1/6° des américans sous le seuil de pauvreté

Voici encore une autre de ces statistiques au vu desquelles je ne sais pas si je devrai rire ou pleurer. Il présente le pourcentage d’Américains recevant des aides sociales à ce jour (on en dénombre déjà 45 millions, et ce chiffre ne cesse d’augmenter). La part des salaires dans les revenus des citoyens Américains est aujourd’hui à son niveau le plus bas depuis 82 ans. Ce rapport contient tous les détails utiles quant à cette situation.

En 2010 plus que jamais auparavant, les Américains dépendaient des aides sociales de leur nation, comme l’a démontré une analyse d’USA Today basée sur des données fédérales. Le graphique ci-dessous présente quelques périodes de relâchement, mais n’oublions pas que de nouvelles politiques économiques ont été lancées depuis maintenant près de deux ans :

18,3% des revenus totaux du gouvernement ont été utilisés en vue de financer des services tels que la sécurité sociale, Medicare, les coupons repas, les allocations chômages ainsi que d’autres programmes au cours de l’année 2010. Les salaires, lors de la même année, représentaient la plus petite part des revenus (51%) depuis 1929, date à laquelle le gouvernement a commencé à enregistrer ce type de données.

Les aides sociales se chiffrent désormais à environs 2,3 milliards de dollars par an et se stabilisent, la baisse des allocations chômage ayant été compensée par une augmentation des allocations retraite et des aides médicales.

Les Américains touchaient en moyenne 7427 dollars d’aides sociales en 2010, ce chiffre ayant été ajusté à l’inflation au cours des années. En 2000, cette moyenne était de 4763 dollars, contre 3686 en 1990. Le gouvernement fédéral paie environs 90% du total de ces aides sociales.

Il est évident qu’au vu de la situation économique actuelle, il n’est pas possible à ce jour de réduire ces aides sociales. Cependant, l’économie ne sera jamais en mesure de se relever si aucun changement n’est opéré quant à son fonctionnement. Un tel changement demanderait une révision du rôle du gouvernement et naturellement des quantités de monnaie que ce dernier emprunte et dépense.

Tim Iacono

Iacono Research.com