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2012 !

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Paul Jorion.
Published : February 18th, 2010
454 words - Reading time : 1 - 1 minutes
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Category : Editorials





Ce texte est un « article presslib’ » (*)



Cela fait un moment que je vous ennuie en vous annonçant la deuxième grande vague de la crise aux États-Unis : la catastrophe qui se dessine pour 2012 dans l’immobilier commercial américain (Libération, le mardi 11 août 2009, Petites et moyennes banques américaines : pourquoi ce sera pire cette fois-ci, BFM Radio, le lundi 30 novembre à 10h46, etc.) Eh bien, je ne suis plus seul.

Avant-hier, le Congressional Oversight Panel américain a publié son rapport intitulé : Commercial Real Estate Losses and the Risk to Financial Stability, « les pertes dans l’immobilier commercial et le risque pour la stabilité financière ».

Le rapport fait 150 pages et j’aurai peut-être encore des choses à en dire mais je vais me contenter pour le moment de deux graphiques. Le premier vous fera comprendre pourquoi je répète, pareil au prophète Philippulus : « 2012 ! 2012 ! » CMBS, c’est pour Commercial Mortgage-Backed Securities, titres adossés à des crédits hypothécaires commerciaux.



Le second graphique montre la bombe à retardement qui fut créée en octobre dernier (j’en ai parlé aussitôt dans Petites et moyennes banques américaines : pourquoi ce sera pire cette fois-ci) par la mesure suivante : « Les régulateurs fédéraux du secteur bancaire ont publié des directives permettant aux banques de mentionner des crédits au bilan comme « performants » même lorsque la valeur des propriétés sous-jacentes est inférieure au montant du prêt » (Wall Street Journal). On cessa d’enregistrer les pertes probables. Ça aide le moral !




On n’enregistre d’ailleurs plus les pertes du tout, comme le fait apparaître la catégorie « nonaccrual » dans le diagramme. Les deux premières catégories montrent les retards de paiement de respectivement 30 à 89 jours et plus de 90 jours. « Nonaccrual », ce sont les prêts « morts », ceux pour lesquels on a même cessé de calculer les intérêts dus. Faut-il faire un dessin ? Non : le dessin est là sous vos yeux et il est très clair.



               

Paul Jorion

pauljorion.com




(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.


Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008 )et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).





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