25% des Européens risquent de franchir le seuil de pauvreté en 2016

Récemment dans les cours de psychologie de la copine j'ai pu constater que bon nombre de psychologues/psychiatres (ou aliénistes) du 19e siècle mouraient bien vieux.
Pinel est mort à 81 ans (1826), Wundt à 88 ans (1920), Fechner à 86 ans (1887), Galton à 89 ans (1911), je pense que le record revient à Sherrington, mort à 95 ans (1952).

Bien entendu, ce n'étaient pas des mineurs ou des ouvriers, mais des gens de la haute société... cela étant, ils n'ont jamais bénéficié des antibiotiques (à part Sherrington), d'une quelconque greffe, d'une chimiothérapie ou encore de suppléments de vitamines. La plupart ont connu la révolution industrielle et ont certainement dû respirer le "smog" à pleins poumons...
Je pense aussi que pas mal d'entre eux ont vécu à une époque où les médecins ne savaient pas encore que se laver les mains est bénéfique pour l'hygiène.

Je pense simplement que l'être humain a une durée de vie "standard", autour de 100 ans.
On nous fait croire que notre époque est meilleure car on nous gave de statistiques sur l'espérance de vie. On nous fait croire que nous vivons plus longtemps.
Ceci est faux, nous vivons exactement aussi longtemps que les gens du 19e siècle. Ce qui a changé c'est que nous avons nettement plus de chances d'atteindre cet âge avancé, car les risques de mourir d'infections bactériennes ou d'être handicapés par la polio ont été drastiquement réduits.

Ce qui compte ce n'est pas de trouver ce qui allonge notre vie, car en réalité rien ne l'allonge (nous pouvons juste mieux nous conserver par la pratique sportive modérée). Ce qui compte c'est d'identifier tous les facteurs qui nous empêche d'atteindre notre âge maximum "standard".
Au 19e siècle, c'était le manque d'hygiène, la fumée de la combustion de charbon, les infections bactériennes, la nourriture mal conservée,..
Aux 20e et 21e siècle, nous avons résolu tous ces problèmes plus ou moins... nous pourrions tous vivre jusque 95 ans ou au-delà, mais nous souffrons de nouvelles limitations, comme les gaz d'échappement des voitures, la malbouffe, le stress d'un monde qui change trop vite, voire la radioactivité.