le Parti communiste qui y tient tous les leviers se trouve entre les mains d’ingénieurs, ce qui est du reste l’une des causes de la réussite économique exceptionnelle du pays ».


Evitant l’écueil de la théorie du complot, Christian Gérondeau tombe parfois dans celui consistant à qualifier ses adversaires intellectuels de personnes sectaires faisant la promotion d’une nouvelle religion verte. Le refus du débat ainsi que les réactions quelquefois bornées et insultantes de ces détracteurs semblent trop souvent lui donner raison sur ce point.


Complet et accessible, l’ouvrage n’apporte pas de fait nouveau au lecteur s’étant déjà penché sur cet important débat. Mais sa clarté et ses qualités de synthèse sont à recommander pour quiconque souhaite s’informer de la vision climato-sceptique du changement climatique et du mouvement environnementaliste moderne.

 

 

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Alex Korbel est consultant en affaires publiques européennes
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Gérondeau dénonce "le terrorisme intellectuel et le règne sans partage du politiquement correct de l'écologie".
Pour le paraphrasé "je dénonce le terrorisme et le règne sans partage du corporatisme (aristocratique et ploutocratique) de ces oligarques.
Encore un article bien creux, a qui, a quoi sert-il? Même le signataire ne doit pas le savoir.
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Je n'aime pas beaucoup Gérondeau à cause de sa politique liberticide anti-vitesse lorsqu'il était au gouvernement mais au sujet de l'écologie il a bien raison. Ce que j'ai retenu de son livre précédent et que tout le monde devrait savoir est que le pétrole que les Occidentaux ne consommeront pas le sera par les pays émergents et comme il n'y a pas de frontière pour le CO2, toutes les politiques de limitation qu'on nous imposent sont inutiles à l'environnement et néfaste à l'économie. Tout le pétrole, tout le gaz et tout le charbon exploitables de la planète seront consommés jusqu'a ce que leurs prix respectifs deviennent prohibitifs ou, dans le meilleur des cas, jusqu'a ce qu'on trouve une énergie de remplacement viable.
Quand on sait tout ça, la solution logique est de laisser faire le marché ; abolir les taxes, dérèglementer, libéraliser, en bref laisser les gens choisir en fonction de leurs convictions. Les derniers écolos, les vrais, continueront à pédaler et les gens normaux pourront de nouveau s'offrir le bolide de leurs rêves. Seuls les prix des différentes énergies détermineront leur abandon ou leur consommation selon leur usage ou leur praticité. Les avions voleront au kérosène encore longtemps mais les automobiles, par exemple, rouleront avec diverses énergies selon le choix de leur propriétaire, idéologique, pragmatique ou d'autres que seuls les acheteurs auront choisi.
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SVP ne prenez pas pour vous toutes les conneries qu'on entend et que colportent des ignorants.
Le CO² n'est PAS un polluant !
Il est présent naturellement.
Il est INDISPENSABLE à la photosynthèse et à la vie.
Quand je respire (même dans mon sommeil !), j'en produis et je ne pollue pas pour autant !
Voudrait-on interdire de respirer pour éviter de changer la composition de l'atmosphère ?

Une voiture neuve a des émissions de polluants si basses qu'elles atteignent le seuil de mesure de la plupart des machines, même les plus coûteuses.
Alors on pointe du doigt le CO² car c'est le seul élément restant en quantité suffisante pour être clairement mesurée.

Comme les vrais polluants sont pratiquement tombés à zéro ou presque, les émissions de CO² en g/Km sont devenues rigoureusement proportionnelles aux litres/100Km. Mais une taxe proportionelle à la consommation d'essence, ça existait déjà ! C'est la TiPP sur chaque litre.
L'augmenter aurait fait un peu cliché.
Alors on a inventé une autre taxe, d'un autre nom, que les ignorants de l'automobile ou de la chimie ne peuvent pas soupçonner de porter sur la MÊME ASSIETTE.
Sauf que cette fois-ci c'est un forfait à l'achat ou à l'année.
En clair on nous a ajoutée en plus de la taxe au litre une taxe au litre forfaitaire, que l'on doit payer même si on ne consomme aucun litre !!

Et pour faire bon poids, on décide que le CO² est devenu un polluant, comme ça ça fera une taxe pour une cause...
Pitoyable de bêtise et de mensonge.
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C'est vrai, il faut mettre l'écologie aux oubliettes : les gens achèteront plus de voitures si on vire les pots catalytiques, les moteurs hybrides (non mais, vous avez vu le prix de la Toyota Prius) et autres nullités du genre.... La pollution est un mythe, elle n'existe pas. D'ailleurs suffit d'en faire l'expérience : enfermez-vous dans un garage avec une voiture allumée, et passez-y la nuit. Au petit matin, tous vos soucis auront disparu comme par magie.

Plus sérieusement, je trouve dommage qu'on réduise le débat écologique au seul CO2. Moi je voudrais vivre dans un monde où il n'y a pas de seuil critique de particules fines qui fait que certains jours on recommande de rester chez soi et d'éviter de faire du sport en plein air, ou bien un monde dont la couche d'ozone n'est pas trouée, où l'eau est propre,....

En fait, l'arme du CO2 peut justement jouer en faveur des pro-pollution... s'ils arrivent à démontrer que les écolos (focalisés sur le CO2) n'ont pas de preuves suffisantes, les pro-pollution peuvent avoir carte blanche pour faire ce qu'ils veulent.

La planète se réchauffe.... sauf manipulation monstre des relevés de température (hauteur des océans, taille des glaciers), ceci est un fait avéré.
Mais pourquoi ?
Certains disent que le réchauffement provoque le CO2, d'autres disent l'inverse....

Reste plus qu'à attendre de tous crever, dieu nous dira bien qui avait tort ou raison... (si dieu existe, ce serait quand même sympa qu'il se manifeste un peu et qu'il nous explique si le monde court à sa perte ou pas.....à moins qu'il ne soit trop occupé que pour gérer ce petit détail insignifiant).
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lebovitz - 11/29/2012 at 5:44 PM GMT
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