C’est une information de l’AFP qui nous apprend que la « croissance économique allemande a nettement ralenti au premier trimestre de cette année, le PIB ne progressant que de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, plombé par un recul des exportations comme des importations sur fond de tensions commerciales ».
« Même si l’économie allemande connaît « la plus longue phase de croissance depuis 1991″, avec quinze trimestres consécutifs de hausse du PIB, la période de janvier à mars marque un net coup de frein par rapport aux quatre trimestres de l’an dernier, qui avaient vu la production nationale croître de 0,9 %, 0,6 %, 0,7 % puis 0,6 %. »
Ce n’est donc pas encore la récession en Allemagne, loin de là même, et tels ne sont pas mes propos.
Encore une fois, j’attire juste l’attention de mes gentils et aimables lecteurs, sur les paradoxes et les contradictions entre les chiffres et la communication entretenue sur le climat économique.
On a l’impression que tout va bien et que nous serions en train de vivre une période de croissance forte et éternelle et merveilleuse. Je le souhaiterais. Et pourtant, les chiffres ne montrent à aucun moment une dynamique de croissance réellement forte et ce, partout dans le monde.
Vous trouvez ces chiffres assez plats et peu brillants aussi bien aux États-Unis qu’en Allemagne, en Italie ou en France.
Partout, ce n’est que mollesse de nos économies.
Source Romandie.com ici