Abolissons les taxes, ne les réformons pas !

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Published : February 07th, 2017
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Category : Today's Editorial

Un grand nombre des Américains qui ont un jour été aux prises avec un formulaire 1040, ou ont choisi de payer quelqu’un pour remplir leur déclaration d’impôts, a sans doute accueilli à bras ouverts la nouvelle selon laquelle le Congrès recommencera bientôt à travailler sur la réforme fiscale. Les contribuables devraient cependant modérer leur enthousiasme, parce que même si, chose peu probable, la perception des impôts se trouvait simplifiée, la réforme fiscale ne réduirait pas pour autant le fardeau fiscal porté par les Américains.

L’exigence non-négociable des représentants du Congrès quant à la réforme fiscale est la « neutralité des revenus ». Tout programme de réforme fiscale susceptible d’être pris en considération par le Congrès, et bien moins susceptible d’être adopté, doit s’assurer à ce que le gouvernement ne perde pas un centime de recettes fiscales. L’obsession du Congrès pour la protection des coffres gouvernementaux fait que les réformateurs compensent des réductions de taxes par des hausses de taxes. Cette « compensation » sur laquelle insiste le Congrès donne lieu à des conflits politiques qui voient les politiciens discuter de qui devrait payer plus d’impôts, qui devrait payer moins, et qui devrait continuer de payer la même chose.

L’une des compensations actuellement discutée est une hausse des taxes sur les importations. Cet « ajustement aux frontières » bénéficierait aux industries exportatrices aux dépens des entreprises qui reposent sur des produits importés. Il porterait atteinte aux consommateurs qui utilisent, et aux détaillants qui vendent, des produits importés. Il est un autre exemple du recours des politiciens aux réformes fiscales pour sélectionner des gagnants et des perdants plutôt que pour simplifier les impôts de chacun.

Quand j’étais moi-même membre du Congrès, on me disait souvent que les compensations ne font pas grimper les taxes, mais suppriment simplement des échappatoires fiscales. C’est là simplement un jeu de de sémantique : en supprimant une manière pour les Américains de réduire leurs taxes, la suppression d’une échappatoire représente clairement une hausse des taxes. Bien que certains considèrent les échappatoires comme un autre moyen pour le gouvernement de distordre le marché, je suis d’accord avec le grand économiste, Ludwig von Mises, sur le fait que « le capitalisme respire au travers d’échappatoires fiscales ».

En permettant aux individus de conserver davantage de leur propre argent, les échappatoires améliorent l’efficacité de l’économie, parce que comme l’a dit l’économiste Thomas DiLorenzo, « les individus privés dépensent toujours leur argent de manière plus efficace que les bureaucrates du gouvernement ». Plutôt que de rendre le système fiscal plus « efficace » en supprimant des échappatoires fiscales, le Congrès devrait améliorer l’efficacité et la liberté économiques en abrogeant l’impôt sur les revenus et ne le remplaçant par rien.

Le déclin de recettes fiscales causé par cette abolition de l’impôt sur les revenus devrait être « compensé » par des réductions budgétaires. Toutes les dépenses fédérales, qu’elles soient financées par les taxes ou par la dette, extraient par la force des ressources d’entre les mains du secteur privé. Ainsi, toutes les dépenses gouvernementales sont, en substance, une forme de taxation. Abolir l’impôt sur les revenus et d’autres taxes sans réduire les dépenses ne revient aussi qu’à remplacer un type de taxe par un autre. Plutôt que de verser directement de l’argent au gouvernement au travers des impôts, les dépenses déficitaires font que les citoyens doivent verser une taxe par l’inflation. Cette taxe, imposée au peuple au travers de la monétisation de la dette de la Réserve fédérale, est la pire taxe qui soit, parce qu’elle est à la fois invisible et régressive.

Malheureusement, bien que le Congrès puisse décider d’imposer quelques réductions aux dépenses domestiques, ces réductions seront éclipsées par la hausse des dépenses en infrastructures keynésiennes sur le sol domestique, et des dépenses militaires keynésiennes à l’étranger. Tant que le Congrès refusera de réduire significativement les dépenses, le peuple américain souffrira de la tyrannie de l’IRS et de la Réserve fédérale.

Les souffrances ne pourront être qu’exacerbées lorsque les inquiétudes quant à la dette gouvernementale forceront le dollar à perdre son statut de devise de réserve internationale. Nous assisterons alors à une crise du dollar et à un effondrement économique majeur. La seule solution qui s’offre à nous pour échapper à un tel destin est de demander un retour à un gouvernement limité dans tous les domaines, une monnaie saine, et une abolition de l’impôt sur les revenus.

 

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